Combat Individuel : 1 au 7 mai [Chats-Garoux vs Ombres]

Et voici les productions :

Chats Garoux :


La vengeance du papier
Chapitre 1: Un achat pas comme les autres...


J'en avais marre de me faire traiter de tout les noms au collège. Et étant que c'est ma deuxième année en 4ème là-bas, je suis sûr qu'il vont me remettre la deuxième couche par dessus. C'est une chose que j'appréhende le plus le jour de la rentrée. Heureusement, j'avais la tête ailleurs, et il me manquait ce fichu agenda. D'ailleurs sur ce sujet, toutes les grandes surfaces en avait plus en stock, y compris dans les rayonnages qu'ils avaient fait, que dans les rayons normales. Résultat, aucun agenda pour l'instant, ça va être encore super des la rentrée. Quoique, c'était sans compter de tomber sur une boutique assez étrange.
<<-Bonjour jeune homme! En quoi puis-je t'aider? Lança le responsable, derrière sa caisse.>>
Cette homme était assez étrange, rien qu'à la façon dont il se tenait sur caisse, et au ton auquel il avait utilisé pour entamer la conversion.
<<- Bah...Etant que dans quelques jours, ça sera la rentrée, j'aimerais bien avoir un agenda, si vous en avez...
- Je vois, je vois...Je vais jeter un oeil au magasin si j'ai ça...En stock épuisé... Fit-il dernièrement, en lâchant un sourire sinique>>
Pendant que le responsable cherchait l'objet en question, je ressentais une atmosphère étrange dans la boutique. j'avais même l'impression de ressentir comme des esprits, volant tout autour de moi, et même presque de m'épiait. De quoi avoir plus que froid dans le dos. D'un seul coup, ces sensations désagréable retombèrent d'un coup, puis légèrement, à l'arrivé du gars.
<<- T'as de la chance, il m'en restait un dans la réserve.>>
L'agenda avait une décoration digne d'une agenda classe. Il y avait des flammes un peu partout avec un fond rouge sur la couverture, ainsi qu'une silhouette su corps entier d'un démon, celui de Satan sans doute.
<<- Il coûte combien celui que vous avez dans les mains?
- Vu que t'es assez jeune et que je suis sympa, je te le fais à 5 euros.
- 5 euros? Lançais-je d'un regard surpris. Mais c'est pas possible, je suis sûr qu'il vaut moins cher!
- Certes, mais! Tu peux faire plein choses comme écrire tes devoirs et rendez-vous à l'avance, mais aussi tes rendez-vous imprévus, au dernier moment, et peut très bien te servir de défouloir sur les personnes que tu détestes, et j'en passe...
- Je veux bien le prendre, mais pas au-dessus de 3 euros 50.
- Ok. si monsieur veut faire des affaires, qu'il sache je ne le descend pas en dessous de 5 euros.
- Et moi, je ne changerais pas ma propostion.>>
Le caissier se mordilla les lèvres, puis baisser la tête un court instant, avant de la relever.
<<- 4 euros, ma seule offre que je peux faire.>>
J'hésita un pendant un petit moment. C'était soit je l'avais et je pouvais être peinard avec cette histoire d'abord, soit je l'avais pas et le niveau de ma réputation allait en prendre encore un peu plus. Je ne pouvais rien faire d'autre que d'accepter cette offre.
<<- C'est d'accord, je le prend à 4 euros.>>
Je lui donna la monnaie qui va avec, et je commençais à prendre l'agenda qu'il me tendais, jusqu'à ce qu'il me l'éloigna de ma main, et ajouta:
<<- Un petit conseil, fait gaffe de pas en abuser.
- Et pourquoi ça?
- Toi seul saura ce qui se passera, si tu le fais un peu trop souvent...Dit-il dernièrement, avec ce dernier sourire toujours sinique qu'il lâcha, avant de disparaître dans la réserve.>>
Puis, cette sensation désagréable revient à la charge, avec plus d'intensité. Cela devenait trop bizzare et inquiètant, il fallait que l'endroit le plus rapidement.


