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 Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]

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Belgarion
Sahagiel
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MessageSujet: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeDim 16 Mar 2008 - 17:19

Nous entamons une nouvelle phase de combats, qui opposera les Chats-Garoux aux Vardens.

Modérateurs de groupe et dragonniers, annoncez sans tarder vos champions -mp-, qu'ils s'affrontent autour d'une joute verbale, dont le sujet sera annoncé dés les champions choisis !

Acérez vos paroles !
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 0:10

Les champions désignés par les clans se nomment :

- Dark_Wolf, représentant des Vardens
- Belgarion, représentant des Chats-Garoux

Vous devrez donc vous affronter autour du thème suivant :


Entre la mort de la mère de Bambi et celle de père de Simba, laquelle fut la plus triste ?

Note : nous parlons bien sûr des films disney !

Comme tout le monde n'a pas forcément vu Bambi ou le Roi Lion, voici les séquences Wink :



et par ici pour Mufasa

Etant le plus avancé dans l'ordre alphabétique, Belgarion entamera la joute !
Vous aurez le droit à cinq réponses chacun pour soutenir votre position.

Bonne chance Very Happy !
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Belgarion


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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 23:24

Bonjour Mesdames, Messieurs !

Je vais donc répondre, avec mon camarade Varden, à la question « Entre la mort de la mère de Bambi et celle de père de Simba, laquelle fut la plus triste ? »

Tout d'abord, je souhaite une bonne chance à mon adversaire, qui en aura grand besoin vu ce que je vais lui mettre dans les dents ... J'espère qu'il se battra du mieux qu'il pourra pour qu'il n'ait pas trop honte de lui-même. Donc, bonne chance à lui !
Pour moi, la mort la plus triste entre celle de la mère de Bambi et celle du père de Simba est forcement celle de ce dernier.


Pour commencer, retraçons la scène de la mort de la mère de Bambi.

La mère de Bambi, digne biche de son état, meurt fatalement d'une balle tirée par un vil chasseur. Une balle ? Peut-être plus en fait, sachant que nous ne voyons pas exactement comment elle meurt.
Bambi quant à lui, réussit à s'échapper en gambadant telle une furie, dans la prairie enneigée alors que les premières pousses d'herbes du printemps parsèment la contrée.

Le fait de ne pas voir la mère mourir diminue l'impact visuel des spectateurs, selon moi.
Nous ne sommes pas sûrs, que celle-ci est bien morte, et de quelles manières elle l'est. En effet, sa mort fut douce et rapide, par une balle. De plus, c'est dans l'ordre des choses, la chaîne alimentaire ramenant la mère à son état de proie. Certes, sa mort est tragique, et douloureuse, mais logique, et parfaitement compréhensible, sa vie étant perpétuellement menacée du fait de sa condition. De même, Bambi, après la mort de sa mère retrouve son père, alors que le faon la cherche. Bambi ne reste donc pas seul longtemps, son père l'éduquant à son tour. Même si sa mère est morte, il lui reste son père.

Maintenant, retraçons la scène de la mort de Mufasa, le père de Simba.

Le père de Simba, meurt achevé tout d'abord, par un troupeau de gnous, alors que son frère, l'impitoyable et sadique Scar, assoiffé de pouvoir, l'y poussa. Dans cette scène, Simba attendait une « surprise » par Scar, heureux comme tout, alors qu'il mettait son plan machiavélique en place.
Aidé de ses acolytes, les hyènes sournoises, les gnous devant celles-ci, affolés, foncèrent dans un galop effreiné sur Simba. Scar, tapis dans les rochers, à l'affut, courut prévenir Mufasa, le courageux et noble père de Simba. Mufasa, contempla l'horreur, son fils étant prêt à se faire piétiner à mort par la charge des gnous. Il s'empressa de voler à son secours, bravant mille périls, affrontant le vent et la tempête, pour sauver son fils. Il réussit avec exploits, n'écoutant que son cœur et son courage, pour sauver son cher fils, impuissant. Mais, par malheur, alors qu'il demandait de l'aide, il fut trahi par le vil et perfide Scar, qui le précipita dans le ravin. Mufasa trépassa déjà par la chute, mais encore après, sous les coups de sabots des gnous.
Après le passage de ces herbivores, innocents dans la mort de Mufasa, Simba rejoignit son père.
La musique de ce passage, larmoyante, qui remue jusqu'au tréfonds de l'âme, nous retourne le cœur, les larmes perlant le long de nos paupières. Mais l'arrivée de Simba à côté de son père, mort, fait atteindre l'intensité émotionnelle de la scène à son paroxysme.
Il l'appelle tant de fois « Papa, papa ... Papa, allez, réveille-toi, Papa ... ». Notre tristesse grandissant à chaque mot, car nous, spectateurs de la scène, connaissons déjà l'issue fatale. Mais, le plus tragique dans l'histoire est lorsque Simba passe sa tête sous le bras de Mufasa, ce qu'il faisait chaque matin tout au long de sa jeunesse. Là, il comprit. « NONNN » cria t-il ... « NOONNNN !! ». Nous, spectateurs, partageons son chagrin, nos larmes tombant le long de nos joues. Son père, noble, courageux et juste, mort à cause de la trahison de son frère. Le plus tragique, c'est que Simba l'ignore, et pense que c'est sa faute, qu'il porte l'entière responsabilité de la disparition de son père.
Le plus dur, sous cette musique, c'est lorsque c'est au tour de Scar, de rejoindre Simba, lionceau seul, sans son père comme idéal, pleurant à chaudes larmes. Scar rejette la faute sur Simba : « Simba, mais qu'est ce que tu as fait ... », jouant de la scène, alors qu'au fond de lui, il est heureux. Simba essaye de s'expliquer, mais Scar le rejette, l'obligeant presque à s'exiler : « Pars, Simba, pars ... Et ne reviens jamais ! ». Simba l'écoutant, car pour lui, Scar est son oncle adoré. Après le départ de Simba, Scar, reprenant une attitude hautaine, donna l'ordre aux hyènes de tuer Simba. Elles échouèrent et Simba s'enfonça dans le plus profond du désert ...


Pour finir, faisons le parallèle entre les deux morts.

La mère de Bambi meurt sans pour autant que nous, spectateurs, nous la voyions. Mufasa, lui, meurt sous nos yeux ébahis. Le spectateur contemple avec effroi et horreur sa mort, mais pour celle de la mère de Bambi, il ne voit rien, ce qui rend la scène moins triste.
De plus, Mufasa meurt héroïquement, essayant de sauver son fils. La mère de Bambi, meurt en fuyant, ce qui est beaucoup moins héroïque.
La mort de Mufasa fut provoquée par son frère, qui l'a trahi. La mère de Bambi n'est morte que par un chasseur, ce qui est moins choquant.
Simba a pu voir le corps de Mufasa, le toucher, pleurer sur son corps. Le fait de voir le fils avec le père défunt, rend le spectateur encore plus triste, alors que Bambi ne retrouvera jamais le corps de sa mère et n'aura pas à subir cette épreuve, choquante, de rejoindre son parent mort et de se retrouver face à lui.
Pour conclure sur ce paragraphe, Simba se retrouve complètement seul après la mort de son père, Bambi, lui, rejoint le sien. Nous pouvons encore croire que Bambi sera heureux comme ça et s'en sortira. Simba devra, lui, affronter le désert, alors qu'il a déjà subi l'épreuve de voir son père mourir, pour retrouver de nouveaux amis.


Dernière édition par Belgarion le Jeu 20 Mar 2008 - 17:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 4:27

Bonjour à tous. Bonjour Belgarion. Bonjours messieurs et mesdames les juges.

La question qui nous réunit dans cette discussion est celle qui fut d'ores et déjà si souvent énoncée: « Entre la mort de la mère de Bambi et celle du père de Simba, laquelle fut la plus triste ? »

D'abord et avant tout, je tiens à remercier mon cher adversaire Belgarion, dont la peur de la défaite le pousse à la vantardise, pour sa description plus que complète des événements. Son élaboration est certes détaillée, mais beaucoup trop superflue.

Ceci dit, je soutiens fermement que la mort de la mère de Bambi entraîne une tristesse beaucoup plus grande chez le spectateur. Il me serait totalement inutile de ré expliquer les événements, alors j'irai directement à l'argumentation, ce qui est le point de cette discussion.

Je débuterai donc en vous montrant les points évidents, rendant la mort de la mère de Bambi si émouvante, que même mon adversaire a su soulever. Le protagoniste du film nous est présenté lors des premières minutes du film comme un innocent petit faon encore tout nouveau à la vie. Comme tous et chacun le savent bien, à cette âge, la mère est la personne la plus importante. Quiconque aurait à choisir une seule personne avec qui vivre et ce serait cette figure maternelle irremplaçable. Donc, tout cela pour en venir au fait que la mère du jeune Bambi est la personne la plus importante dans la vie de celui-ci.

Arrive alors cette fameuse scène où Bambi et sa mère espèrent paître en paix. L'arrivée du chasseur bouleversera à jamais la vie du jeune faon. Alors que la musique monte en intensité, la crainte monte à la fois chez les deux personnages que chez le spectateur. S'en suit alors une course endiablée pour la survie dans laquelle la mère ne désire qu'un seule chose: protéger son jeune bébé.

La suite, alors que Bambi se croit tiré d'affaire, n'en est que pire. Cette musique de crainte et d'effroi laisse place au choeur qui ne laisse envisager que le pire. Arrive alors le moment le plus bouleversant, celui qui n'a laissé personne indifférent: l'annonce du père à son fils. Dix mots suffisent à totalement détruire le coeur du jeune faon: « Ta mère ne pourra plus jamais être près de toi. » Cette simple phrase nous est lancée tel un couteau dans la poitrine.

Venons en donc au fameux discours de ce très cher Belgarion.

Belgarion a écrit:
Bambi quant à lui, réussit à s'échapper en gambadant telle une furie, dans la prairie enneigée alors que les premières pousses d'herbes du printemps parsèment la contrée.

Le fait de ne pas voir la mère mourir diminue l'impact visuel des spectateurs, selon moi.
Notre cher chat-garou nous illustre d'emblée la profondeur de la scène. Nous assistons à un oxymore, une antithèse, une opposition flagrante du beau et du mal. Alors que les premières herbes du printemps font leur apparition et qu'une neige magique tombe sur le paysage, nous assistons à la plus grande des horreurs: la perte de notre mère. Si même dans ce paysage magnifique le beau devient laid, que reste-t-il alors à apprécier? Le jeune Bambi s'en retrouve dévasté, sans aucun espoir ni raison de tenir à la vie qui se montre finalement sous son vrai jour: injuste et laide.

Pour la seconde affirmation, tu as bel et bien ciblé l'essentiel de cette pensée: « selon moi ». Une opinion n'étant pas universelle, elle ne peut tenir lieu d'argument sûr et fiable. De nombreuses personnes vont trouver ces circonstances bien pire, moi inclus.

Belgarion a écrit:
De même, Bambi, après la mort de sa mère retrouve son père, alors que le faon la cherche. Bambi ne reste donc pas seul longtemps, son père l'éduquant à son tour. Même si sa mère est morte, il lui reste son père.
La solitude... Il en existe plusieurs sortes. Nombreux son ceux qui sont entourés de centaines de personnes, mais qui ne se sentent aucunement "admis" dans le groupe, qui se sentent totalement seuls au fond d'eux. Dans cet ordre d'idée, Bambi retrouve bien évidemment son père, mais que représente-t-il pour lui? En comparaison avec sa mère, il ne représente absolument rien. Sa mère était, comme je l'ai bien assez dit, LA personne la plus importante dans sa vie, quelqu'un d'unique et d'irremplaçable.

Si l'on en vient au Roi Lion, le cas est tout autre. Le jeune Simba perd son père, un héros idolâtré à ses yeux, mais a toujours sa mère et sa meilleure amie Nala. Certes il quitte la terre des lions, mais il n'a jamais perdu tout ce à quoi il tenait, étant donné qu'il retrouvera tous ceux qu'il aime, à l'exception de son père, plus tard dans le film. Dans le cas de Bambi, c'est une époque qui est révolue; une époque qui s'est terminée brusquement et cruellement.

Belgarion a écrit:
La musique de ce passage, larmoyante, qui remue jusqu'au tréfonds de l'âme, nous retourne le cœur, les larmes perlant le long de nos paupières.
Mon cher opposant soulève ici un point fort important: l'ambiance sonore. La succession des événements et des images n'est certes pas suffisante à l'accomplissement d'une scène émouvante, le fond sonore est essentiel. D'ailleurs, je n'aurai absolument rien à redire sur le chef-d'oeuvre musical accomplit par la coopération de Hans Zimmer et de Tim Rice au sein du Roi Lion. Par contre, aussi magnifique et émouvante cette musique puisse paraître, rien ne peut égaler l'intensité qui nous est offerte dans Bambi. La musique nous mettant tout d'abord en confiance, elle s'enchaîne par l'induction d'une crainte montante. S'en suit un choeur dérangeant par sa simplicité et sa tristesse qui nous mène au coup de grâce sonore: le silence. Dès la vue du père, un silence extrêmement lourd pèse sur les spectateurs. Le silence de la mort, accompagné de l'expression de dévastation dans le visage de Bambi, ne peut qu'entraîner une tristesse des plus profondes.

Belgarion a écrit:
De plus, Mufasa meurt héroïquement, essayant de sauver son fils. La mère de Bambi, meurt en fuyant, ce qui est beaucoup moins héroïque.
L'héroïsme ne vient-il pas jouer ici en défaveur de mon adversaire? Mufasa, mourrant de façon héroïque en sauvant la vie de son propre fils donne une raison, un explication valable à la mort de celui-ci. Dans le cas de la mère de Bambi, on assiste à une mort injuste, cruelle, simplement due à la barbarie de l'être humain. Autrement dit, c'est une mort inutile qui ne fait qu'ajouter à l'impuissance du jeune faon.

Belgarion a écrit:
De plus, c'est dans l'ordre des choses, la chaîne alimentaire ramenant la mère à son état de proie. Certes, sa mort est tragique, et douloureuse, mais logique, et parfaitement compréhensible, sa vie étant perpétuellement menacée du fait de sa condition.
Je terminerai avec la réfutation de cette affirmation qui, en fait, n'aide aucunement mon opposant. Nous parlons ici de loi de la nature? C'est exactement le même cas dans Le Roi Lion. Les lions sont des animaux qui vivent en groupes formés d'un mâle et de plusieurs femelles. La rivalité entre les mâles est énorme, rendant impossible la cohabitation. Il est fort courant d'assister à un affrontement mortel entre deux lions. Cette argument ne fait donc aucunement pencher la "balance de la tristesse" d'un côté ou de l'autre étant donné que les deux morts sont parfaitement "naturelles".

Cependant, dans le cas de Bambi, un point ajoute au drame: le destin du jeune faon. Dans Le Roi Lion, le jeune lionceau se sauve de la terre des lions, rendant alors nulle la possibilité qu'un tel destin lui arrive. Dans le cas de Bambi, la mort de sa mère est, par le fait même, une vision de son possible futur. Le jeune faon réalise à cet instant que, tout sa vie, il devra vivre sous la crainte de la mort. Ce sera un lourd fardeau qu'il devra garder jour après jour. Comment ne pas se retrouver atterré par une telle révélation?


Je conclurai donc en vous disant simplement que, si on regarde réellement en profondeur et que l'on écoute vraiment nos sentiments, la mort de la mère de Bambi offre une tristesse beaucoup plus profonde et soudaine que celle offerte par Mufasa.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 21:44

*Esquisse un semblant de sourire aux paroles de Dark_Wolf, avant de fixer les jurés et le public, afin de leur contredire certains points et de rajouter quelques arguments*


Mesdames et Messieurs les juges, Public bien-aimé, certaines paroles de mon adversaire ci-présent sont à revoir, et facilement réfutables.

Tout d'abord, j'aurai cru mon ami Dark_Wolf plus poli, en saluant les Dames en premières plutôt que les hommes, enfin, passons. Reprenons plutôt le débat.


