Combat individuel Chats Garoux / Tyrans [22 juin]

Nous entamons une nouvelle phase de combats, qui opposera les Chats Garoux aux Tyrans.

Modérateurs de groupe et dragonniers, annoncez sans tarder vos champions -mp-, qu'ils s'affrontent autour d'une épreuve d'imagination, dont le thème et les contraintes seront annoncés dés les champions choisis !

Les champions :
-Sei pour les Tyrans
-Cam's 4 pour les Chats Garoux
Tous deux s'affronteront au cour de l'épreuve d'imagination suivante :
Vous devez imaginez la vie de ce personnage (-ici-), en détaillant son passé, son caractère, ses défauts, ses qualités, ses ambitions ...
Sans limite précise pour la taille du texte, restez raisonnable, environ 1200 mots
Le jury notera surtout selon l'originalité et non le style d'écriture.
Que la plus inventive gagne !

Vous avez jusqu'au 22 juin -minuit- pour me rendre vos participations.

Participation n°1 :

Citation :: Si je vous raconte comment je suis morte, vous allez croire que je me suis suicidée. Mais ce n’est pas du tout ce que l’on pourrait croire ! Après tout, pourquoi aurais-je fait cela ? J’étais l’enfant unique de deux parents dont le seul but dans la vie était de me combler. Enfin, à part quand ils pouvaient décrocher un gros contrat, là, j’étais reléguée au second plan. Toute petite, j’avais droit à tous les jouets que je désirais, quelque soit leur valeur. Je suis sûre que si Mattel avait sorti une Barbie en cristal, ma mère me l’aurait achetée immédiatement. Je suivais de nombreux cours en dehors de l’école, danse, chant, violon, piano, et mon niveau dans chacune de ces disciplines se montrait plus que satisfaisant. A l’école, mes copines se pressaient pour me brosser les cheveux que la blondeur platine fascinait, et les garçons étaient tous amoureux de moi. Plus tard au début du collège, je devenais très vite celle que chacun voulait fréquenter, grâce à ma beauté, mais aussi à la fortune de mes parents qui me permettait d’organiser de grandes fêtes. Avec des magiciens et des clowns, attention ! Plus tard, mes petites réceptions sont devenues moins bonnes enfants, avec musiques rock, alcool et parfois drogue. J’étais LA fille populaire. Vous voyez, ma vie était parfaite. Y’a juste une ombre au tableau.
Tous les étés, je partais avec mes parents dans notre maison de campagne près de Bayonne, dans le Sud-ouest de la France, où nous retrouvions le reste de la famille ainsi qu’un vieil ami d’enfance, Alexandre. La dernière année où je le vis, mon changement de comportement le surpris. Il me trouvait superficielle, puérile, narcissique et supérieure. A vrai dire, j’ai toujours eu un complexe de supériorité, et je le reconnais. Cependant, ses critiques me blessèrent profondément. Le lendemain après-midi, je partis sur la falaise, un lieu que je chérissais pour son incroyable vue avec comme seul compagnon une bouteille d’alcool. N’ayant pas mangé, celui-ci m’enleva rapidement toute inhibition, et lorsqu’Alexandre m’appela pour essayer de réparer les morceaux, j’alignais à peine trois mots. Ou cinq, genre « Je suis sur la falaise. ». Bien sûr, il arriva complètement paniqué, des scénarios catastrophes plein la tête, alors que moi je me mis juste sur mes pattes tant bien que mal et je lui proposai de danser. J’avais vraiment trop bu. Je l’attrapai par le bras, me laissant tourner, et puis… plus de sol. Nous tombâmes. L’eau m’heurta, tandis que pour lui ce fut les rochers. Pendant qu’il succombait, je n’arrêtais pas de le supplier de rester en vie, et la dernière chose que je lui dis ce fut « Si tu vois une lumière blanche, fuis, fuis, accroche-toi à la vie ! ». Oui, la dernière chose que lui dis fut une mauvaise reprise d’un dialogue de Naruto.
J’eus juste une jambe cassée, et beaucoup de remords. A la rentrée, personne ne remarqua le changement qui s’était opéré en moi, mais j’avais mal. Alors je trouvai une solution pour aller mieux, au début douce puis dure : la drogue. Je vous ai déjà dit qu’il m’était arrivé d’en consommer durant des fêtes, alors je savais où en trouver. Très vite, je dérapai, j’en pris de plus en plus souvent, et un jour, ce fut irrémédiable. Certes, je savais quelle dose était trop forte pour moi. Certes, j’étais consciente qu’elle allait me tuer. Certes, je l’ai prise. Mais ce n’était pas du tout pour me supprimer !
Le problème, c’est que « là-haut », ils n’arrivent pas à comprendre. D’après ce que j’ai compris, nous repartons dans un nouveau corps immédiatement après notre mort, sauf en cas d’EViV, Extinction de Vie Volontaire, ou comment ne pas dire suicide. Nous devons rester morts-vivants quelques temps, jusqu’à ce que nous ayons mieux réfléchi à nos actes, car si nous nous réincarnions tout de suite nous risquerions d’être trop fragiles psychologiquement et de faire la même erreur, et patati et patata. Vraiment casse-pieds. N’allez pas croire que c’est un beau et parfait homme nommé Dieu, ou autre entité, qui est venu m’expliquer tout ça ! Après mon décès, j’étais restée à veiller près de mon corps, lorsqu’une fille un peu plus jeune que moi, aussi EViV, débarqua et m’annonça avec un grand sourire que j’étais morte. Apparemment, personne ne s’occupe de « l’ordre cosmique », donc pour ce genre de problème, ce sont ceux qui ont précédé qui doivent présenter le schmilblick aux suivants. La prochaine fois, je devrai m’en occuper.
Je ne sais pas vraiment comment je dois « réfléchir à mes actes ». D’abord, nul ne me voit, à part une personne. Selon à quel point ils m’ont connu, je suis plus ou moins invisible, sans être inexistante. Par exemple, si ma mère me croise dans la rue, elle ne me remarquera pas, mais râlera si je la bouscule. Il y a juste Esmée. Elle était venue à mon enterrement, même si je ne la connaissais pas vraiment. Je m’étais mise à l’écart, pour ne pas voir mes parents pleurer, et elle m’avait m’aperçue. Pendant la cérémonie, elle s’était approchée, m’avait parlé. Je la côtoie depuis des mois maintenant. Esmée a plutôt bien compris la situation, aussi singulière soit-elle.
C’est une artiste. Elle a même peint un tableau de moi où je devais ressembler à un ange, car c’est comme cela qu’elle me considère ; j’ai de grandes ailes dessus, et un collier que j’ai créé moi-même, étant passionnée par la confection de bijoux de mon vivant.
La mort me mène de surprises en surprises, désormais je dois affronter d’étranges sentiments… Je crois bien que je l’aime. Mais c’est impossible, cela ne mènerait à rien ! Peut-on seulement aimer bien que l’on soit morte ?