Après une sortie rapide fait en troisième vitesse à cause de l'atmosphère irrationelle, et une moquerie qui en valait la peine, par des fille assez agées (genre filles de Troisième au collège), je décidais de feuilleter cette agenda, pour voir ce qu'il avait vraiment de particulier. A première vue, puis pour le reste des pages, il n'y avait rien de particulier. J'ai décidé rentrer chez moi, écrire l'impensable pour une fin des vacances d'été, et d'un début du mois de Septembre. Chose que je me suis empressé de faire dans ma chambre, avec comme notes écrit pour le jour de la rentrée:
Erreur de timing, concernant le jour de la rentrée. Début des cours reporté le 15 septembre.

Après avoir écrit ce qui me pensais sortir tout droit de l'imaginaire, je vis pendant un court instant une légère lueur s'éclaira à l'endroit où j'avais écrit cette phrase, à l'instant même. Puis plus rien.
Je me suis dit: <<C'est pas possible, il doit y avoir un truc...>>. Après avoir regardé maintes fois l'agenda sous toutes les coutures, je me disait que ça devait être l'encre qui n'avait pas dût sécher, et que ça a brillé avec la lampe du bureau. Cependant, j'avais une légère impression que plus rien ne se passerait comme avant. Une légère impression dont je commençais déjà à espérer et à sourire. Espèrons que cela marchera...

Ombres :

Claquant fermement la porte de ma vieille voiture, celle-ci menaçant de se décrocher à cet instant, je soupirai. Enfin une journée terminée, quoique tardivement, mais quel plaisir d’être de retour chez soi. Le travail dans la pharmaceutique, cela ne me réussissait pas autant que je l’aurais pensé au moment où j’ai commencé ce boulot. J’avais, à l’époque, besoin de tunes afin de payer le loyer que je partageais avec ma copine, qui depuis ce temps et devenu ma femme. Et oui…avec Hélène, c’est une longue histoire d’amour. Déjà 14 ans que nous sommes ensemble, d’un autre côté, nous sommes sortis lorsque nous en avions 15. Ma première copine, et ma femme… Mais vu l’amour que l’on se partage, cela ne m’étonne pas trop. Il y a juste eu un léger souci, ou un jour, je l’ai trompé avec une autre, il y a bien longtemps, j’ai cru que j’allais mourir ce jour là, et pourtant, j’en suis rescapé ! En bref, aujourd’hui, c’est la routine.
Enervé par cette bagnole qui faisait des siennes, j’envoyai un violent coup de pied dans le pneu : le rétroviseur rendit l’âme. Décidant de la laisser agoniser là jusqu’à ce qu’elle finisse d’expirer, je me dirigeai à pas nonchalants vers la boîte aux lettres, mallette à la main. Glissant la clef dans la serrure, la porte miniature s’ouvrit, il y eut tellement de courriel que les lettres tombèrent par terre, pile poil dans la flaque d’eau. Bien heureusement, seuls les magazines et publicités inintéressantes avaient décidés de piquer un petit plongeon. Les ramassant, je jetai un rapide coup d’œil à tout ce bordel : des factures, impôts, tracts superflus, carte postale de la belle-mère. Bref, que du malheur… Et pourtant, dans ce tas de papiers dignes de rejoindre les bûches de ma cheminée, une petite lettre discrète attira mon attention. Il n’y avait ni nom, ni timbre, ni adresse écrite sur sa face, quelqu’un était venu directement la poster. Désespéré par ce comportement crétin, je biaisai vers l’entrée de cette maison qui était la mienne. Cependant, je m’arrêtais juste devant la porte. Une hésitation me retenait à rentrer chez moi, un danger me guettait. Ma femme en elle-même était une véritable furie lorsqu’elle le voulait, mais je n’y peux rien, et c’est comme ça. Elle allait certainement vérifier si je n’avais pas de trace de rouge à lèvres sur ma cravate ou qu’aucun mot doux n’avait été glissé dans ma mallette. Je me souviens d’un jour où elle m’avait tout un cinéma lorsqu’elle découvrit un léger parfum de jasmin sur moi, ce qui n’était pas mon parfum. J’avais beau lui répondre que j’avais été dans un agréable restaurant asiatique où l’atmosphère avait été très parfumée va-t-on dire. Cette histoire a terminée en hurlements, elle a menacé de suicider s’il y en avait une autre que moi, et elle a brisé toute la vaisselle au sol, et au passage le beau vase que m’avait offert une amie, avec qui j’ai rapidement perdu contact. Alors, je lui promis qu’il ne s’était rien passé, et qu’elle était la seule que j’aimais, pour finir, je l’ai emmené au cinéma.
Après un dernier soupir, je fis pivoter la poignée grinçante de la porte et pénétra à l’intérieur de la maison. Raclant mes chaussures sur le rêche paillasson, je déposai ma valise de travail près du placard, et qu’elle y reste ! Ne prenant même pas la peine de laisser choir ma veste sur un cintre, je m’avançai au cœur de la petite maisonnée jusqu’à mon fauteuil dans lequel je m’alanguis à en mourir. Balançant toutes les missives inutiles sur la table devant moi – celle de la belle mère glissa à terre et se perdit malheureusement sous le fauteuil, mourir sous une couche de poussière accumulée au fil des temps – je gardai néanmoins celle sans nom inscrit. La faisant tourner entre mes doigts, je l’examinai sous toutes ses coutures. Légère, elle ne devait rien contenir de plus qu’un feuillet. Une publicité, certainement… Puis, je me décidai à ouvrir cette boîte de Pandore… Déchirant l’enveloppe sans précipitation, il se découvrit deux feuilles à l’intérieur : une verte pâle et une blanche. Etonné, je pinçai la verte entre mon index et mon majeur, reposant le reste à part, par terre. Puis, je la dépliai, par ailleurs, elle l’était très mal… Alors, je découvris qu’il s’agissait…d’un banal poème !