Citation :
D'abord et avant tout, je tiens à remercier mon cher adversaire Belgarion, dont la peur de la défaite le pousse à la vantardise, pour sa description plus que complète des événements. Son élaboration est certes détaillée, mais beaucoup trop superflue

Ne me remercie pas mon cher, je pense que tu aurais fait la même chose à ma place, cependant, le fait que tu critiques l'élaboration de celle-ci n'a rien à voir avec notre débat. Une description n'a pas à être analysée, car elle compose l'histoire de la scène, le déroulement de l'histoire pourrai-je même dire.
La superficialité mène à l'analyse, que j'ai fait ensuite.


Citation :
Comme tous et chacun le savent bien, à cette âge, la mère est la personne la plus importante. Quiconque aurait à choisir une seule personne avec qui vivre et ce serait cette figure maternelle irremplaçable


Je ne peux très cher Juré, Public, que m'exprimer négativement devant cette affirmation. "Comme tous et chacun savent" , "quiconque"montre que mon adversaire met en jeu son opinion à la place des autres, de quel droit ose t-il faire ça ? A t-il le droit de donner son avis à votre place et à la mienne ? Non, je ne crois pas.

Ensuite, pour en revenir à l'histoire, certes la mère est une figure maternelle irremplaçable. Mais qu'en est-il du père ? Dans Bambi, la mère joue le rôle de protecteur, qui donne de l'affection.
Dans le Roi Lion, c'est le père qui tient ce rôle. En effet, qui protège Simba tout au long du film ? Qui lui apprend que ses ancêtres vivent dans le ciel et les regardent afin de les protéger ? Qui lui enseigne comment agir dans la savane ? Qui joue et s'amuse avec lui dans les herbes, à se bagarrer ou à se câliner ? Qui lui apprend à chasser ? C'est le père bien évidemment. La mère occupe un second rôle, nous ne la voyions qu'une seule fois avant la mort de Mufasa, lorsqu'elle donne le bain à Simba.


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Cette image nous montre bien la grande complicité entre Mufasa et Simba.

Je confirme donc, que dans certains films, ce n'est pas la mère qui joue le rôle de figure maternelle, mais bien évidemment le père.
Nous pouvons même nous mettre à la place de Simba et Bambi. Certaines personnes préfèreront leur mère, d'autre leur père. Je pense que peu de personne pourront me contredire là-dessus, à moins qu'ils aient un argument valable.

Je reprends un des arguments de mon collègue afin de montrer qu'il n'est pas très bien expliqué.

Citation :
« Ta mère ne pourra plus jamais être près de toi. » Cette simple phrase nous est lancée tel un couteau dans la poitrine.

En effet, le père annonce cela à son enfant, cependant, nous, spectateurs de ce drame, savons déjà que la mère est morte. Le couteau est dans lancé dans la poitrine de Bambi. Cette phrase est certes, dite par le père, d'une manière peu agréable, mais ne cause pas pour autant de tristesse chez les spectateurs.
Je suppose que c'est ce que mon collègue voulait dire, je reprends donc cette phrase pour vous ré-expliquer d'une meilleure façon.

Mais ce que ce cher Dark_Wolf n'a pas relevé, c'est qu'il se passait exactement la même chose pour Simba. Son père est mort, il est rejeté par son oncle, qui lui annonce la phrase suivante "Qu'est ce que ta mère dira ?".
Il en va de même pour Simba, qui, comparé à Bambi qui n'a perdu que sa mère, perd la confiance de son oncle, a peur d'avoir déçu ses amis et sa mère et perd son père.

Citation :
Nous assistons à un oxymore, une antithèse, une opposition flagrante du beau et du mal. Alors que les premières herbes du printemps font leur apparition et qu'une neige magique tombe sur le paysage, nous assistons à la plus grande des horreurs: la perte de notre mère. Si même dans ce paysage magnifique le beau devient laid, que reste-t-il alors à apprécier? Le jeune Bambi s'en retrouve dévasté, sans aucun espoir ni raison de tenir à la vie qui se montre finalement sous son vrai jour: injuste et laide.

Que de beaux et grands mots cher ami, pour rien ma foi.
Mon but était tout simplement de décrire la scène, non de comparer la mort de la mère du faon à la saison. Si ces grands mots devaient servir à entourlouper le juré et le public, je crains que cela ait raté.
Certes, la neige retombe, mais ai-je tort en disant que peu de temps avant, les premières herbes du printemps faisaient jours ? Où est donc l'oxymore ou l'antithèse là-dedans ? Le beau et le laid ... Le retour de la neige qualifie donc le laid, Bambi retrouve son père quelques minutes après la scène en réalité. Simba, lui, devrai traverser la désert, seul, pour retrouver des inconnus. Imaginez-vous, rejeté par votre famille et vos amis, pensant que votre père est mort par votre faute, obligé de parcourir des heures et des heures de route. Cela ne peut qu'amener de la compassion et de la tristesse chez les spectateurs.


Citation :
Pour la seconde affirmation, tu as bel et bien ciblé l'essentiel de cette pensée: « selon moi ». Une opinion n'étant pas universelle, elle ne peut tenir lieu d'argument sûr et fiable. De nombreuses personnes vont trouver ces circonstances bien pire, moi inclus.

Mon adversaire tente une belle remarque à son avantage, qui tourne à rien au final. Chacun ne possède pas sa propre opinion des choses ? Je n'oserai jamais prendre la place de quelqu'un pour penser quelque chose, ou encore l'obliger à penser la même chose que moi.
Le "selon moi" signifie cela, chacun possède des sentiments différents, certains seront d'accord avec moi, d'autres auront un autre point de vue sur la question. Si le fait de donner son opinion et ne pas prendre celle des autres gênent mon collègue, que dire sur ça ? Lui, a déjà pris sans hésiter, la place de vos pensées :"Comme tous et chacun le savent bien", "Quiconque". C'est un abus car d'après la Déclaration des Droits de l'Hommes, Article 11 :

Citation :
Art. 11. -
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

Mon adversaire aurait peut-être négligé un des articles le plus important de la Déclaration ?


Citation :
Sa mère était, comme je l'ai bien assez dit, LA personne la plus importante dans sa vie, quelqu'un d'unique et d'irremplaçable
.

Je suis assez perplexe devant cette phrase. Déjà, le "bien assez dit", car je ne compte pas les arguments en sa faveur sur les doigts d'une seule de mes mains, et de plus, il ne faut pas abuser en affirmant que sa mère était "la personne la plus importante dans sa vie". Certes, elle est unique, nous n'avons qu'une mère, mais, es-tu à la place de Bambi pour penser ? Peut-être Féline deviendra la personne la plus importante, ou encore son père. Nous l'ignorons.


Citation :
Si l'on en vient au Roi Lion, le cas est tout autre. Le jeune Simba perd son père, un héros idolâtré à ses yeux, mais a toujours sa mère et sa meilleure amie Nala. Certes il quitte la terre des lions, mais il n'a jamais perdu tout ce à quoi il tenait, étant donné qu'il retrouvera tous ceux qu'il aime, à l'exception de son père, plus tard dans le film. Dans le cas de Bambi, c'est une époque qui est révolue; une époque qui s'est terminée brusquement et cruellement.

Si mon ami Dark_Wolf avait mieux vu le dessin-animé, il aurait peut-être su que Bambi lui aussi retrouvait ses anciens amis. Que ce soit Pan-Pan, Monsieur Hibou ou encore Fleur et Féline, il les revoit quelques scènes plus tard, partageant de nouvelles choses avec chacun d'eux. Pan-Pan et Fleur reste ses meilleurs amis, Féline devient sa compagne, et Monsieur Hibou, une sorte de Conseiller. Bambi ne reste donc pas seul longtemps.
Je réfute donc avec énergie cet argument, qui est faux.

Certes, il en va de même pour Simba qui retrouve Nala et sa mère, cependant, je n'ai pas dit le contraire.

Faisons donc le point, Simba a Nala; Bambi a Feline; Simba a sa mère, Bambi a son père; Simba a ses amis; Bambi a ses amis. Cela montre donc que les paroles de Dark_Wolf ne sont pas valables car ils ont tous les deux autant de compagnie par rapport à l'autre.

Citation :
L'héroïsme ne vient-il pas jouer ici en défaveur de mon adversaire? Mufasa, mourant de façon héroïque en sauvant la vie de son propre fils donne une raison, un explication valable à la mort de celui-ci. Dans le cas de la mère de Bambi, on assiste à une mort injuste, cruelle, simplement due à la barbarie de l'être humain. Autrement dit, c'est une mort inutile qui ne fait qu'ajouter à l'impuissance du jeune faon.

Allons allons, cher collègue ! Si je vous avais dit que Mufasa était mort injustement et la mort de Bambi héroïquement, vous auriez déclaré le contraire de ce que vous venez de dire !
Un argument tenté, mais qui échoue. Certes, la mère de Bambi meurt par un chasseur, ce qui renvoie à la barbarie des hommes. Mais, cela représente la nature humaine, nous ne pouvons dénigrer l'homme si lui, est mort de faim et doit aussi nourrir sa famille afin qu'ils puissent survivre.

Citation :
Nous parlons ici de loi de la nature? C'est exactement le même cas dans Le Roi Lion. Les lions sont des animaux qui vivent en groupes formés d'un mâle et de plusieurs femelles. La rivalité entre les mâles est énorme, rendant impossible la cohabitation. Il est fort courant d'assister à un affrontement mortel entre deux lions. Cette argument ne fait donc aucunement pencher la "balance de la tristesse" d'un côté ou de l'autre étant donné que les deux morts sont parfaitement "naturelles".

Bien sûr, bien sûr, pour des animaux, très cher. Certes, un adulte ou quelqu'un de très âgé pensera cela, il est normal qu'un lion en tue un autre pour prendre sa place. Mais, un enfant de quelques années, avant l'adolescence, ou peut-être plus, verra simplement la trahison du frère, non le fait que les animaux soient rivaux. Elle sera donc moins naturelle pour les enfants comparée aux adultes.

Citation :
Cependant, dans le cas de Bambi, un point ajoute au drame: le destin du jeune faon. Dans Le Roi Lion, le jeune lionceau se sauve de la terre des lions, rendant alors nulle la possibilité qu'un tel destin lui arrive. Dans le cas de Bambi, la mort de sa mère est, par le fait même, une vision de son possible futur. Le jeune faon réalise à cet instant que, tout sa vie, il devra vivre sous la crainte de la mort.

Voici un bon point que nous soulève ce cher Dark_Wolf.
Quel est le pire entre :
-penser que c'est de notre faute que l'un de nos parents soit mort.
-craindre la mort.

Pour moi, c'est très clair. Tous, pour moi, craignons la mort, que ce soit accidentel, ou de vieillesse, elle arrivera, nous le savons. Cependant, garder une rancœur dans notre âme est pire que tout. Chaque jour, se dire que notre meilleur ami, ou parent, est mort de notre faute n'est pas insupportable ?

Je continue donc en donnant plusieurs autres arguments ou en complétant mes anciens.

Tout d'abord, la tristesse de la scène, Simba sous le bras de son père mort, les oreilles rabaissées. Cela ne peut que nous rendre triste, nous mettant ainsi à la place de Simba.

Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Imagesaq9

Certains, ressentent je pense, comme moi la tristesse de Simba, car ils ont perdu quelqu'un de proche et ont pu le voir mort devant leurs yeux.

Dans Bambi, nous ne voyions pas la mère morte, chose que mon adversaire n'a pas relevée. Mais, dans le Roi Lion, qui est le premier dessin animé dans lequel nous pouvions voir quelqu'un de mort, nous choque atrocement comparé à ceux que l'on avait l'habitude de voir avant.
Nous pouvons donc facilement remplacer Simba. Personnellement, ayant perdu mon père au même âge que Simba, en âge humain évidemment, j'ai beaucoup pleuré devant ce dessin animé, voyant le jeune lionceau au côté de son père, car je me mettais à la place de celui-ci. Voir mort quelqu'un que l'on aime est tragique, surtout lorsqu'on l'a devant ses yeux. Si on ne le voit pas, on arrive soit, à ne pas y croire, ou encore n'arrivons pas à s'en rendre compte. Quand on le voit, cela bouleverse à tout jamais notre vie, prenant conscience véritablement des choses. Nous avons la vérité en face des yeux, et pleurons, pleurons devant le corps de celui-ci. C'est pour cela que je pense aussi que la mort de Mufasa provoque une grande tristesse chez les spectateurs; c'est remplacer le jeune lionceau, se souvenir d'un ancien événement semblable où l'on a pu voir un de ses proches mort.
Beaucoup de personnes sont telles que moi, peu de gens peuvent me dire qu'ils n'ont jamais vu quelqu'un de mort, que ce soit un ami, son père, sa mère, ou son grand-père.

Je laisse donc la parole à mon collègue Dark_Wolf, pour qu'il me réponde sur cela.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 23:03

Mesdames et messiers, chers membres du jury, je débuterai cette seconde partie de mon argumentation selon les règles de la politesse, puisque mon adversaire semble y accorder une importance si grande qu’il prend la peine de détourner le but de la rencontre en tentant de tacher ma réputation. C’est donc en faisant fi de l’introduction de ce cher Belgarion, qui semble croire que nous assistons à un jeu de rôle, que je continuerai cette activité si distrayante : la réfutation

Belgarion a écrit:
"Comme tous et chacun savent" , "quiconque"montre que mon adversaire met en jeu son opinion à la place des autres, de quel droit ose t-il faire ça ? A t-il le droit de donner son avis à votre place et à la mienne ? Non, je ne crois pas.
À voir la réponse de mon opposant face à mes affirmations, je ne peux qu’être déçu par son incompréhension de ce que j’avance. Ai-je exprimé ici une opinion personnelle? J’en doute fort. L’établissement d’un fait ne relève aucunement de l’avis de l’orateur. Venons-en donc aux faits, que je devrai expliquer plus clairement pour que mon adversaire puisse me suivre.

À quelques exceptions près, que je ne nierai aucunement, la mère est la personne à laquelle le jeune bambin tient le plus. La raison est bien simple, c’est la mère qui a non seulement donné naissance à l’enfant, mais c’est également elle qui lui a donné le sein et qui s’est occupé de lui. Jamais je ne dirai que le père ne s’occupe pas de son fils, mais la mère représente l’amour, la tendresse, le confort, bref, tout ce dont un jeune enfant a besoin.

Si nous en revenons donc au débat qui nous tient, j’affirmerai d’abord que même mon adversaire a su admettre que la mère de Bambi représente tout ce que j’ai décrit. Là où l’incompréhension survient, c’est lorsqu’il donne un rôle tout à fait équivalent au père de Simba. Certes ce père est beaucoup plus présent et attentionné que celui de Bambi, mais il faut distinguer ici le fait que Simba vit dans une famille parfaite, avec deux parents très présents qui l’adorent. Dans notre autre film d’animation, le protagoniste, et je crois que personne ne le niera, est lié à sa mère de façon infiniment plus grande qu’avec son père. Donc, dans Le Roi Lion, Simba perd une partie d’un tout, pas l’ensemble.

Il est également à noter que ce dont nous parlons est un film, c’est-à-dire qu’il y a un montage. Ce que mon adversaire semble vouloir ignorer, c’est le fait que ce n’est pas parce que le personnage de Sarabi est présenté moins souvent qu’il est pour autant moins important. Mufasa représente une idole, un modèle à suivre pour le jeune lionceau. Il est évident que leur lien ne tient pas seulement de l’admiration, mais également de l’amour, mais le cœur du jeune Simba ne donne pas seulement à son père, il donne également à sa mère, sûrement aussi importante que Mufasa, l’admiration en moins. Ne serait-il donc pas incongru d’affirmer que la perte d’un père dans une famille constituée de deux parents attentionnés est l’équivalent de la perte d’une mère qui représente presque l’entièreté de l’amour reçue?

Belgarion a écrit:
Je confirme donc, que dans certains films, ce n'est pas la mère qui joue le rôle de figure maternelle, mais bien évidemment le père.
Je ne m’étendrai pas indéfiniment sur cette erreur flagrante de mon collègue, mais je crois qu’il serait important de lui faire remarquer qu’un père représente une figure paternelle. La figure maternelle dans Le Roi Lion est toujours tenue par la lionne Sarabi.