>>956 mots

Participation n°2

Citation :: Hélénia est une elfe déterminée, intelligente mais cruellement naïve et susceptible. Voici son histoire :

Hélénia est née dans une famille pour ainsi dire normale. Ses deux parents étaient en vie, ils s’aimaient. Tout débutait pour que sa vie soit également normale. Elle était fille unique mais très proche de ses voisins qui eux avaient cinq enfants. Elle eut une enfance tranquille et très ordinaire, jusqu’au jour de ses 8ans* où l’Invasion eut lieu. Des milliers, des milliards d’hommes venus de nul-part qui envahirent la terre des elfes. Ils étaient tous en armure, se ressemblaient tous, avaient tous la même idée : devenir les propriétaires de cette magnifique terre. Hélénia fut chassée de sa maison, son père mourut au combat et sa mère fut très gravement blessée, elle mourut peu de temps après la fuite des elfes. Le voisin, Gedjyl, fort et musclé, prit le commandement du village. Il emmena tout le monde vers l’Ouest, vers la côte. La plupart des elfes furent sauvés en fuyant dans cette direction.
Arrivés au bord de la terre, là où commence le règne de l’eau, les elfes montèrent dans de petites embarcations. Il ne leur fallut pas très longtemps pour découvrir une nouvelle terre, de l’autre côté de la mer. Elle était recouverte d’arbres, c’était une excellente cachette. Tous les elfes débarquèrent donc en ce nouvel endroit qui leur offrait une nouvelle vie.
Hélénia pleura durant des jours et des nuits la perte de ses deux parents. Et lorsqu’elle retrouva le goût de la vie, elle sortit enfin de chez elle et vit que les elfes avaient totalement aménagé la forêt. Ils habitaient dans de petites huttes construites dans les arbres ou à même le sol.
Elle commença à aller à l’école dans les jours suivant. C’était une petite école formée de très peu d’élèves, mais on refusait de laisser nos enfants illettrés ou mal enseignés. Elle y apprit le passé de sa race, de sa terre, la vie de Merry Wonderl*², et beaucoup d’autres choses. Ce n’est qu’à l’adolescence, qu’elle commença à avoir des idées révolutionnaires.
Au début, ses idées consistaient simplement à faire fuir les hommes des terres de l’Ouest. Ensuite, elle commença à penser à rallier des elfes à elle et à ses idées. Puis, la guerre, une grande guerre, s’imposa à son esprit comme incontournable.
Durant la période entre son adolescence et son âge adulte, elle fit des milliers ou peut-être des millions de débats devant d’autres elfes, elle démontra son point de vue à tous les elfes qu’elle rencontrait dans la forêt, nous avons retrouvé un extrait de l’un de ses discours les plus important :
« Chers amis, chers camarades, chers elfes. J’irai droit au but : il faut chasser les hommes de notre terre. Chacun d’entre vous sait, connait la terreur qu’il nous a fallut endurer lorsque eux-mêmes nous ont fait fuir. Vous connaissez cette peur constante, vous vous souvenez de la tristesse lorsque vous avez perdu un proche, un enfant, un mari, un ami, un voisin, une femme, un frère, une sœur. Vous vous rappelez tous l’horreur qu’ils nous ont fait subir. Mais, vous rappelez-vous de votre maison ? De la vue que vous aviez depuis votre fenêtre ? Vous rappelez-vous la première chose que vous faisiez lorsque vous rentriez le soir chez vous ? Vous rappelez-vous de la vie que vous aviez avant ? Avant l’Invasion ? Qu’y avait-il avant l’Invasion ? Personne ne s’en souvient, ou très peu. Et je me bats, pour vous, pour retrouver cette ancienne vie, une vie qui nous manque, à tous.