Regarde en face le soleil,
Profite, heure de bonté.
Les papillons fleurs vermeilles
Trompent, heure de sérénité.

On entend chanter les craves,
Luxe, ures sauvages dans les prés,
Emblavés par le brave
Père, verts comme peinturlurés.


C’était fait exprès ou alors… Cela me paraissait trop gros. Je retournais la feuille où avait été griffonné un minuscule « avoue ». A cet instant, Hélène déboula, faisant secouer les longs cheveux bruns dans l’air.
- Oh mon chouchou !! s’écria-t-elle d’une voix joyeuse. Tu es de retour ! Tu m’as tellement manqué, j’ai cru que tu m’avais abandonné ! Mais tu ne ferais jamais ça…n’est ce pas ?
- Mais non ma chérie, ne t’inquiète pas, je t’aime trop, tu le sais bien… la rassurai-je, en me tournant vers elle, affichant mon plus beau sourire.
Puis, son regard perçant s’abattu soudainement sur la feuille verte qu’elle prit comme cible tandis qu’elle s’accouda contre le dos du fauteuil. Soudainement, sa voix prit un autre ton…
- C’est quoi « ça » ?! s’indigna-t-elle en désignant la lettre.
- Une erreur de facteur, certainement…
Alors, elle se releva soudainement et son visage vira soudainement à l’écarlate. Je pris alors l’instinct de préparer mes tympans à un choc de 150 décibels.
- ENCORE UNE FEMME C’EST CA !! POURQUOI ME CACHES-TU DES CHOSES, A MOI…hein ?!! Pourquoi…pourquoi moi !? JE VAIS M’EN ALLER, RETOURNER CHEZ MA MERE !! ET JE MOURRAIS SEULE, COMME TU LE DESIRES !
- Tu n’as qu’à la lire si tu ne me crois pas… lui dis-je en lui tendant le papier.
Me dardant hargneusement avec ses yeux aux pupilles aussi grises que du brouillard, elle m’arracha la feuille des mains, la froissant davantage au passage. Puis, elle le lut en entier, sourcils froncés, déjà prête à répliquer.
- Et…qui t’a envoyé ceci… ?
- Je ne sais pas justement, mais vu l’écriture, ça doit être un gamin qui s’est trompé de boîte aux lettres pour la fête des mères. Au pire, une grand-mère sénile.
- Pourquoi une mamie t’enverrait donc une lettre ? Tu fais du gringue chez les vieilles ? répliqua-t-elle sèchement.
- Mais non ! Je t’assure !
Ces sourcils se décontractèrent, ses yeux fixés, faisant dérouler les mots sous son regard qui aurait pû brûler la feuille.
- C’est quoi…des ures ? me demanda-t-elle perplexe.
- Des bœufs sauvages, lui répondis-je en me ramenant aux factures, décidant de laisser cacher et la suite de la lettre et la carte de sa mère.
Soulagée, elle jeta la feuille par terre et retourna à la cuisine, en remuant ses cuisses tel un mannequin.
« Heureusement…elle n’a rien vu… »
Ne désirant prendre le risque d’être découvert à nouveau, je préférais glisser la suite de la lettre dans ma veste pour la lire plus tard. Néanmoins, j’étais totalement perdu dans mes pensées. Qui avait pu m’envoyer cette lettre ? Malheureusement pas un môme, c’était prémédité, c’était tellement irrécusable.
- Tu ne sais pas où est le disque de Beethoven ? m’arracha Hélène.
- De « pète au vent » ?? demandai-je, étonné, n’ayant pas entendu, englouti dans mes idées.
- Beethoven ! B-E-E-T-H-O-V-E-N ! me répéta-t-elle d’une voix plus aigre, ressemblant davantage à une harpie qu’à celle d’une jeune femme de bonne famille.
- Ah…euh…non… bredouillai-je, déconcerté.
Puis, je me dégageai de mon fauteuil, gravissant les premières marches de l’escalier.
- Tu vas où comme ça ? me retient-elle.
- J’ai le droit d’aller me changer tout de même ?
Alors, confuse, elle ne répondit pas, fouettant à plus grands coups la crème qu’elle accommodait pour le dîner. Arrivé dans ma chambre, je pris soin de fermer la porte à clef et tant pis si Hélène me passait un savon par la suite. Je sortis le second papier et l’ouvrit. Celui-ci était blanc, un coin avait été grignoté par quelque chose, un cobaye certainement. Il était froissé à de nombreux endroits comme mal manipulé. Le mot n’était pas le même, minuscule, il s’agissait cette fois de quelque chose de personnel, un petit texte qui me concernait.