Belgarion a écrit:
En effet, le père annonce cela à son enfant, cependant, nous, spectateurs de ce drame, savons déjà que la mère est morte. Le couteau est dans lancé dans la poitrine de Bambi. Cette phrase est certes, dite par le père, d'une manière peu agréable, mais ne cause pas pour autant de tristesse chez les spectateurs.
Je suppose que c'est ce que mon collègue voulait dire, je reprends donc cette phrase pour vous ré-expliquer d'une meilleure façon.
Je me demande ici si mon collègue et moi avons vu le même film en affirmant que le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père. S’il est parti en courant, criant « Maman, maman! », c’est parce qu’il ignore totalement ce qui s’est produit ou bien a l’espoir de la retrouver vivante. Par conséquent, les paroles directes et distantes du père viennent enfoncer profondément la lame dans le cœur de l’enfant chez qui l’espoir persistait toujours. Les spectateurs ayant entendu le coup de feu, ils se doutaient fort bien de ce qui a pu se produire, mais rien n’était confirmé. Ceux-ci se retrouvent alors tout aussi atterrés à l’annonce de la mort de la mère. Je ferai également noter à mon cher opposant que, dans le Roi Lion, nous savons également que le père meurt avant la confirmation visuelle du corps inanimé.

Je demanderais donc un peu plus d’attention de la part de mon collègue qui semble aimer interpréter mes paroles d’une manière tout à fait erronée. Les spectateurs et membres du jury ont certainement très bien compris la signification de mon affirmation. Cette tentative de les mener sur une mauvaise piste est donc totalement vaine.

Belgarion a écrit:
Où est donc l'oxymore ou l'antithèse là-dedans ? Le beau et le laid ... Le retour de la neige qualifie donc le laid, Bambi retrouve son père quelques minutes après la scène en réalité. […] Imaginez-vous, rejeté par votre famille et vos amis, pensant que votre père est mort par votre faute, obligé de parcourir des heures et des heures de route. Cela ne peut qu'amener de la compassion et de la tristesse chez les spectateurs.
Encore une fois, je me vois dans l’obligation de ré-expliquer à mon adversaire qui, je commence à le croire, ne veut tout simplement pas comprendre la triste réalité. Les pousses du printemps et l’ambiance amicale donnent une impression de beauté et d’agréable. Ce beau est radicalement opposé à l’arrivée du chasseur, à la mort de la mère du jeune faon. Le bel après-midi entre mère et fils se change donc en quelques secondes en une ambiance glaciale et désolante. Le beau et l’agréable ne forment-ils pas une antithèse avec le laid, la mort et ce froid glacial?

De plus, je ne nie aucunement la tristesse de la situation de Simba, mais malgré la grande compassion que l’on ressent à son égard, ce n’est pas une peine aussi cruelle et intense que celle ressentie dans Bambi.

Belgarion a écrit:
Si le fait de donner son opinion et ne pas prendre celle des autres gênent mon collègue, que dire sur ça ? Lui, a déjà pris sans hésiter, la place de vos pensées :"Comme tous et chacun le savent bien", "Quiconque". C'est un abus car d'après la Déclaration des Droits de l'Hommes, Article 11 : […] Mon adversaire aurait peut-être négligé un des articles le plus important de la Déclaration ?
Ce cher Belgarion dévie totalement du sujet de notre rencontre. Il est tout à fait inutile de nous citer un article de la charte des droits et libertés étant donné qu’aucun article n’a été ici violé. Aurais-je bloqué la liberté de mon adversaire à s’exprimer librement? Je ne crois pas. Cependant, le fait est qu’une opinion personnelle ne constitue aucunement un argument valable. Un argument se doit d’être vérifiable, basé sur des preuves. Or, en affirmant ce « selon moi », tu montres clairement l’invalidité de ton point. De ce fait, tu as entièrement le droit de t’exprimer de la sorte, mais cela ne constitue pas un raisonnement acceptable.

Belgarion a écrit:
Peut-être Féline deviendra la personne la plus importante, ou encore son père. Nous l'ignorons.
Nous parlons ici de ce moment précis où Bambi perdit sa mère. Le futur n’affecte aucunement les émotions du présent, puisqu’il nous est inconnu. Féline deviendra-t-elle cette personne si importante aux yeux de Bambi? Peut-être bien. Cependant, à ce moment, et en considérant son passé, la mère de Bambi constituait sa plus grande source d’amour et de réconfort. Sa mort a donc quelque chose d’extrêmement dévastateur pour le protagoniste.

Belgarion a écrit:
Faisons donc le point, Simba a Nala; Bambi a Feline; Simba a sa mère, Bambi a son père; Simba a ses amis; Bambi a ses amis. Cela montre donc que les paroles de Dark_Wolf ne sont pas valables car ils ont tous les deux autant de compagnie par rapport à l'autre.
Voilà un autre exemple dans lequel mon ami se projette dans le futur. En regardant le film, nous ne savons pas ce qui se produira par la suite. Par conséquent, dans le cas de Bambi, le jeune faon se retrouve totalement seule face au décès de l’être le plus cher à ses yeux. La compagnie de son père est certes non négligeable, mais comme je l’ai déjà expliqué, cette présence est très loin d’être comparable à celle de sa mère.

Dans le cas du Roi Lion, par contre, la situation est tout autre. Nous savons déjà que Simba a encore sa mère, son amie Nala et même Zazu sur qui il peut compter. Donc, sur le moment, la peine est moins grande dans ce dernier cas, étant donné que le jeune lionceau ne se retrouve pas seul; il a perdu une partie du tout, certes importante, mais pas l’entièreté.

Belgarion a écrit:
Bien sûr, bien sûr, pour des animaux, très cher. Certes, un adulte ou quelqu'un de très âgé pensera cela, il est normal qu'un lion en tue un autre pour prendre sa place. Mais, un enfant de quelques années, avant l'adolescence, ou peut-être plus, verra simplement la trahison du frère, non le fait que les animaux soient rivaux. Elle sera donc moins naturelle pour les enfants comparée aux adultes.
Puisque mon collègue veut ici parler des jeunes enfants, je me vois dans l’obligation de le suivre. Je ne nierai pas le fait que les enfants ne verront pas la rivalité naturelle entre deux lions mâles. Cependant, aucun d’entre eux n’ira par la suite s’exprimer, en regardant Bambi, que la mort par un chasseur est naturelle. Ils n’y verront que la cruauté de la chose, non le côté pratique et nécessaire. Donc, la cruauté s’exprimant de manière tout autre dans un cas ou dans l’autre, c’est au spectateur que revient ce droit de liberté que mon opposant s’est tant plu à citer. Autrement dit, la mort par la trahison d’un frère ou par la cruauté d’un chasseur sera plus touchante chez une personne que chez une autre.

Belgarion a écrit:
Quel est le pire entre :
-penser que c'est de notre faute que l'un de nos parents soit mort.
-craindre la mort.

Pour moi, c'est très clair.
Il me sera ici inutile de discuter longtemps de l’invalidité de son point. La crainte de la mort n’est-elle pas la plus grande peur de tout être vivant doté d’une capacité de réflexion suffisante? Par le décès de sa mère, Bambi est non seulement confronté à la mort pour la première fois (tout comme pour Simba), mais c’est également le moment où il réalisera que sa vie est constamment en danger, qu’un seul faux pas pourrait mettre fin à son existence. Il est certain que d’assumer la responsabilité d’un décès est un fardeau lourd, voir insupportable, mais la tristesse apportée est beaucoup moindre que celle apportée par la réalisation de la fragilité de sa propre vie.

Je ne m’exprimerai pas sur les événements de la vie personnelle de mon collègue qui apportent, je le concède, une grande compassion, mais il est toutefois à noter que tout est relatif dans ce cas. J’ai été très touché par ce témoignage, mais, personnellement, ne pouvant aucunement transposé cette scène du Roi Lion dans ma propre vie, la peine ne fut pas aussi grande. Voir quelqu’un mourir ou ne jamais retrouver le corps d’un être cher, lequel est le plus triste? Moi-même je ne saurais répondre. Cependant, je ne pourrai qu’affirmer que tout dépendra de l’individu, de sa philosophie et de ses expériences personnelles. La scène du Roi Lion sera donc plus triste pour certains et moins pour d’autres.

Sur ce, je laisserai la place à mon collègue Belgarion pour la continuité de cette discussion.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 17:40

Cher public, chers membres du Jury, je reprends donc cette discussion, toutefois intéressante, que ce soit par le sujet, ou par les propos de mon collègue.


Tout d'abord, reprenons les diverses paroles de mon confrère.

Citation :
À voir la réponse de mon opposant face à mes affirmations, je ne peux qu’être déçu par son incompréhension de ce que j’avance. Ai-je exprimé ici une opinion personnelle? J’en doute fort. L’établissement d’un fait ne relève aucunement de l’avis de l’orateur. Venons-en donc aux faits, que je devrai expliquer plus clairement pour que mon adversaire puisse me suivre.

Cher collègue, vous avez déjà expliqué clairement ce que vous vouliez dire. Certes, ce que vous dites ne relève d'aucun avis de l'orateur, mais alors, pourquoi avoir choisi différentes
tournures de phrases qui vous permettaient d'insérer les orateurs dans le même paquet que le votre ? Expliquez-moi plutôt cela. Vos tournures employées mettent toutes les personnes dans un même moule, autrement dit, vous les obligez à penser comme vous. Utilisez des tournures d'opinion, je ne vois pas le problème à cela, surtout sur un sujet assez grave : Est-ce le père ou la mère qui est le plus proche de son enfant ? Ce sujet ne peut-être général, et vous le savez-vous même. Imaginez différentes scènes mettant la mère dans un autre jour, tyrannique avec ses enfants ou encore ne s'occupant pas d'eux. J'en connais beaucoup qui ont vécu cela et qui étaient plus proche de leur père.


Citation :
À quelques exceptions près, que je ne nierai aucunement, la mère est la personne à laquelle le jeune bambin tient le plus. La raison est bien simple, c’est la mère qui a non seulement donné naissance à l’enfant, mais c’est également elle qui lui a donné le sein et qui s’est occupé de lui. Jamais je ne dirai que le père ne s’occupe pas de son fils, mais la mère représente l’amour, la tendresse, le confort, bref, tout ce dont un jeune enfant a besoin.

Et oui mon cher, vous l'avez vous-même dit : "A quelques exceptions près". Le cas n'est donc pas général. Or reprenons vos premières paroles :
Citation :
Comme tous et chacun le savent bien, à cette âge, la mère est la personne la plus importante.

Là, nous pouvons parler d'une certaine bévue, d'un changement de position, certes, non total, mais important qui montre que mon collègue a bien véritablement commencé à changer d'avis en écoutant mes propos.

Le Roi Lion entre dans ces quelques exceptions près. Je ne me répéterai pas, par rapport à ce que j'ai pu dire précédemment, mais le fait est que je tiens ma position, tandis que Dark_Wolf a commencé à changer d'avis, passant du "obligatoirement" à la possibilité.


Citation :
Il est également à noter que ce dont nous parlons est un film, c’est-à-dire qu’il y a un montage. Ce que mon adversaire semble vouloir ignorer, c’est le fait que ce n’est pas parce que le personnage de Sarabi est présenté moins souvent qu’il est pour autant moins important.

Vous essayez de me faire apprendre quelque chose, ne soyez pas déçu, mais c'est raté. De plus, je peux en dire de même pour Bambi et son père, certes, il est représenté bien moins souvent que la mère de Bambi, mais cela veut-il dire qu'il est pour autant moins important ? Votre situation marche partout cher Ami, même si comme vous dites, la mère donne naissance à son enfant.

Citation :
Ne serait-il donc pas incongru d’affirmer que la perte d’un père dans une famille constituée de deux parents attentionnés est l’équivalent de la perte d’une mère qui représente presque l’entièreté de l’amour reçue?


Ne serait-il pas incongru de dire le contraire ? Il existe quelques exceptions près comme vous avez pu vous même le dire précédemment, pensez-vous vraiment que la perte du père sera beaucoup moins triste que la perte d'une mère ? J'en doute fort, à moins que vous ayez vécu réellement cela pour le prouver. Comment peut-on dire ça sans l'avoir connu ? Je ne re-dirai pas ce que j'ai pu vivre, mais je dénigre totalement cet avis. Comment osez dire une chose pareille : La mort de son père sera moins triste que celle de sa mère. Cela n'a aucun sens ! Je prends un exemple : si une mère d'un personnage X mourrait, penseriez-vous qu'il se dira qu'il aurait mieux valu que ce soit le père qui meurt ?

Je réfute totalement cet argument, l'horreur de cette question rhétorique me laisse sans voix, mon opinion sur mon collègue changeant du tout au tout.

Citation :
Je ne m’étendrai pas indéfiniment sur cette erreur flagrante de mon collègue, mais je crois qu’il serait important de lui faire remarquer qu’un père représente une figure paternelle. La figure maternelle dans Le Roi Lion est toujours tenue par la lionne Sarabi.

Et pourquoi justement ne pas vous étendre si c'est une erreur flagrante mon cher ? Peut-être parce que vous n'avez justement aucune preuve de ce que vous avancez ? Êtes-vous en certains ou déballez-vous cela par vos quelques connaissances entre la paternité et la maternité afin de réfuter mon propos d'un coup de vent ? Pour réfuter quelque chose, il vous faut un argument, je ne pense pas que ce que vous avez signalé en est un, à moins que je ne cherche pas au bon endroit.


Citation :
En affirmant que le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père. S’il est parti en courant, criant « Maman, maman! », c’est parce qu’il ignore totalement ce qui s’est produit ou bien a l’espoir de la retrouver vivante. Par conséquent, les paroles directes et distantes du père viennent enfoncer profondément la lame dans le cœur de l’enfant chez qui l’espoir persistait toujours. Les spectateurs ayant entendu le coup de feu, ils se doutaient fort bien de ce qui a pu se produire, mais rien n’était confirmé. Ceux-ci se retrouvent alors tout aussi atterrés à l’annonce de la mort de la mère.

Alors, je vais détacher ces phrases, afin de dire ce que j'en pense.
Tout d'abord, "le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père". Faux. Bambi ne sait pas ce qu'il s'est passé, car il n'avait jamais vu quelqu'un mourir auparavant, il ne sait comment mourir. Sa fuite dans le passage précédent n'a été que sous l'ordre de sa mère, qui l'a alertée et lui a dit de fuir.
Il ne sait ce qu'est la mort, la disparition d'un être cher, il n'a même pas envie de le savoir. On peut même remarquer qu'il commence à pleurer seulement sous l'annonce de son père, avant, il marchait en l'appelant sans un sanglot, mais avec une voix avec un semblant de peur, non parce qu'il pense qu'elle est morte, mais parce qu'il est perdu et qu'il ne la trouve pas.
Je continue donc à dire que c'est seulement lorsque son père lui apprend qu'il ne la reverrai plus jamais que Bambi prend conscience des choses.

En ce qui concerne ce que vous avez ajouté sur les spectateurs, réfléchissez un peu. Un chasseur tire un coup de feu, qui atteint son but car nous entendons le choc de la balle, la mère ne rejoignant pas son fils plus tard, vous pensez réellement qu'elle a survécu. Vous-même disiez que les humains étaient des barbares, aurait-il arrêté sa chasse en laissant la biche blessée ? Non.


Citation :
Je demanderais donc un peu plus d’attention de la part de mon collègue qui semble aimer interpréter mes paroles d’une manière tout à fait erronée. Les spectateurs et membres du jury ont certainement très bien compris la signification de mon affirmation. Cette tentative de les mener sur une mauvaise piste est donc totalement vaine.

Commençons par le début, j'ai dit que je supposai, je n'ai pas affirmé que vous vouliez le dire de cette façon. De plus, je confirme ce que je dis, vos paroles ont un autre sens pour moi, ai-je le droit de ne pas être en accord avec vous ? Je l'espère. J'espère aussi que le jury aura compris ce que vous vouliez dire, cela vaudrait mieux dans ce débat pour vous. Et pour finir, vous avez encore changé d'avis sur la question, en admettant que les spectateurs se doutent déjà de la mort de la mère.