Regardez-vous ! Chacun d’entre vous a pris goût à la sauvagerie ! Mais, qu’est-ce que c’est ? Vous détruisez la forêt à force de construire des cabanes ! Vous mangez ce qui vous tombe sous la main sans faire attention ! Peut-être que cet écureuil est en voix d’extinction depuis que l’on est arrivé ici. A force de vouloir survivre, nous tuons les autres espèces !
Sur le continent de l’Est, tout était différent. Nous connaissions le nombre exact d’animaux de chaque espèce, nous savions quel animal nous pouvions tuer et manger sans crainte de tuer son espèce entière.
Avant, nous étions civilisés. Aujourd’hui, nous ressemblons à des bêtes. Nous pouvons nous démarquer de ce rôle que les hommes nous ont fait endosser. Nous devons leur montrer que nous ne sommes pas des animaux sauvages et que nous aussi, nous pouvons êtres civilisés et que nous savons nous battre ! Parce que nous allons nous battre, jusqu’à la mort s’il le faut, mais nous nous battrons pour récupérer ce qui nous appartient ! »
Ce discours fut le plus important de la carrière d’Hélénia. C’est celui qui réveilla le plus d’elfes. C’est celui qui lui permit de prendre le pouvoir et d’emmener toute sa race à la lisière de la forêt, près à prendre le cap sur leurs terres.
Le cinquième jour du mois de juin, les elfes arrivèrent sur la côte du continent de l’Est. Ils étaient tous près, armés, préparés à la magie. La magie. Leur force. Ils n’avaient pas le nombre de combattants nécessaire pour battre les hommes à un combat franc et légal, mais ils avaient l’effet de surprise, la connaissance de la carte et la magie.
« Nous irons vers la capitale en premier. Il nous faut passer le plus loin possible des villes et villages humains. Nous voulons créer un effet de surprise. L’un des notre ira dans la ville voisine se renseigner auprès des humains sur la capitale, mais il faut le faire très discrètement. »
Gedjyl fut désigné pour partir à la foire aux renseignements. Il apprit tout ce qu’Hélénia lui avait demandé d’apprendre ; elle se situait vers le Nord, sa défense n’avait pas de faille (elle disposait de ressources nécessaires en cas de siège, un fleuve la traversait, elle était dotée de puissantes murailles, et possédait un nombre incalculable d’archer et guetteur en haut de ses tours) et, elle était la ville la plus peuplée, environ 1000 habitants dont la majorité étaient des gardes ou des marchands.
Il fallut dix jours aux elfes pour atteindre la capitale. Hélénia avait déjà établi un plan pour entrer à l’intérieur et l’envahir ; ils passeraient par le fleuve. La nuit qui précédait la Revanche, Hélénia fut réveillée par un chat, un grand chat. Elle essaya de le chasser, mais le chat la mordit. Elle se sentit soudain très mal dans sa peau. Elle regarda ses mains, elles devenaient petites, et poilues. Des oreilles poussaient sur le haut de son crâne. Elle se transformait en chat.
« Mais ? Qu’as-tu fait Chat ? Pourquoi m’as-tu mordu ? Pourquoi moi ? »
Le chat partit en courant. Elle ne le revit que beaucoup plus tard.
Au matin, tous étaient près pour la Revanche des elfes. Sauf Hélénia. Tout le monde la cherchait, personne ne la trouvait, il y avait juste un grand chat, au milieu du camp qui n’arrêtait pas de miauler. Hélénia était en colère, le Chat avait détruit son plan pour sauver les elfes. Qu’allaient dire les siens maintenant ?
« A oui, d’accord, elle nous dit à tous de nous battre pour reprendre notre terre, et c’est elle qui se dégonfle avant la bataille ! »
Et, qu’allait-elle devenir dans ce corps de chat ?