La vie est belle ? Tu arrives toujours à entendre les oiseaux chanter ou Hélène t’en empêche ? Crois-moi, même si les années ont passées, je suis toujours là… Et jamais je n’abandonnerai pas bataille. T’inquiète…ma vengeance sera terrible ! <3

Non… elle était de retour… Cette écriture n’était pas anodine à mes yeux. Je la connaissais plus que bien, car j’y ai un temps été confronté. Comment était-elle ressortie ici, dans ma vie ? Mais non, c’est trop bête… Un papier ne peut donner une vengeance, surtout pas celui-là. Et pourtant, qu’en savais-je ?...



Merci de ne pas poster dans ce topic avant délibération du jury

Je n'ai aimé aucun des deux textes, mais bravo aux participants tout de même =)

Sahagiel a écrit:

Je n'ai aimé aucun des deux textes, mais bravo aux participants tout de même =)

C'est direct X)

Félicitation aux deux clans, particulièrement à Ielenna

Sahagiel a écrit:

Je n'ai aimé aucun des deux textes, mais bravo aux participants tout de même =)

Pareil x)


Félicitions à Ielenna quand même, et à Maxiaraust =P

En étant juré , je peux vous dire que ça a été très difficile de choisir t'en les deux textes été excellents mais celui des ombres été un tout petit peu mieux que celui des chat-garous.

Bravo au deux clans et aux auteurs de ces passages .

lorya a écrit:

mais celui des ombres été un tout petit peu mieux que celui des ombres.

?
De celui des Chats-Garoux tu veux dire >.<.

Sinon je suis d'accord que en tant qu'arbitre mon choix a été difficile! Les deux textes étaient excellents...

Bravo a Ielenna et Maxiaraust!

Donc on peut remarquer que "arbitre" n'est pas un argument pour dire que ces textes sont excellents ou non ^^

Perso, j'ai aussi hésité, mais pour trouver le moins mauvais =)

Enjoy, ne le prenez pas mal, Champions, ce ne doit pas être facile d'écrire un texte qui tiennent la route avec un délai aussi court

Neiko a écrit:

Donc on peut remarquer que "arbitre" n'est pas un argument pour dire que ces textes sont excellents ou non ^^

Bien sûr que non :/

Les arbitres existent pour déterminer un vainqueur, ça n'a jamais été un gage d'excellence =p



Bravo à vous deux sinon ^^

Oui, je n'ai pas du tout été satisfaite de mon texte, vraiment pas même... T.T Mais bon, j'avais qu'un soir, pour travailler tout ça... Maître Saha si vous voulez bien mon fouetter pour m'expier de mon mal je vous prie !! T.T