Citation :
Encore une fois, je me vois dans l’obligation de ré-expliquer à mon adversaire qui, je commence à le croire, ne veut tout simplement pas comprendre la triste réalité

Ce que vous avez mal discerné cher Collègue, c'est que vous avez déclaré que je faisais une antithèse alors que je décrivais seulement les faits. C'est tout, il n'y a pas à chercher plus loin. L'antithèse, décalrez-là quand je la fais dans mon argumentation, non quand je ne fais que décrire les différentes scènes.


Citation :
De plus, je ne nie aucunement la tristesse de la situation de Simba, mais malgré la grande compassion que l’on ressent à son égard, ce n’est pas une peine aussi cruelle et intense que celle ressentie dans Bambi.

Je crois comprendre ce que vous voulez dire, j'en suis même sûr. Mais je ne suis toujours pas d'accord avec vous.
Prenons la situation de Bambi, sa mère est morte, le temps change, l'ambiance aussi mais le père arrive afin de l'aider.
Cela de Simba, son père est mort,il pense que c'est lui qui est responsable de cela, il se fait chasser par son propre oncle et risque de se faire tuer par des hyènes mais le temps reste normal.

Lequel est le plus triste ? Lequel de ces deux scènes est le plus difficile à vivre ? Pour moi, il n'y a aucun doute.


Citation :
Un argument se doit d’être vérifiable, basé sur des preuves. Or, en affirmant ce « selon moi », tu montres clairement l’invalidité de ton point. De ce fait, tu as entièrement le droit de t’exprimer de la sorte, mais cela ne constitue pas un raisonnement acceptable.

C'est certain, vous avez lu la définition du mot "argument" dans un dictionnaire ! Et le mot "Argumentation" l'avez-vous lu ? Je vais vous le rappeler : "Action d'argumenter; ensemble des raisonnements par lesquels on déduit les conséquences logiques d'un principe, d'une cause ou d'un fait, en vue de prouver le bien-fondé d'une affirmation, et de convaincre". Action de raisonner, or, raisonner c'est donner son opinion et la prouver ensuite; je reste logique dans ma démarche sans pour autant déclarer que j'ai raison. Je reste humble et j'essaye de prouver que j'ai raison.

Pensez-vous qu'il est mieux, de déclarer :"Oui c'est comme ça et puis c'est tout" plutôt que de donner son point de vue et d'ensuite le prouver ?


Pour continuer, si vous le voulez bien, je vais reprendre deux simples phrases, chacune tirée d'un de vos deux dialogues.

Première partie :
Citation :
Sa mère était, comme je l'ai bien assez dit, LA personne la plus importante dans sa vie, quelqu'un d'unique et d'irremplaçable.
[quote]

Seconde partie :
Citation :
Nous parlons ici de ce moment précis où Bambi perdit sa mère. Le futur n’affecte aucunement les émotions du présent, puisqu’il nous est inconnu. Féline deviendra-t-elle cette personne si importante aux yeux de Bambi? Peut-être bien

Quel changement encore de point de vue ... Je pense que vous avez pu le voir. Cela fait encore une fois, après mes propos, que mon collègue change d'avis, passant du "la personne la plus importante dans sa vie" à la possibilité que ce soit Féline qui la remplace.


Citation :
Voilà un autre exemple dans lequel mon ami se projette dans le futur. Dans le cas du Roi Lion, par contre, la situation est tout autre. Nous savons déjà que Simba a encore sa mère, son amie Nala et même Zazu sur qui il peut compter. Donc, sur le moment, la peine est moins grande dans ce dernier cas, étant donné que le jeune lionceau ne se retrouve pas seul; il a perdu une partie du tout, certes importante, mais pas l’entièreté.

Certes Simba a encore sa mère, son amie Nala et même Zazu, mais dans le cas de Bambi, je le répète, il reste Fleur, Féline, Monsieur Hibou et Pan-Pan. Il les a déjà rencontré auparavant ! J'ai donc bien le droit de dire qu'il reste ces derniers personnages sur qui Bambi peut compter. Je ne me projette nullement dans le futur.

Citation :
Autrement dit, la mort par la trahison d’un frère ou par la cruauté d’un chasseur sera plus touchante chez une personne que chez une autre.

Vous avez donc appuyé sur ce que j'ai dit précédemment en accordant mon argument sur le fait que la mort de la trahison d'un frère est autant touchante que celle de la mort par un chasseur.
Par contre, nous avons une opinion différente, je pense toujours que la mort par la trahison est plus grave que celle par un chasseur, même pour un public plus jeune. Pourquoi ? Tout simplement parce que le public, même jeune, peut se mettre dans la peau du personnage de Simba ou Mufasa. Dans une famille, même jeune, il a pu se passer des choses pour l'enfant. "A pu", c'est vrai que ce n'est pas obligatoire, mais l'enfant ne pourra se mettre dans la peau de Bambi sachant qu'il ne perdra pas sa mère tuée par un chasseur.


Citation :
Il me sera ici inutile de discuter longtemps de l’invalidité de son point. La crainte de la mort n’est-elle pas la plus grande peur de tout être vivant doté d’une capacité de réflexion suffisante?
Voir quelqu’un mourir ou ne jamais retrouver le corps d’un être cher, lequel est le plus triste?

Pourquoi justement ne pas en parler ? Vous n'avez pas répondu directement à ma question. De plus, j'ai dit "Penser qu'un de vos parents est mort de votre faute" et non "Voir quelqu'un mourir".
Dans Simba, ces deux derniers s'ajoutent, créant une tristesse vraiment impressionnante chez le spectateur.
Tout d'abord, la mort de Mufasa par son frère, Simba à ses côtés, le spectateur se met à sa place, la musique douce et calme laissant le spectateur dans une atmosphère qu'il peut se créer lui-même, la culpabilité que Simba ressent, les lames coulant sur son minois, les oreilles rabaissées sur son père, l'espoir qu'il soit encore vivant, en étant quand même certain qu'il ne l'est plus, les cris déchirant de lionceau pour appeler son père ... Pour finir, la solitude qu'il ressent.
Tout cela rend la scène d'une tristesse en émoi, surtout que comme je le répète le Roi Lion est le premier film où nous pouvons voir la mort, ce qui crée un choc pour les spectateurs de dessins animés à l'époque.

Cela amène une ambiance très particulière dans le dessin animé, un tout, le choc de la mort, la culpabilité, mais surtout, le spectateur qui se met à la place du lionceau.


Citation :
Je débuterai cette seconde partie de mon argumentation [...] Belgarion, qui semble croire que nous assistons à un jeu de rôle, que je continuerai cette activité si distrayante : la réfutation

Je ne vois pas le rapport entre mes explications et un jeu de rôle, cela n'a rien à voir.
Si la réfutation est votre seul moyen d'argumentation, je vois mal comment vous allez faire pour donner raison à vos fondements et opinions. Mais je vous laisse faire comme vous désirez, car je vous rappelle tout de même que depuis le début de notre débat, vous réfutez mes arguments, ou répétez chaque fois les mêmes choses, tournant autour de la mère de Bambi et de sa protection maternelle, ou de la musique du passage du film, je ne compte même pas tous vos arguments valables et non valables sur les doigts d'une main.


Je vous laisse donc continuer afin que vous puissiez réfuter encore mes arguments, ou peut-être changer de technique.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeMar 25 Mar 2008 - 5:01

Mesdames et messieurs, chers membres du jury, me voilà de retour, après une courte absence, pour cette passionnante discussion. Débutons donc à l’instant en soulignant les nombreuses incohérences de mon cher collègue.

Belgarion a écrit:
Certes, ce que vous dites ne relève d'aucun avis de l'orateur, mais alors, pourquoi avoir choisi différentes tournures de phrases qui vous permettaient d'insérer les orateurs dans le même paquet que le votre ? Expliquez-moi plutôt cela. Vos tournures employées mettent toutes les personnes dans un même moule, autrement dit, vous les obligez à penser comme vous.
Mon cher adversaire a débuté cette troisième partie de son argumentation par une affirmation claire et nette de son incompréhension. Vous affirmez d’abord vous-mêmes que mon opinion n’a jamais été affirmée, mais que je mets tout le monde dans le même moule. Je ne peux qu’être en désaccord avec ce point. Une généralisation de la tendance populaire ne consiste en aucun lieu à un avis personnel. Je n’ai fait que relater un fait, c’est-à-dire que la mère joue un rôle bien plus important que le père dans une famille. Mon opposant affirme sans aucune preuve que j’inclus tout le monde dans la même situation que la mienne. Ai-je déjà affirmé que ma mère est plus importante que mon père? La réponse relate de ma vie personnelle et n’a donc rien à voir dans ce débat.

Belgarion a écrit:
Là, nous pouvons parler d'une certaine bévue, d'un changement de position, certes, non total, mais important qui montre que mon collègue a bien véritablement commencé à changer d'avis en écoutant mes propos.
J’aurais tout d’abord une question à poser à mon collègue : lorsque nous affirmons une règle, de grammaire par exemple, devons nous ajouter après cette règle « à quelques exceptions près »? Devons-nous citer la moindre exception à toute affirmation? Si tel était le cas, nous débatterions sur d’innombrables pages. Le fait est que j’ai, en premier lieu, donné un fait, une tendance générale. Par la suite, j’ai précisé ce « à quelques exceptions près » pour approfondir sur le sujet, pour être encore plus précis et, surtout, pour ne pas vous mentir en affirmant que vous avez totalement tort.

Mon opinion a donc toujours été la même, c’est-à-dire que la mère normale joue un rôle plus important dans la vie d’un enfant. Je ne crois pas qu’ici mon adversaire pourra affirmer que Sarabi est une mère « tyrannique » ou négligente. J’en reviens donc à affirmer que, dans Le Roi Lion, rien n’indique que la mère est moins importante aux yeux du jeune lionceau. Ceci dit, pour en revenir au sujet du débat, même si Mufasa était bien plus proche, plus important et une plus grande source d’amour pour Simba, ce qui ne nous est pas précisé, Sarabi resterait sur un pied presque égal. On retourne donc, encore et toujours, au fait que Simba perd un partie d’un tout, alors que c’est presque l’intégralité qui disparaît chez Bambi. N’est-ce pas bien plus triste dans ce cas?

Belgarion a écrit:
Vous essayez de me faire apprendre quelque chose, ne soyez pas déçu, mais c'est raté. De plus, je peux en dire de même pour Bambi et son père, certes, il est représenté bien moins souvent que la mère de Bambi, mais cela veut-il dire qu'il est pour autant moins important ?
Je ne remets ici aucunement en question les connaissances de mon adversaire; j’aimerais simplement qu’il les mette un peu plus à l’œuvre, de sorte que nous ne soyons pas laissé dans le doute face à ses affirmations.

Il est vrai que, comme pour Sarabi dans Le Roi Lion, le père de Bambi est moins présent dans cet autre film. Cependant, il reste possible de se former une idée générale de la relation existant entre les deux individus. Nous commençons avec le cas de Simba et de sa mère, on peut y voir une relation mère-fils tout à fait normale dans laquelle la mère débordante d’amour prend soin de son fils dont l’attachement n’a d’égal que la gêne d’être tant aimé en public, ce qui est un comportement tout à fait normal chez les enfants/adolescents.

Dans le cas de Bambi, la situation est tout autre. Il est certain que les deux personnages, c’est-à-dire le jeune faon et son père, s’apprécient, mais une certaine distance règne entre eux. Il suffit de prendre en compte la façon dont la mort de la mère a été annoncée au jeune Bambi pour remarquer cet éloignement. Ce dernier perd donc, si nous nous rapportons à la question initiale, bien plus que le jeune Simba.

Belgarion a écrit:
Ne serait-il pas incongru de dire le contraire ? Il existe quelques exceptions près comme vous avez pu vous même le dire précédemment, pensez-vous vraiment que la perte du père sera beaucoup moins triste que la perte d'une mère ?
Je dois avouer, en toute sincérité, que mon affirmation peut porter à confusion. Je la reformulerai donc de façon plus claire : ne serait-il donc pas incongru d’affirmer que la perte d’un père dans une famille constituée de deux parents attentionnés est l’équivalent de la perte d’une mère dans une autre famille où elle forme presque l’entièreté de la figure parentale aimée?

Dans ce cas, je ne crois pas qu’il n’y ait de doute possible quant à la réponse. On peut donc aisément en déduire que, pour cette raison si souvent affirmée, la perte du père de Simba est bien évidemment très douloureuse et très triste, mais moins dévastatrice que la perte entraînée par la mort de la mère de Bambi.

Belgarion a écrit:
Et pourquoi justement ne pas vous étendre si c'est une erreur flagrante mon cher ? Peut-être parce que vous n'avez justement aucune preuve de ce que vous avancez ?
Je ne peux être que totalement découragé par le manque total de compréhension de mon opposant. Faut-il absolument que je mette des preuves? Est-il sincèrement essentiel de citer le dictionnaire pour distinguer les adjectifs « maternel » de « paternel »? Je crains qu’il sera nécessaire.

Citation :
MATERNEL, -ELLE, adj. et subst.
I. − Adjectif
A. − Qui, physiologiquement et psychologiquement, est propre à la mère, appartient ou est naturel à sa fonction et à son état.
Citation :
PATERNEL, -ELLE, adj. et subst. masc.
I. −Adjectif
A. −1. Qui appartient au père, qui concerne le père.
La différence entre la figure paternelle reliée au père et la figure maternelle reliée à la mère est-elle maintenant évidente? Sincèrement déçu par mon adversaire, il m’était essentiel ici de mettre les points sur les i.
Belgarion a écrit:
Tout d'abord, "le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père". Faux.
Je me dois ici de me reciter correctement, ce que mon collègue n’a pas fait.
Dark_Wolf a écrit:
Je me demande ici si mon collègue et moi avons vu le même film en affirmant que le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père.
Jamais je n’ai affirmé que le couteau avait déjà atteint le cœur du jeune faon, bien au contraire. Si l’on regarde bien ma première argumentation, on peut y lire clairement que ce sont les paroles du père qui ont eu cet effet.

Je tiendrais surtout à remercier mon opposant pour son élaboration sur ce sujet. Je me demande seulement s’il se rappelle pour quel parti il opte :
Belgarion a écrit:
Bambi ne sait pas ce qu'il s'est passé, car il n'avait jamais vu quelqu'un mourir auparavant, il ne sait comment mourir. Il ne sait ce qu'est la mort, la disparition d'un être cher, il n'a même pas envie de le savoir. On peut même remarquer qu'il commence à pleurer seulement sous l'annonce de son père. […] Je continue donc à dire que c'est seulement lorsque son père lui apprend qu'il ne la reverrai plus jamais que Bambi prend conscience des choses.
Je n’aurais probablement pas pu aussi bien défendre mon point. Comme le dit si bien ce cher Belgarion, Bambi ne connaissait pas la mort, ne l’avait jamais vu. Ce n’est donc qu’au moment de l’annonce de son père que le jeune faon se retrouve confronté à cette triste réalité. Le coup est donc d’autant plus brutal, dévastateur. Ajouté à l’ambiance ainsi qu’à la tournure de la phrase, la scène devient des plus touchantes.

Belgarion a écrit:
En ce qui concerne ce que vous avez ajouté sur les spectateurs, réfléchissez un peu. Un chasseur tire un coup de feu, qui atteint son but car nous entendons le choc de la balle, la mère ne rejoignant pas son fils plus tard, vous pensez réellement qu'elle a survécu.
Encore une fois, mon collègue fait preuve d’une grande incompréhension face à mes paroles. J’ai toujours affirmé que le spectateur se doute grandement du destin de la mère. Cependant, un coup de feu ne signifie pas à coup sûr la mort de celle-ci, étant donné que nous n’avons rien vu. Tout comme Bambi, nous préférons attendre de voir pour croire. L’annonce du père constitue donc la destruction de tout espoir, la réalisation de la triste réalité. Il est certain que les espoirs chez le spectateur sont très minces, mais ceux de Bambi sont énormes, n’ayant pas connu la mort. Par conséquent, l’expression du visage du jeune faon à l’annonce de la mort de sa mère est extrêmement touchante pour nous.