Hélénia resta Chat Garou jusqu’à la fin de sa vie, celle-ci fut d’ailleurs courte, elle aurait voulu aider les siens à sauver sa terre, mais l’eau lui inspirait un profond dégoût et il était impossible d’entrer dans la cité par un autre endroit que le fleuve. Elle finit sa vie lors d’une chasse, un grand sanglier lui tomba dessus alors qu’elle ne métrisait pas encore tout-à-fait son nouveau corps de chat. Aujourd’hui, elle est donc au paradis et a retrouvé son apparence initiale.

>>1299 mots

Merci de ne pas poster avant délibération du jury Wink

Les résultats en sachant que la rédaction une est faite par les Tyrans et que la deuxième est celle des Chats-Garoux.

Avec quatre voix contre une et une abstention...

Le texte des Tyrans l'emporte !

Bravo aux deux champions =D

Les explications anonymes du jury :

Spoiler:

Félicitations, Sei, un texte intéressant Very Happy

! (tu retrouveras facilement mon commentaire parmi les autres, je pense ^^)

Bravo aussi à Cam's ^^

Félicitation Sei! Encore une victoire des tyrans! Wink

(pas juste :p)

Bravo à vous deux, avec une mention spéciale pour Sei =)

Didjy a écrit:: et que la deuxième est celle des Vardens.

J'aurai pourtant cru que c'était les Chat-Garoux qui avait perdu Razz

...Pas grave c'est les Vardens Smile

Bravo aux Tyrans l'histoire était moins tiré par les cheveux je trouve, mais j'ai bien aimé celle des Vardens Laughing

Oups

On va pas en faire tout un plat (a)

Bravo Sei Wink

Sahagiel a écrit:: (tu retrouveras facilement mon commentaire parmi les autres, je pense ^^)

Arf, j'aurais dû deviner que tu allais voter pour le second texte, je me sens trahie =' Moi qui croyais que je n'avais pas besoin de te corrompre avec des cookies comme les autres!

Merci, et bravo à Cam's aussi =)

Félicitations Sei Smile

! Bravo aussi à Cam's =P

Cixi > Pas juste, pas juste... Les meilleurs gagnent, c'est tout Cool

Félicitations aux Tyrans!

Félicitation Sei!

Du très beau travail.

P.S. Pas difficile de retrouver le commentaire de Saha ^^

Un grAAAAnd Bravo à Sei, très bon texte, je l'ai également apprécié Wink

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