Je tiendrais également à préciser que je permets entièrement à toute personne d’être en désaccord avec moi, il est simplement essentiel de bien défendre son point et, surtout, de ne pas déformer les affirmations des autres. Il est donc totalement faux d’affirmer que j’ai changé d’avis, puisque je n’ai jamais dit que le spectateur ne se doutait de rien. Ce que je tiens dès le début, c’est que le coup de feu est très explicite, mais pas une confirmation du décès.

Belgarion a écrit:
Prenons la situation de Bambi, sa mère est morte, le temps change, l'ambiance aussi mais le père arrive afin de l'aider.
Puisque mon adversaire semble vouloir parler de l’ambiance, parlons-en. Celui-ci soulève déjà le fait que le temps change dans le cas de Bambi, d’un printemps chaleureux à un temps glacial, et qu’il reste inchangé dans le cas du Roi Lion. Cependant, là n’est pas la plus grande différence. L’ancienneté ainsi que le ton des couleurs joue en faveur du film de Bambi. Je m’explique.

Dans Le Roi Lion, nous sommes mis dans une ambiance appartenant très clairement aux dessins animés pour enfant. Les couleurs chaudes et claires y sont pour beaucoup. Dans le cas Bambi, je n’insinue aucunement que le public visé ne soit pas jeune, mais l’ambiance est tout autre. Les couleurs utilisées sont neutres et froides, ce qui ajoute au réalisme de la scène. D’ailleurs, ce dernier film nous met face à des situations beaucoup moins fictives, donc beaucoup plus proches de notre réalité. On se sent donc bien plus proche des personnages de Bambi que de ceux du Roi Lion. Ainsi, la scène du décès nous parait beaucoup plus triste.

Belgarion a écrit:
Pensez-vous qu'il est mieux, de déclarer :"Oui c'est comme ça et puis c'est tout" plutôt que de donner son point de vue et d'ensuite le prouver ?
Pour répondre sincèrement à mon collègue, j’affirmerai que non. Or, il se trouve que j’applique clairement cette réponse à la question en appuyant toujours mon argumentation sur des bases solides. Cependant, il se trouve que mon opposant n’applique pas toujours la règle, en appliquant notamment des événements de sa vie privée. Il se trouve que ces épisodes de son discours ne constituent aucunement une preuve quelconque de son point de vue. On se retrouve donc face à une affirmation basée entièrement sur une opinion personnelle et donc aucunement valide.

Belgarion a écrit:
Quel changement encore de point de vue ... Je pense que vous avez pu le voir. Cela fait encore une fois, après mes propos, que mon collègue change d'avis, passant du "la personne la plus importante dans sa vie" à la possibilité que ce soit Féline qui la remplace.
Je me vois encore, comme j’ai l’habitude, obligé de corriger la mésinterprétation de mon collègue. Je commencerai par rappeler que ce débat est centré sur la tristesse conférée par la scène de la mort d’un des parents des protagonistes. Par conséquent, la suite du film n’entre aucunement en jeu. Il m’est donc totalement inutile de préciser que je parle de ce moment précis. Si un autre personnage, Féline par exemple, devient la personne la plus importante dans sa vie PAR LA SUITE, cela ne change absolument rien au moment de la mort. Donc, la mère étant la plus importante pour Bambi à ce moment du film, la tristesse est énorme.

Belgarion a écrit:
Certes Simba a encore sa mère, son amie Nala et même Zazu, mais dans le cas de Bambi, je le répète, il reste Fleur, Féline, Monsieur Hibou et Pan-Pan. Il les a déjà rencontré auparavant !
Entre les avoir rencontré et les avoir pour ami ou amoureuse, il y a une différence. Bambi a passé la majorité de son temps avec sa mère au début du film. Il n’y a donc personne de plus important que celle-ci pour ce bambin.

Belgarion a écrit:
Pourquoi justement ne pas en parler ? Vous n'avez pas répondu directement à ma question.
J’ai effectivement volontairement omis de répondre à la question. Pourquoi? Tout simplement parce que la réponse n’est que personnelle; elle n’est pas universelle. L’affirmation de mon avis ne ferait aucunement avancer le débat et ne pourrais pas appuyer solidement un point ou l’autre.
Belgarion a écrit:
Je ne vois pas le rapport entre mes explications et un jeu de rôle, cela n'a rien à voir.
Je tiendrais simplement à préciser que ma petite allusion aux jeux de rôles relève de la première réplique de mon adversaire, qui enlève à la crédibilité de son argumentation.
Belgarion a écrit:
*Esquisse un semblant de sourire aux paroles de Dark_Wolf, avant de fixer les jurés et le public, afin de leur contredire certains points et de rajouter quelques arguments*

Belgarion a écrit:
Mais je vous laisse faire comme vous désirez, car je vous rappelle tout de même que depuis le début de notre débat, vous réfutez mes arguments, ou répétez chaque fois les mêmes choses, tournant autour de la mère de Bambi et de sa protection maternelle, ou de la musique du passage du film, je ne compte même pas tous vos arguments valables et non valables sur les doigts d'une main.
Si mon cher collègue trouve que je répète sans cesse les mêmes arguments, c’est non seulement parce qu’il ne prend pas le temps de bien comprendre ce que je lui affirme, mais c’est également parce qu’il refuse de voir la réalité en face. Le seul moyen d’apprendre quelque chose, c’est en le répétant constamment. De plus, comme mon opposant n’a pas pu trouver d’incohérence dans ce que j’avance, mais que de mauvaises interprétations, il m’est essentiel de le rappeler à la raison. Il est à noter également que je ne peux guère avancer plus d’arguments de la part de mon adversaire. Mis à part une description minutieuse de événements, des expressions des personnages et des dialogues, je n’y vois que de la réfutation.

Je laisserai enfin la parole à mon collègue Belgarion qui, je l’espère bien, cessera de s’enfoncer dans des ses mésinterprétations.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 21:40

Chers jurés, cher public, Dark_Wolf, ravi de vous revoir de retour après cette courte absence.

Reprenons ce débat, très intéressant sur la question, comme vous le savez tous : "Entre la mort de la mère de Bambi et celle de père de Simba, laquelle fut la plus triste ?".


Je vais devoir malheureusement, reprendre encore quelques citations de mon collègue, qui pense sérieusement que je ne comprends pas ce qu'il a pu dire auparavant.

Par exemple :

Citation :
Je n’ai fait que relater un fait, c’est-à-dire que la mère joue un rôle bien plus important que le père dans une famille. Mon opposant affirme sans aucune preuve que j’inclus tout le monde dans la même situation que la mienne. Ai-je déjà affirmé que ma mère est plus importante que mon père? La réponse relate de ma vie personnelle et n’a donc rien à voir dans ce débat.

Oui, cher Collègue, un fait qui n'est pas toujours vrai ! Dans le dessin animé que je défends, ce n'est pas le cas !
Mais, puisque vous essayez de m'apprendre à argumenter, laissez-moi m'expliquer ce qu'il faut faire.
Vous donnez votre position et ensuite, votre argument. Il vous manque quelque chose, une chose principale : un exemple.
Votre vie personnelle peut en être un; pour ma part, j'ai préféré dévoiler ma vie personnelle plutôt que celle d'un autre, ce ne serait pas juste.
Je reviens donc sur la question : quel est le mal de donner quelques exemples précis de sa vie personnelle afin d'expliquer justement son argument ? Sans exemple, l'argument ne peut être valable.


Citation :
Devons nous ajouter après cette règle « à quelques exceptions près »? Devons-nous citer la moindre exception à toute affirmation? Si tel était le cas, nous débatterions sur d’innombrables pages.

Oui, nous le devons, évidemment. Nous le devons car c'est ce qu'est un débat, discuter sur chaque cas, les tournures que cela peut prendre, il existe des exceptions à ses affirmations comme vous le dites, pourquoi ne pas l'avoir dit ? Cela vous arrangeait justement, les "quelques exceptions près" ne convenaient pas à votre argument, car vous saviez que ce n'était pas pareil pour tout le monde.
Ensuite, oui, nous devons débattre sur tous, même si cela devrait prendre d'innombrables pages. Cela ne me dérangerait en rien, mais, vous qui trouvez ce débat si passionnant, j'ai l'impression que vous avez quand même une grande flemme de ne pas vouloir parler de tous les cas. Mon collègue ne serait-il pas intéressé de continuer ce débat sur quelques autres pages ? Cela ne fait aucun doute, d'après ces paroles. Mais chaque cas est différent, chaque personne prendra un cas différemment, il faut donc expliquer chacun de ces cas pour que chaque personne se sente impliquée dans l'histoire. C'est ce que je pense -J'espère que mon collègue ne sera pas choqué si j'utilise le verbe "penser", en passant-.


Citation :
Le fait est que j’ai, en premier lieu, donné un fait, une tendance générale. Par la suite, j’ai précisé ce « à quelques exceptions près » pour approfondir sur le sujet, pour être encore plus précis et, surtout, pour ne pas vous mentir en affirmant que vous avez totalement tort.

C'est lors de votre troisième réponse que vous avez enfin compris le but d'un débat ? La précision, dépassant la généralité. Et encore, j'ai dû réfuter votre argument pour que vous puissiez vous en rendre compte. Et oui cher collègue, vous vous êtes aperçus de votre erreur, et vous avez essayé de feinter le jury et le public, ainsi que moi-même, pour vous sortir de votre bévue. Je ne suis pas dupe.
D'après votre dernière phrase, je peux donc penser que vous êtes d'accord avec moi ? Encore un changement d'opinion, passant du cas général non discutable au cas précis avec un ressemblant de concession à mon égard.


Citation :
. Ceci dit, pour en revenir au sujet du débat, même si Mufasa était bien plus proche, plus important et une plus grande source d’amour pour Simba, ce qui ne nous est pas précisé, Sarabi resterait sur un pied presque égal. On retourne donc, encore et toujours, au fait que Simba perd un partie d’un tout, alors que c’est presque l’intégralité qui disparaît chez Bambi. N’est-ce pas bien plus triste dans ce cas?


Tout d'abord, je m'excuse auprès du jury et du public, je vais en effet, devoir rediscuter de cette affaire concernant la différence Père/mère avec mon collègue têtu, afin de lui montrer qu'il a tort.

Pour réfuter votre argument cher adversaire, je vais prendre le personnage du père de Bambi. Vous déclarez que rien ne nous indique que Mufasa est plus important que Sarabi. Mais, rien ne nous dit non plus le contraire. De plus, rien ne nous dit, non plus, que la mère de Bambi parait plus importante que son père. Cela n'est non plus, aucunement précisé. Nous voyons peu Sarabi et voyons peu le père de Bambi dans l'histoire, or vous déclarez que même si nous la voyons peu, nous pouvons pensé qu'elle reste sur un pied presque égal à Mufasa. Ne pouvons-nous pas dire la même chose pour le père de Bambi ?

Citation :

Dans le cas de Bambi, la situation est tout autre. Il est certain que les deux personnages, c’est-à-dire le jeune faon et son père, s’apprécient, mais une certaine distance règne entre eux. Il suffit de prendre en compte la façon dont la mort de la mère a été annoncée au jeune Bambi pour remarquer cet éloignement.

Vous avez oublié quelque chose mon cher. Lorsque justement, après la mort de la mère, le père de Bambi lui dit de le suivre, celui-ci ne pose aucune question et part plutôt intrigué. Cela montre que Bambi connaissait quand même son père, qu'il l'avait déjà rencontré.
De plus, comme l'a dit mon cher opposant, quelques relations père/fils sont différentes, cela peut-être le cas entre Bambi et son père, il ne montre pas forcement ces sentiments à celui-ci, mais cela ne montre en aucun cas que sa mère était grandement plus importante que son père.

Citation :
Je dois avouer, en toute sincérité, que mon affirmation peut porter à confusion. Je la reformulerai donc de façon plus claire

C'est encore, le but d'un débat, de donner de la clarté à ces arguments afin que le public, les jurés et les quelconques opposants, puissent comprendre.
D'ailleurs, je ne vois pas le rapport entre ces deux questions :


Phrase prononcée avant ma réfutation :

[quote]Ne serait-il donc pas incongru d’affirmer que la perte d’un père dans une famille constituée de deux parents attentionnés est l’équivalent de la perte d’une mère qui représente presque l’entièreté de l’amour reçue?[quote]

Phrase prononcée après ma réfutation :

Citation :
Ne serait-il donc pas incongru d’affirmer que la perte d’un père dans une famille constituée de deux parents attentionnés est l’équivalent de la perte d’une mère dans une autre famille où elle forme presque l’entièreté de la figure parentale aimée?

Comme vous pouvez le constater, le "dans une autre famille" a été rajouté à la phrase précédente. Mon adversaire voulait-il vraiment dire cela ? Je ne vois même pas l'ombre d'une telle expression -malgré le fait que, pour vous, je mésinterprète-.
Je pense que mon collègue a encore vu qu'il s'était trompé, qu'il a compris son erreur -ce qui est déjà bien-, mais qu'il a voulu, une nouvelle fois, feinter afin de montrer qu'il n'avait pas totalement tort. J'espère que vous l'aurez remarqué, car c'est assez étrange de changer directement en rajoutant quelque chose d'aussi important, de plus précis, pour déclarer que c'est ce que vous vouliez dire.

J'espère que vous seriez plus précis la prochaine fois, et que vous aurez compris exactement le fonctionnement d'un débat. La précision, la clarté de ces arguments, l'exemple.

Mais reprenons, sa question, après le rajout.
"Ne serait-il donc pas incongru d’affirmer que la perte d’un père dans une famille constituée de deux parents attentionnés est l’équivalent de la perte d’une mère dans une autre famille où elle forme presque l’entièreté de la figure parentale aimée?"

Vous avez tourné ici, la question à l'avantage de la mère, car c'est votre argument d'ailleurs principal, et presque le seul.
Je peux très bien le tourner à l'avantage du père pour réfuter votre argument. Voyez ma question à moi :
"Ne serait-il pas incongru d'affirmer que la perte d'une mère dans une famille constituée de deux parents est l'équivalent de la perte d'un père dans une autre famille où il forme presque l'entièreté de la figure parentale aimée ?"

Je ne pense pas du tout ce que je dis, comme ce que vous avez dis. J'ai posé cette question uniquement dans le but de montrer que vous tourniez cette question à votre avantage.
Pour répondre donc ensuite, je suis contre votre pensée. A chaque cas son histoire, tout le monde est différent, donc pense différemment. Voilà encore une généralité qui possède des exceptions, dont il faut parler, même si nous devons faire d'innombrables pages de débat.


Citation :
Dans ce cas, je ne crois pas qu’il n’y ait de doute possible quant à la réponse.

C'est sûr que lorsqu'on tourne une question à son avantage, on essaye de faire en sorte que la réponse soit favorable pour soi. Votre argument réfuté, votre conclusion qui suit l'est aussi.

Citation :
Je ne peux être que totalement découragé par le manque total de compréhension de mon opposant. Faut-il absolument que je mette des preuves? Je crains qu’il sera nécessaire.

Citation:
MATERNEL, -ELLE, adj. et subst.
I. − Adjectif
A. − Qui, physiologiquement et psychologiquement, est propre à la mère, appartient ou est naturel à sa fonction et à son état.

Et bien, très cher collègue, voilà une définition intéressante mais différente de la mienne :
Citation :
Maternel : Amour de sa progéniture, chez les hommes comme chez les animaux, dans ses tendances profondes, naturelles et instinctives.

Et bien, vous avez bien fait de mettre des preuves cher camarade, à chaque argument sa preuve comme vous le dites vous-même.
Cependant, ma définition est différente de la votre, que les deux soient bonnes, chacune de nos idées est donc justifiables, la mienne étant que le père peut très bien représenter l'image maternelle dans la famille.
Vous voyez donc que votre cas de mère maternelle n'est pas général, encore ces exceptions si importantes.



Après cette parenthèse sur la différence Père/mère, cette fois, je l'espère, bien comprise par mon adversaire, revenons sur l'idée principale du débat : la scène de la mort des deux parents.

Je vais tout d'abord, reprendre deux phrases de mon adversaire :

Seconde discussion :

Citation :
En affirmant que le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père [...] les paroles directes et distantes du père viennent enfoncer profondément la lame dans le cœur de l’enfant

Troisième discussion :

Citation :
Jamais je n’ai affirmé que le couteau avait déjà atteint le cœur du jeune faon, bien au contraire.


Encore un changement d'opinions ? Et en plus, vous affirmez que vous ne l'avez jamais dit. La preuve est là. Soi vous ne vous souvenez plus de ce
vous vous dites, soi vous avez encore essayé de feinter en espérant que je ne verrai pas vos anciennes paroles.
Le jury et le public en prendront compte, je l'espère.


Citation :
Je tiendrais surtout à remercier mon opposant pour son élaboration sur ce sujet

Je suis ravi d'avoir pu vous aider, ne me remerciez donc pas maintenant, mais plutôt lorsque j'aurai défendu mon point et que je vous aurai montré la réalité. Cela montre au moins que je connais les deux sujets, je sais de quoi je parle; si mes paroles peuvent rajouter un argument dans votre maigre liste -sans pour autant qu'il soit vrai- tant mieux pour vous. Ma bonté me perdra.


Citation :
Bambi ne connaissait pas la mort, ne l’avait jamais vu. Ce n’est donc qu’au moment de l’annonce de son père que le jeune faon se retrouve confronté à cette triste réalité. Le coup est donc d’autant plus brutal, dévastateur. Ajouté à l’ambiance ainsi qu’à la tournure de la phrase, la scène devient des plus touchantes.


J'ai l'impression d'avoir entendu déjà une dizaine de fois cette phrase, l'ambiance, les paroles du père qui s'ajoutent à la mère plus importante que le père. Trois, trois seuls arguments et encore pas réellement valables
Pour répondre à votre affirmation, le fait que Bambi n'ait jamais vu la mort arrange justement les choses, il ne sait pas ce qu'il s'est passé, il ne voit rien, alors que Simba lui, voit tout, les gnous foncer sur son père, la chute de Mufasa, et sa mort. N'est-ce plus touchant ? Le spectateur a vu sa mort, il n'a pas vu celle de la mère de Bambi. On sait bien sûr, comme je l'ai déjà dit, comment elle est morte, mais la scène ne se déroule pas devant nos yeux. La mort de Mufasa si, ce qui rend la scène plus émouvante; nous savons que Mufasa a beaucoup souffert et connaissons les causes de sa mort.


Citation :
L’annonce du père constitue donc la destruction de tout espoir, la réalisation de la triste réalité. Il est certain que les espoirs chez le spectateur sont très minces, mais ceux de Bambi sont énormes, n’ayant pas connu la mort. Par conséquent, l’expression du visage du jeune faon à l’annonce de la mort de sa mère est extrêmement touchante pour nous.

Je demanderai cela à mon collègue : Comment peut-on avoir l'espoir qu'un de nos proches ne soit pas mort, si justement, on ne sait ce qu'est la mort ?

Dans le Roi Lion, Mufasa explique à son fils ce qu'est justement la mort, il lui raconte un soir, lorsque les deux observent les étoiles. Or, dans la scène de la mort de Mufasa, à un moment, lorsque le lion se situe dans le troupeau de gnous, affaibli, Simba essaye de ne pas perdre espoir, alors, on peut voir la remontée de Mufasa, décollant du troupeau pour sauter sur la paroi rocheuse.
Simba est complètement réconforté quand il voit son père sortir de là, et commencer à escalader. Seulement, il ne voit pas la suite. Là, un retombement de situation, Simba croit son père en vie, en tout cas avec un grand espoir et le retrouve en train de tomber deux minutes plus tard, sans savoir comment. N'est-ce justement pas plus triste ? De penser que tout est sauvé et de voir en fait que ce n'est pas le cas ?
Le retombement de situation et l'espoir que Simba pouvait avoir peut changer les sentiments des spectateurs. Tu penses réussir, jusqu'à dernière minute, ce soit le contraire. Quelle tristesse !


Citation :
De ne pas déformer les affirmations des autres. Il est donc totalement faux d’affirmer que j’ai changé d’avis, puisque je n’ai jamais dit que le spectateur ne se doutait de rien. Ce que je tiens dès le début, c’est que le coup de feu est très explicite, mais pas une confirmation du décès.

Dans ce point-là, je n'ai fait qu'une supposition, ce sont sur les autres points, précédemment, et qui vont suivre que je contredis vos dires et que je montre votre changement d'opinions.


Citation :
Dans Le Roi Lion, nous sommes mis dans une ambiance appartenant très clairement aux dessins animés pour enfant. Les couleurs chaudes et claires y sont pour beaucoup

Au début, les couleurs sont chaudes et claires. A la fin, tout s'assombrit avec la mort du père, devenant noir et brumeux. Noir couleur de la mort, de la tristesse et du mal.


Citation :
Or, il se trouve que j’applique clairement cette réponse à la question en appuyant toujours mon argumentation sur des bases solides.

J'ai déjà pu en parler précédemment, il faut des exemples et de la précision, avec de la clarté dans ces idées. Vous avez vous-même dit parfois que vous l'aviez mal fait. Le "toujours" peut donc être enlevé de cette phrase.


( Je continue sur un autre post, désolé d'avoir fait long Wink ).
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 27 Mar 2008 - 21:43

Citation :
Par conséquent, la suite du film n’entre aucunement en jeu. Il m’est donc totalement inutile de préciser que je parle de ce moment précis.

C'est bien ce que je pense cher confrère, cependant, vous prenez vous aussi beaucoup d'exemples sur le dessin animé dans toute sa continuité.
Par exemple; voilà vos paroles juste après celles que j'ai pu montrer.

Citation :

Entre les avoir rencontré et les avoir pour ami ou amoureuse, il y a une différence.

Je ne savais pas que Simba avait déjà Nala comme amoureuse avant la mort de son père ... Enfin, leur union n'était pas faite, comme pour Bambi. Peut-être simplement parce que c'est après cette scène, soit la suite du film que cela se déroule. Essayez donc de suivre vos propres règles déjà.

Le cas Simba et Bambi est et je le répète, similaire. Simba avant la mort de Mufasa a quand même comme amis, Zazu et Nala; Bambi lui, a, avant la mort de sa mère, Fleur, Pan-Pan et Féline en tant qu'amis.
Votre argument est une nouvelle fois réfuté, j'espère que vous ne répéterez pas que je l'ai mal interprété.


Citation :
J’ai effectivement volontairement omis de répondre à la question. Pourquoi? Tout simplement parce que la réponse n’est que personnelle; elle n’est pas universelle. L’affirmation de mon avis ne ferait aucunement avancer le débat et ne pourrais pas appuyer solidement un point ou l’autre.

Après avoir donné un argument, quelque chose d'intéressant selon moi, sur lequel nous aurions pu débattre, vous déclarez en fait, ne pas avoir de bases solides pour le tenir ? A quoi a t-il donc servi ? Est-ce encore une feinte, histoire que vous rajoutiez un argument à votre liste en espérant encore une fois que personne n'y ferait attention ?


Citation :
Je tiendrais simplement à préciser que ma petite allusion aux jeux de rôles relève de la première réplique de mon adversaire, qui enlève à la crédibilité de son argumentation.

Je n'ai fait qu'esquisser un sourire sur mon visage avant de fixer le jury et le public ... Je ne vois pas pourquoi vous dites que j'ai dit cela. *Perplexe*
Mais ne nous éloignons pas du débat.


Citation :
Si mon cher collègue trouve que je répète sans cesse les mêmes arguments, c’est non seulement parce qu’il ne prend pas le temps de bien comprendre ce que je lui affirme, mais c’est également parce qu’il refuse de voir la réalité en face. Le seul moyen d’apprendre quelque chose, c’est en le répétant constamment. De plus, comme mon opposant n’a pas pu trouver d’incohérence dans ce que j’avance, mais que de mauvaises interprétations, il m’est essentiel de le rappeler à la raison.

Vous répétez vos arguments certes, que je réfute à chaque fois. A chaque fois, vous feintez, en essayant de vous en sortir, de montrer que vous ne vouliez pas dire cela mais autre chose, montrant complètement que votre argumentation ne tient pas et est inefficace. Certes, il faut répéter une chose, mais sans la changer, or, c'est ce que vous avez faits plusieurs fois déjà.


Citation :
Il est à noter également que je ne peux guère avancer plus d’arguments de la part de mon adversaire. Mis à part une description minutieuse de événements, des expressions des personnages et des dialogues, je n’y vois que de la réfutation.


Ce que je peux souligner pour ma part, c'est que vous n'avez pratiquement jamais réfuter mes arguments ou prouvez le contraire. Vous pensez que les miens existent simplement parce que je décris, je détaille l'expression des personnages, les événements, les dialogues. C'est justement le but.
Je donne à la fois mes arguments, que vous prenez à la légère, mais qui marche. Je réfute aussi les vôtres, qui sont maigres et facilement non valables. A la fin, avec combien d'arguments allez-vous vous retrouvez ? Un ou deux, tandis que moi, j'aurai présenté minutieusement, comme vous avez dit, la scène, les dialogues, les détails de la scène.

D'ailleurs, continuons sur cela.


Après une course affolante, Simba se retrouve perché sur un arbre, Mufasa accourt afin de le sauver.
Première pression pour le spectateur : La destruction de l'arbre par un gnou et la possibilité que le lionceau s'écrase au sol. Mufasa arrive au bon moment et l'attrape. Le spectateur commence déjà à stresser, à prier pour que rien n'arrive. La musique se fait stressante, fait peur au spectateur, elle restera tout au long de la scène, le rythme devenant de plus en plus fort.

Il s'en suit la recherche d'une échappatoire, Mufasa essaye tant bien que mal de trouver un endroit pour déposer Simba, et se sauver. Une première fois, il lâche Simba après avoir percuté un gnou, celui-ci se retrouve complètement seul, parmi la horde d'herbivores, ne voyant pas son père. Après quelques secondes, celui-ci le rattrape et réussit à le déposer sur un rocher. Nous savons déjà que Simba est sauvé.

C'est alors sur Mufasa que tourne la scène, n'ayant pas réussi à monter, il se retrouve propulser dans le troupeau, se fait plusieurs fois percuter par l'un des gnous. Pendant quelques secondes, nous ne le voyons plus, Simba de même, ses yeux presque déjà en larmes cherchant de tous côtés, ses oreilles se rabaissant, jusqu'à ce que son père saute sur la paroi et grimpe. A ce moment là, l'air de Simba change complètement, un sourire rayonnant sur son visage, les oreilles relevées.
Afin de retrouver son père, il reste assez affolé et commence à grimper. La scène s'en suit par la trahison de Scar et l'incapacité de Mufasa à agir, piéger. La mort cruelle du lion arrivant. Simba assiste du haut des rochers à la scène, en poussant un énorme cri.

Il le rejoint quelques temps plus tard, et nous le retrouvons, juste sous l'arbre où était perché Simba précédemment, comme pour montrer que Mufasa était mort à sa place. La rancœur que connait déjà le lionceau s'en ajoutant encore.
A la vue de son père, Simba ouvre de grands yeux embuées de larmes et baisse les oreilles. Il essaye de le réveiller gardant espoir, reprenant un tout petit sourire, mais après plusieurs essais, se rend compte de la chose, et appelle à l'aide. Seul, face à ça, il se sent incapable de quoique ce soit, faible face à ce désastre, appelant "S'il vous plait, à l'aide ..". Les larmes commencent à couler, le lionceau se retrouve seul, la musique, inexistante depuis la mort de Mufasa redémarre, triste et mélancolique, faisant pleurer les spectateurs à la fois par sa beauté, mais aussi par sa grande capacité à faire pleurer. Simba a enfin compris qu'il n'y avait plus rien à faire, que c'était fini.

Un grand moment s'en suit, Simba passant sa tête sous le bras de son père, comme il avait l'habitude de le faire. Nous, spectateurs, savons que ce sera la dernière fois que nous le verrons faire cela, ce qui rajoute encore plus de tristesse dans nos cœurs.

C'est sur ce paragraphe, riche en émotions et triste, que je laisserai mon camarade reprendre le débat, avec je l'espère plus de compassion cette fois, et sans qu'il essaye de feinter son public, face à cette tristesse déchirante que nous procure la mort du père de Simba.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 28 Mar 2008 - 4:45

Cher spectateurs, membres du jury, cher collègue, la possibilité de continuer ce débat m’est finalement revenue et j’entends bien en profiter.

Je ne pourrai certainement pas faire fi ici de l’allure que semble prendre cette discussion. Les répliques s’allongent à chaque fois, entraînant très souvent une petite déviation du sujet principal. Le public se raréfie sans aucun doute, découragé par la longueur des « romans » écrits. La dernière intervention de mon adversaire me pousse à jeter un coup d’oeil au but d’une argumentation. Ce processus de communication se doit certes d’être convainquant et détaillé, mais il se doit surtout de rester concis, direct et précis. Il est tout à fait inutile de discuter des pages durant s’il ne reste plus personne à convaincre. C’est pourquoi je décide cette fois d’opter pour la simplicité, en duo avec l’efficacité.

Je n’irai donc pas citer sans arrêt mon opposant, mais opterai plutôt pour la discussion des points abordés.

Je débuterai donc en abordant cette manie qu’à ce cher Belgarion à remettre en question mon argumentation. Le sujet de l’opinion personnelle comme soutien solide à l’argumentation a été à de très nombreuses reprises soulevé par mon collègue. Je ne remets aucunement en cause sa façon de s’exprimer, mais le fait est que les exemples ne sont aucunement une nécessité absolue à un argument. Il a bien évidemment un rôle de soutient, mais seulement s’il fait appel au public. Or, il se trouve que plusieurs histoires racontées par mon opposant sont certes touchantes, mais sans aucun effet sur les gens n’ayant pas vécu ces situations. Il m’est également reproché de ne pas m’exprimer sur ma vie privée, de couper le débat en ne répondant pas personnellement à une question. Le fait est que ce type d’exemple ne forme en aucun temps une base solide à un argument. Il nous aurait été possible d’en débattre, certes, mais l’intérêt par rapport au but du débat, c’est-à-dire convaincre, aurait été nul.

Ceci dit, je ne pourrai pas passer sous silence la définition personnelle de l’adjectif « maternel » par mon adversaire. Lorsque je parle de base solide, tel est un exemple qui ne tient pas la route. Si je prends la peine de sortir mon dictionnaire Larousse, j’y aperçois quatre définitions, dont toutes font appel à la mère. Il aurait été fort agréable que mon opposant ne continue pas à creuser lui-même son trou.

Il me serait ici nécessaire de citer mon adversaire pour souligner le non sens de ses paroles.
Belgarion a écrit:
J'ai déjà pu en parler précédemment, il faut des exemples et de la précision, avec de la clarté dans ces idées. Vous avez vous-même dit parfois que vous l'aviez mal fait. Le "toujours" peut donc être enlevé de cette phrase.
Il serait important de comprendre la différence entre une base solide et la clarté d’une phrase. Mon adversaire a été fort heureux, parmi ses nombreuses mésinterprétations, de trouver une phrase qui pouvait effectivement porter à confusion. Cependant, ceci n’enlève rien à la solide base de mon argumentation. Les précisions y sont toujours présentes, surtout après reformulation de cette phrase. Encore une fois, je tiendrais à préciser que l’exemple ne consiste qu’en UN moyen de soutenir une thèse, si toutefois il est bien utilisé.

Maintenant, j’aimerais en venir à cette phrase clarifiée lors de ma dernière intervention. Il se trouve que la première formulation pouvait mener à deux interprétations distinctes : est-ce que la mère est ici décrite comme étant, en général, la majorité de l’amour parentale reçue ou s’agit-il d’un cas dans lequel le père est très peu présent? La reformulation a permis de clarifier cette question. Or, il se trouve que mon collègue ne semble pas encore comprendre le sens de cette question. La formulation ne vise pas à m’avantager, mais à représenter la réalité : Simba a deux parents très attentionnés, alors que Bambi a une mère très attentionnée et un père distant. Dans lequel des deux cas la perte d’un parent attentionné est la pire?

Mon dernier point concernant la compréhension douteuse de mon opposant se rapporte à la question du couteau dans le cœur. La citation est un processus fort utile, certes, mais si l’on ne sait pas l’utiliser, il peut facilement se retourner contre nous. J’aimerais ici citer ma phrase en entier, et non une seule partie comme mon adversaire s’est plu à le faire.
Dark_Wolf a écrit:
Je me demande ici si mon collègue et moi avons vu le même film en affirmant que le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père.
Si l’on connaît bien la langue française, on peut y comprendre que le « en » fait ici référence à mon adversaire, et non à moi. De plus, si l’on regarde ma première argumentation, on y voit clairement mon affirmation que les paroles du père constituent le couteau. La réfutation d’un argument inventé ajoute certes de la longueur à son texte, mais lui enlève, par le fait même, de la crédibilité.

J’en viendrai maintenant un peu plus au contenu des films, donc à la raison d’être du débat ci-présent. La question de l’importance de la mère par rapport au père a été maintes fois discutée, mais je crois qu’il est nécessaire d’en discuter encore un peu pour que mon adversaire n’ait pas besoin d’avouer ses erreurs lui-même, ce dont il ne semble pas être capable. La situation est en fait très simple : dans les deux films, un parent est très présent, alors que l’autre n’apparaît que brièvement. Mais que retient-on de ces interventions? Dans Le Roi Lion, on y voit une mère aimante, proche de son fils, qui l’adore et s’occupe de lui. Dans Bambi, on y aperçoit un père distant, direct et peu délicat. Le spectateur ne cherche pas à s’imaginer la véritable relation entre les personnages, il interprète ce qu’il voit. C’est pourquoi la perte de la mère de Bambi représente une perte bien plus grande que celle du père de Simba.

Abordons donc immédiatement la question des « autres amis » des protagonistes. Nala n’est certes pas l’amoureuse de Simba, mais c’est sa meilleure amie. Bambi a-t-elle des amis aussi proches? La réponse est négative, du moins, avant la mort de sa mère. Elle connaît Pan-Pan et compagnie, mais n’a pas d’aussi grand lien avec eux. Simba garde donc sa meilleure amie en plus de sa mère. C’est pourquoi Bambi subit une plus grande perte que si fait ressentir immédiatement chez le public qui s’en retrouve très vite attristé.

Je finirai donc avec le thème de la mort. Mon adversaire semble croire que de voir la mort ajoute à la tristesse, mais est-ce vraiment le cas? Une vision pareille crée un choc, une peur, voire une grande déstabilisation, mais ce n’est que plus tard, en réalisant la mort de la personne que l’émotion vient s’y ajouter. Dans le cas de Bambi, la mort, à laquelle le jeune faon ne s’attend pas, est annoncée de façon si directe qu’elle provoque un sanglot immédiat et intense. En ce qui a trait à la « connaissance » de la mort, Simba connaissait déjà cette réalité. Je n’insinue aucunement que cela enlève à la tristesse de la scène du décès de Mufasa, mais n’est-il pas encore pire de découvrir la mort lorsque l’on perd l’être le plus cher à nos yeux plutôt que lors d’une soirée étoilée en compagnie de son père?

Je mettrais fin à cette réplique sur cette dernière observation : est-il vraiment essentiel de décrire en détail une scène visionnée d’innombrables fois par la majorité des spectateurs de ce débat? La précision de certains éléments est intéressante, mais la description longue, détaillée, connue et donc ennuyante n’ajoute en rien à la force de l’argumentation de mon adversaire. Au contraire, elle nous laisse sur une conclusion que l’on a le goût de sauter.

Je souhaite donc bonne chance à mon collègue pour cette dernière réplique, si toutefois il y parvient à temps.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeLun 31 Mar 2008 - 2:13

Cher jurés, cher public, Dark_Wolf, bonjour.

Pour cette dernière réplique, je vais essayer de vous faire réaliser que la position que je défends est la bonne.
Tout d'abord, je donnerai les arguments de mon collègue, ainsi que mes réfutations. Ensuite, je continuerai sur mes propres arguments, pour finir sur une différenciation entre nos deux positions.


Commençons par mon collègue, ce cher Dark_Wolf.
Je le remercie d'avoir participé à ce débat, très enrichissant et intéressant, ainsi que le public qui l'a suivi -je l'espère- avec enthousiasme. Merci aussi aux jurés d'avoir bien voulu évaluer nos discours.

Sa position : La mort de la mère de Bambi est la plus triste.

Ses arguments :
-La mère est plus importante que le père, donc la mort de la mère est plus tragique que celle du père.
-L'ambiance de la scène. La variation de couleur avec le fond musical.
-L'espoir du faon.
-Les paroles du père.

Chaque moment, tout d'abord, existe. Mais, sur certains, je suis en désaccord.
Pour le premier point, nous en avons assez débattu comme cela, le père et la mère sont égaux. La mère est maternelle, le père peut l'être dans certaines circonstances aussi. Cependant, ce n'est pas parce que la mère est maternelle que sa mort sera plus triste. Dans Bambi, certes, le spectateur la voit plus que le père, c'est la même chose dans le Roi Lion pour la mère de Simba. Pour moi, ce n'est pas le sexe qui définit la tristesse du spectateur, mais la façon dont il est mort.

Pour le second point, je ne dirai rien opposant l'opinion de mon collègue. Chacun pense différemment et le public comme les jurés peuvent être de son avis. Personnellement, je ne trouve pas que le fait que de la neige tombe du ciel fait que la scène devient plus mélancolique.

En ce qui concerne le troisième point, Bambi, certes, garde l'espoir, comme je disais, car il ne connait pas la mort. Mon collègue n'a d'ailleurs pas répondu à ma question "Si on ne connait pas la mort, comment peut-on avoir l'espoir que quelqu'un n'est pas mort ?". Mais, le spectateur sait déjà, après le coup de feu, que la mère est morte. Pourquoi ? C'est très simple. Le chasseur tire son coup de feu, nous, public, sommes derrière Bambi qui passe au moment même au le chasseur tire, la caméra ne bouge pas, laissant Bambi partir, si sa mère n'était pas touchée ou morte, elle aurait suivi Bambi et nous l'aurions vu passée.
Or, le fait que le public sache déjà que la mère est morte, enlève la tristesse de la scène lorsque Bambi l'apprend.
Il ne peut avoir l'espoir que sa mère soit encore en vie, cela dénonce la fausseté du point de mon collègue. Il apprend qu'elle ne reviendra jamais par son père, je vais d'ailleurs, en parler à présent.

Nous, comme je le disais, savons déjà que sa mère est morte, à ce moment. Bambi par contre, ignore tout.
La phrase qu'a pu cité mon collègue : "Je me demande ici si mon collègue et moi avons vu le même film en affirmant que le couteau a déjà atteint le cœur du jeune faon lors de la révélation de son père", peut très bien aussi dire que c'était lui qui l'affirmait. En tout cas, pour moi, le "en" justement signifie que c'est lui qui le dit. S'il avait mis à la place du "en", un mot comme "lorsqu'il", cela aurait marché. Enfin, ce n'est pas le but du débat ici.
La phrase de son père est certes, brutale pour Bambi, mais le spectateur étant au courant, elle ne nous fait rien.


Passons à mes arguments, sur le fait que la mort de Mufasa est bien plus triste que celle de la mère de Bambi.

Mes arguments :
-Simba est rejeté de tout, et par son oncle.
-Nous voyons la scène - Voyons comment est mort Mufasa.
-Le sauvetage de Simba.
-L'espoir que son père soit vivant, après l'avoir sauvé.
-La musique, l'ambiance.
-La rancœur qu'éprouve Simba.
-L'image du fils dans les bras de son père mort.


Tout d'abord, concernant mon premier argument, je ne pourrai que dire que Simba, juste après la mort de son père, est rejeté par son oncle qui l'accuse de tout. En tant que membre de sa famille, il devrait s'occuper de lui, lui parler, le prendre dans ses bras, comme tout bon oncle, mais lui ne le fait pas et lui dit de partir. Cela accentue la tristesse que ressent Simba, déjà énorme. Les sentiments des spectateurs, face à ça, face aux agissements de l'oncle, ne peuvent qu'être amplifiés.

Pour continuer, le fait de voir, de nos yeux, un personnage mort dans un dessin animé est tragique, nous ne pouvons que pleurer devant cette mort cruelle. Contrairement à la mère de Bambi, nous voyons exactement comment il est mort, sa position, son expression sur le visage. Par rapport aux anciens dessins animés, cela est différent. Le spectateur n'a pas à se faire d'images, le fait est déjà là, les enfants qui n'ont jamais vu ça peuvent alors savoir ce que cela représente. Dans Bambi, nous ne voyons pas la mère et cela est une différence capitale entre ces deux scènes. Le fait de ne pas voir la mère, dans son état critique, ne nous permet pas de pleurer. Mais le fait de voir le lion mort, même si c'était dans un autre cas, nous donne envie de pleurer; la mort est toujours triste, surtout lorsqu'on peut la voir.

Ce qui est triste aussi, c'est de voir le père se faire tuer justement pour son fils. Dans Bambi, la mère lui dit de courir et malheureusement, celle-ci se fait toucher, mais il aurait pu en être différemment. Mufasa lui, sauve d'abord son enfant, plutôt que lui, il veut être certain qu'il restera en vie.
C'est pour cela qu'on le retrouve mort, ensuite, à l'endroit précis où était placé Simba, lorsqu'il appelait son père à l'aide, soit, sous l'arbre. Il y a une sorte de rapport au destin, ou encore une morale comme quoi l'un devait obligatoirement mourir. Le père a donné sa vie pour son fils, ce qui est noble et courageux, le spectateur s'en rend compte et prend part à cette tristesse.

Juste après son sauvetage, Simba voit son père sous l'assaut des gnous, écrasé, mais utilisant ces dernières forces, Mufasa réussit à sauter et à grimper. Simba, avant stressé, pensant presque qu'il était mort, ressent de la joie en voyant son père, sauvé. Mais plus tard, lorsqu'il voit son père tomber, son espoir s'écroule, il ne sait comment, alors qu'il croyait que tout allait bien finir. C'est une grande tristesse de voir quelqu'un mourir, mais ça l'est encore plus lorsque l'on pense qu'il ne le va pas et que au dernier moment, cela se produit. Le spectateur le ressent et comme Simba, pensait que Mufasa serait sauvé, mais notre espoir s'écroule en même temps que le jeune Simba, et notre tristesse apparait.

La musique dans ce passage se fait stressante, déjà, tout commençant par l'arrivée des gnous, et lorsque Simba essaye de se sauver tant bien que mal. Après, lors de son sauvetage, la musique se fait de plus en plus stressante, Simba est sauvé, mais Mufasa reste encore en danger. Il cherche des yeux son père, son cœur bat fort, au même rythme que la musique, tout n'est que brouillard avec les effets de poussière. Au bondissement du lion, la musique s'accélère, le chœur ayant donné de la voix. Pendant la montée du lion sur la paroi, les voix disparaissent, laissant place aux instruments, tout est stressant, jusqu'à la mort de Mufasa où la musique s'interrompt. C'est lorsque Simba vient à sa rencontre que la musique, mélancolique et triste reprend. Simba découvre que son père est mort, les couleurs ne sont que grisâtres et marrons noires, la musique douce mais d'une tristesse alarmante. Tout ce mélange musique/couleur/scène entraine la tristesse chez le spectateur.

Après la mort de Mufasa, Simba n'éprouve que de la rancœur, pour lui, c'est sa faute. Il a appelé son père, il l'a obligé à venir le sauver, il est mort par sa faute. Les paroles de son oncle Scar ne font qu'augmenter la rancœur que Simba porte sur lui-même. La phrase "Qu'est-ce que va dire ta mère ?" ou encore "Qu'est-ce que tu as fait ?" amplifient encore cette rancœur, alors que son oncle, dont la mort vient de sa faute comme nous le savons, reste normal, rejetant la faute sur Simba. Nous ne pouvons que rester sans voix devant la scène, Simba, seul, ne pouvant rien faire et ne rien dire. Le fait justement, qu'il soit impuissant, augmente encore après la scène, l'ambiance et tout ce que le public a pu voir, sa tristesse.

L'image du fils dans les bras de son père, devant son père mort est celle qui cause le plus de tristesse dans la scène. Il est impuissant, déjà, essaye, même s'il sait pratiquement qu'il n'est plus, de le réveiller, de le faire revenir. Cette impuissance du fils devant son père mort, attriste directement et touche le spectateur. Nous pouvons comme je l'avais dit aussi, nous mettre à la place de Simba, en nous remémorant des souvenirs anciens. Nos sentiments remontent à la surface, et même si nous n'avons jamais vécu cela, nous gardons l'images du fils impuissant, seul, devant son père.
Il essaye d'appeler à l'aide, de se faire aider par quelqu'un, mais il ne trouve personne et reste seul. Il commence après, à pleurer, ses oreilles baissées, son minois, l'expression de son visage ravagée par la tristesse et le remord. La musique revient à ce moment-là, douce et calme, le chœur, d'une voix douce et triste. Les larmes de Simba tombe au sol.

Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Imagespn7

C'est cette image que je voulais vous montrer. Voyez la tenue de Simba, sous le bras de son père. Il sait que plus jamais il ne sera ici, comme avant. L'image fils/père revient encore plus larmoyante qu'avant, Simba pleurant sur le bras de son père mort.


Maintenant, faisons la différence entre les deux positions.

Mon collègue émet des arguments intéressant, qui ne sont pas tous valables, et qui n'ont pas non plus, de rapport exact avec le sujet.
Mes arguments sont autant descriptifs que réfléchis, vrais car venant de la scène. Ils n'émettent aucune différence entre la mort Père/mère. De plus, c'est chez Simba que réside le véritable espoir, qui connait la mort et qui voit son père mourir devant ses yeux. N'est ce pas plus triste dans ce cas-là ? Voir devant ses yeux, son père ou sa mère mourir ?
Tous deux avons les même vues sur l'ambiance et le fond musical, chacun avons nos opinions.

En ce qui concerne les paroles de mon collègue à présent, concernant les ami(e)s de Simba et Bambi, je ne vois pas la différence exacte entre les leurs. Simba a Nala, une grande amie, Bambi a surtout Pan-Pan, très complices ensemble. Je ne vois pas où est la différence que mon confrère essaye à chaque fois de trouver, et qu'à chaque fois je dois réfuter en prouvant le contraire.
Ensuite, à propos du thème de la mort, le père de Bambi ne lui a pas dit que sa mère était morte, Bambi n'ayant jamais vu la mort, ne sait toujours pas comment a disparu sa mère. Il sait qu'elle ne sera plus là, c'est tout.

Je voulais relever quelques phrases de mon collègue : "Bambi a-t-elle des amis aussi proches? La réponse est négative, du moins, avant la mort de sa mère. Elle connaît Pan-Pan et compagnie".
Je les ai choisies simplement pour savoir si celui-ci sait bien de quoi on parle ? Saviez-vous que Bambi n'était pas une fille, mais un homme ? Certes, faire une erreur une fois, je comprends, mais deux fois d'affilés ... Ça parait invraisemblable. J'espère que vous le saviez, et que vous savez bien de quoi vous parlez.

Ensuite, pour répondre à la question de mon collègue, je pense qu'il est nécessaire de décrire avec précision la scène. Après tout, c'est de cela que l'on parle : pourquoi la scène est-elle plus triste que l'autre ? Parce que certaines choses, les détails et la réalisation de la scène provoque plus de tristesse que l'autre. De plus, certaines personnes auront vu le dessin animé, peut-être pas de nombreuses fois comme vous le dites et ont besoin de se souvenir de certains points. Vous rappeliez-vous par exemple des paroles de Scar à Simba ? Ou encore, du lieu où Mufasa est mort exactement ? Ou encore, les expressions de Simba et ses agissements face à ça ? Je ne doute pas de votre mémoire, mais pour d'autres, c'est plus compliqué.
Il est donc nécessaire d'aider les gens à remémorer les souvenirs d'un grand dessin animé, afin de leur montrer que chaque détail à son importance et que l'ensemble de la scène dans le Roi Lion provoque plus de tristesse que la scène de Bambi.


Pour conclure ce débat, je pense de tout cœur, que la scène de la mort de Mufasa est beaucoup plus triste que celle de la mort de la mère de Bambi.
Tout d'abord, chacun, pouvons nous mettre dans la peau d'un personnage, Simba, ou encore Mufasa, lorsqu'il souhaite le protéger.
Le lien Père/fils dans cette scène est intense, fort, nous avons vu la mort de Mufasa, et Simba se retrouve sur le corps de son père tandis que Bambi ne peut le faire, ni le voir. Nous ne voyons pas le lien intense entre Bambi et sa mère que nous voyons dans le Roi Lion.
Je ne m'étalerai pas sur mes anciens arguments, mais je souhaite seulement vous demander de laisser parler votre cœur, et vous remémorer la scène de la mort de Mufasa, devant lequel Simba reste impuissant. Ce passage larmoyant réalisé avec talent, reste l'un de plus grands moments du cinéma Walt Disney, émouvant et attristant à souhait.

Je souhaite bonne chance à mon collègue, et j'espère qu'il fera ce qu'il pourra pour donner son avis et conclure.
Merci encore au public et aux jurés, de m'avoir écouté.

Que vos cœurs restent acérés.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeLun 31 Mar 2008 - 3:28

Cher public, chers membres du jury, cher opposant, la possibilité de conclure ce débat m’est finalement arrivée.

Il me serait tout d’abord impossible de passer sous silence le manque de sérieux mis par mon collègue dans cette discussion. À deux reprises mon adversaire s’est fait attendre en ne répliquant que trois jours plus tard. Pour un combat dit hebdomadaire, ces moments d’inactivités ont un impact notable. Je passerai sous silence le règlement voulant qu’après deux jours sans réponse, l’opposant gagne par forfait. Ceci dit, je suis sincèrement attristé par cette attente étant donné qu’elle affectera directement mon argumentation. Le débat étant supposé finir plus tôt, il n’était pas prévu à mon agenda de plus en plus surchargé de devoir répondre aussi tard. Ainsi, malgré cette semaine d’examen devant moi, je prendrai tout de même le temps de soulever quelques points importants pour conclure cette discussion.

Il me sera inutile de tout reprendre l’argumentation de mon adversaire, qui a encore une fois oublié le but d’un débat qui vise à convaincre de façon concise, étant donné qu’il relève encore et toujours les mêmes points déjà réfutés auparavant. Je ne prendrai donc que l’essentiel.

Tout d’abord, il est à noter que le sexe du parent qui meurt n’a rien à voir dans la tristesse de la mort. Tout est relatif à l’affection, le lien qui uni ce parent à l’enfant. Dans Le Roi Lion, nous avons deux parents qui pourront être jugés égaux du point de vue affection. Dans le cas de Bambi, la mère est beaucoup plus importante que le père. La perte de cet être unique est donc beaucoup plus touchante.

Ensuite, pour la question de la « connaissance de la mort », cet argument tourne évidemment en ma faveur. Comme l’a dit mon adversaire, Bambi ne peut pas s’attendre à la mort de sa mère. Le choc et l’incompréhension lorsqu’il apprend qu’il ne la reverra jamais ne sont donc que plus grands. Le public s’attend bien sûr à la mort de la mère, mais de voir cet être si innocent, ne sachant pas ce qui est arrivé, apprendre la triste réalité n’est que plus frappant et poignant.

Du point de vue de l’ambiance, les couleurs ne sont pas l’élément le plus frappant, mais le fait que les lions, par exemple, sont dans des couleurs beaucoup plus chaudes tirant du dessin animé rend le tout moins réaliste. Dans le cas de Bambi, le réalisme est bien plus présent, rendant la scène bien moins loin de l’univers du spectateur. Côté musical, le silence lors de l’annonce du père de Bambi est des plus frappants et permet de vraiment peser les paroles du père.

Puis, mon collègue a parlé dans son argumentation de la réaction de l’oncle de Simba, Scar. Il a soulevé le fait que ce dernier n’agit pas comme un membre de la famille devrait le faire. Or, il se trouve que le spectateur connaît Scar sous son vrai jour, connaît son côté diabolique. La surprise n’est donc pas présente chez le public. D’ailleurs, c’est sur ce point que l’opinion de mon adversaire et moi diffère. Celui-ci s’efforce à décrire en long et en large, sur d’innombrables pages pouvant être résumées en quelques lignes, à quel point cette scène est triste POUR SIMBA. Le but du débat étant de trouver quelle scène est la plus triste pour les spectateurs, son argumentation ne réussit à rejoindre que la sympathie de ceux-ci. Le visionnement de la scène du décès dans Bambi fait davantage appel aux sentiments du public, donc la rend bien plus triste pour lui.

Mon opposant a d’ailleurs de nouveau soulevé le fait que le père s’est sacrifié pour son fils dans Le Roi Lion. Cette affirmation donne une justification à la mort de celui-ci. La scène n’en reste pas moins émouvante, mais le public peut justifier ce sacrifice. Ce décès n’aura pas été vain. Dans le cas de Bambi, nous ne pouvons qu’être désolé, attrister par cette fin si brutale et injustifiée d’une relation si passionnée entre une mère et son fils.

Ne pouvant pas m’étendre plus longtemps, pour les raisons évoquées plus haut, je résumerai donc brièvement les parties de mon point de vue encore non abordées dans cette dernière réplique. La mère représentant déjà, biologiquement, un élément plus important pour l’enfant, si le père est en plus distant, la perte de cette mère n’en sera que pire. La construction de la scène, passant de la beauté à l’horreur et la froideur, les paroles directes du père dans un silence lourd, voilà des éléments qui touchent le spectateur.

Je vous laisserai donc en vous disant ceci : inutile d’écouter ce que votre cœur vous dit, le but d’un débat est de convaincre. Le choix du meilleur orateur n’a donc rien à voir avec votre opinion personnelle, mais plutôt avec la façon dont la personne a réussi à vous convaincre que son point de vue est le plus valable. Il me semblait important de le préciser à mon adversaire.

En espérant être parvenu à garder plus de lecteurs que les romans de mon collègue, je souhaite au jury une bonne délibération.

pig
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 3 Avr 2008 - 23:24

Bonsoir !
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Eh oui cette joute passionnante va enfin connaître son verdict Saphira-sourir
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Nous disons donc, à 3 voix contre 1 et une abstention,
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Pour la pertinence de son argumentation, la clarté de son expression, sa concision et on en passe...
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La victoire est attribuée à...
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pig !!!! DARK WOLF !!!! pig




Nos plus sincères félicitations au cochon-garou et aux Vardens !



Bravo à toi également, Belga Wink
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 3 Avr 2008 - 23:42

Bravo, Darky Saphira-larmoyant ! Je suis content que sois le vainqueur, tu avais fini par me convaincre x)

Et bien sûr bravo à Belga, avec une argumentation tout aussi poussée ^^ !

Je déplace =)

Ps : merci aussi à l'ensemble du jury pour son travail Smile !
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 3 Avr 2008 - 23:44

Shocked

What a Face

cheers

Les Vardens ont finalement 10 points!


Trève de plaisenterie, je tiendrais à féliciter mon adversaire Belgarion pour cette joute des plus serrées! Tu as très bien combattu. J'avoue que, par moment, je me suis vraiment demandé comment je pourrais répliquer...

Ceci dit, je peux maintenant le dire ouvertement, bien que je crois que plusieurs s'en doutent, je n'ai jamais vu le film de Bambi XD.
J'étais donc à 200% pour Le Roi Lion ^^
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeJeu 3 Avr 2008 - 23:47

Bravo Darky ^^
J'avoue ne aps avoir tout lu mais les deux argumentations étaient très bien dirigées
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 0:05

Je dois avouer que la pilule passe assez mal... Personnellement, j'avais bien remarqué que Darky n'était pas convaincu par ses propres arguments.. J'étais même persuadée que ça l'embêtait que Belga ait choisi le Roi Lion...

Il n'avait que très peu d'argument par rapport à Belgarion... Je ne dis pas ça parce que je suis chef des chats garous...

Enfin bref... c'est le principe des juges... Ils n'ont pas à avoir la même opinion que moi...

J'espère seulement que les jurés ne choisissent pas en fonction des "modos"... Car bizarrement, à part dans mon cas (mais dans mon cas, il était évident que la créa de Dalesn'a était meilleure d'un point de vue technique) dès qu'il y a eu un modo face à un membre, ben c'est le modo qui a gagné: Agan, Skadia, Saha, et maintenant Darky...

Je ne veux pas dire que les victoires n'étaient pas méritées, je dis juste que j'espère que ce n'est pas un élément qui fait pencher la balance... Sinon, on va finir par devoir faire des combats individuels anonymes...

En attendant, félicitations Darky car, même si j'ai bien vu que tu as eu du mal... Tu t'es battu comme un lion! EUUUUH! un loup! Wink
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 0:11

Je préfère faire aucun commentaire sur cette décision, de peur de troubler les jurés ou autres.

Mais bravo Darky, tu as été très sport, je ne dis pas que tu as mal débattu, tu as sorti quelques arguments solides, mais, sans pour autant que je sois mauvais joueur, moins que moi je pense. (Et oui, j'utilise encore un verbe d'opinion). Certains arguments étaient un peu poussés par les cheveux mais bon, j'aurai du faire pareil, je ne pensais pas que cela séduirai autant.

Bravo. Je garde mes pensées amères pour moi Wink

Merci pour les jurés qui ont prit la peine de tout lire.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 0:42

Citation :
J'espère seulement que les jurés ne choisissent pas en fonction des "modos"... Car bizarrement, à part dans mon cas (mais dans mon cas, il était évident que la créa de Dalesn'a était meilleure d'un point de vue technique) dès qu'il y a eu un modo face à un membre, ben c'est le modo qui a gagné: Agan, Skadia, Saha, et maintenant Darky...

ça, je pense que c'est tout simplement parce qu'à la base déjà, les modérateurs d'ES n'ont pas été choisis en jouant aux dés... Enfin, j'espère... Ils ont été élevés au rang de modérateur parce qu'à la base déjà, ce sont d'excellents membres. Ceci dit, je savais même pas que Darky était sérieusement modo (eh non, je ne suis pas du genre à regarder sous l'avatar fixement quand je parcours le forum)...

Je pense que ce n'est pas la peine de nous dégobier dessus alors qu'il s'agit d'un vote où chacun a mûrement réfléchi sa décision... et où la balance est suffisamment claire pour ne pas laisser de place au doute. Parce que si vous croyez que c'était une partie de plaisir de lire ces trucs plusieurs fois en se prenant la tête pour être sûr de tout comprendre, alors qu'il y avait la joute du mois avec les textes interminables en même temps, vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude...



Pour ma part, je dois avouer que j'avais du mal à adhérer aux arguments de Belgarion, essentiellement parce qu'ils étaient peu clairs à plusieurs endroits (c'est-à-dire : il y a de nombreux passages chez lui où j'ai dû relire plusieurs fois pour comprendre de quoi il parlait ou quelle était son idée, et parfois même en réfléchissant longtemps j'ai pas trouvé le sens de la phrase...). Il avait également tendance - selon moi - à se focaliser à l'excès sur les expressions de Dark Wolf, même à carrément chipoter pour pas grand chose, et à répéter sans cesse les mêmes arguments sans vraiment en apporter de nouveaux. Ne vous y trompez pas, ses posts m'impressionnaient pourtant très sérieusement, personnellement je n'aurais pas su y répondre, je l'ai même supposé vainqueur lors des deux premiers messages ; mais c'est quelque peu parti en vrille dès le troisième, et Dark Wolf a su frapper aux endroits sensibles sans perdre pour autant l'objectif de vue, et tout en restant très clair dans ses formulations.


Par ailleurs, il ne serait pas mauvais de relire les règles des joutes verbales (et d'ailleurs les règles du tournoi tout court). Une joute doit être brève, incisive et concise, or dans leurs premiers posts, les deux concurrents se sont perdus dans des longueurs non-réglementaires voire carrément hors-sujet. Par la suite, Dark Wolf est plus ou moins revenu dans les règles, et même si c'était une solution de secours à cause de ses examens, il n'en reste pas moins qu'en l'occurrence cela jouait nettement en sa faveur.


Bien sûr les lignes qui précèdent ne tiennent qu'à moi, je ne sais pas comment les autres jurés ont pris leur décision...


EDIT

Au fait, concernant le père de Bambi. Dark Wolf avait parfaitement raison en affirmant que Bambi ne partageait pas de réel amour filial avec son père, car il ne l'a en effet rencontré qu'une seule fois avant la mort de sa mère, dans ce passage :

https://www.youtube.com/watch?v=bzli7oL2Vrs


Dernière édition par Sherryn le Ven 4 Avr 2008 - 0:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 0:47

Je me doutais un peu que les longueurs de Belga allaient jouer en sa défaveur... C'est là où Dark Wolf a très bien joué, je le reconnais... Mais au final, quand on voyait le récapitulatif des arguments, je trouve quand même qu'il n'a pas dit grand chose et a souvent répété la même chose...

BIEN QUE JE LE RECONNAIS, s'il se répétait, c'était la faute à Belga qui appuyait dessus et "chipotait" parfois pour pas grand chose...

Mais d'un autre côté, excusez-moi... Le fait que Belga appuyait bien sur les détails concernant Pan-Pan et Fleur, alors que Darky essayait d'y échapper, on le comprend mieux maintenant.. s'il n'a pas vu Bambi, le détail sur cette amitié lui échappait... Donc Belga avait bien raison d'appuyer dessus et de demander à Darky de s'expliquer...
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 1:00

Dark_Wolf a écrit:

Ceci dit, je peux maintenant le dire ouvertement, bien que je crois que plusieurs s'en doutent, je n'ai jamais vu le film de Bambi XD.

Désolé si j'utilise cette citation Darky, ça a rien à voir contre toi, mais justement, pour montrer que tu as bien baratiné et trompé les jurés Wink


Okey Sherryn, c'était trop long, je l'avoue. Désolé d'avoir ajouté des arguments et essayé de les expliquer.
Mais bon, j'en avais moi, et quand on voit ça à la fin, dit par Darky lui-même, on voit qu'il y a un soucis.

Certes, j'ai chipoté, mais bon, le coup des "Mon adversaire fait du Rpg" ou "se fout complètement du débat sachant que j'ai pas prévenu les jurés que j'allais avoir un bug internet", désolé, mais si c'est pas chipoter ça, c'est quoi ?

Je précise encore que je ne dis pas ça parce que j'ai perdu. J'essaye d'ouvrir les yeux aux gens. Comment avoir réussi à se faire bluffer par quelqu'un ( qui l'a très bien joué ) qui n'a jamais vu le film, et qui faisait des erreurs grossières dans ces arguments en déclarant n'importe quoi ?

D'accord, c'est bien de donner des arguments concis et bien dit, mais quand ils sont vrais c'est mieux Wink

Pour ton édit Sherryn, on s'en fout sans être méchant, on a pas dit le contraire avant, le débat est fini. Seulement je peux le continuer si tu veux, regarde le Roi Lion, c'est la même chose pour la mère de Bambi. On ne la voit que lorsque Simba s'apprête à partir vers les Mammouths.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 1:53

Eh bien, je ne pensais pas vous voir ainsi... Peut-être serait-il temps d'accepter la défaite et de passer à autre chose, hmm ? Se perdre en justifications "les jurés votent pour les modos" "désolé d'avoir eu plus d'arguments" "Darky a manipulé tout le monde", je trouve ça assez petit. Vues vos réactions, je suis encore plus heureux que Darky l'ait emporté, car vous avez oublié la case humilité et acceptation de la défaite en cours de route.

Ceci dit, Belga, lis les règles Wink. Si je les avais appliqué, tu n'aurais pas même eu l'occasion de terminer la joute, alors ne fustige ton adversaire qui, lui, respectait les directives.

Citation :
J'essaye d'ouvrir les yeux aux gens. Comment avoir réussi à se faire bluffer par quelqu'un ( qui l'a très bien joué ) qui n'a jamais vu le film, et qui faisait des erreurs grossières dans ces arguments en déclarant n'importe quoi ?

Alala, mauvaise foi quand tu nous tiens Very Happy ! En même temps, Belga, Darky s'est renseigné auprès de personnes qui avaient vu le film pour vérifier si ses affirmations ne comportaient pas d'erreurs, et par ailleurs on lui demandait d'analyser une scène, pas le film en entier.

Bref, je vais m'arrêter là... Et je vous conseille d'en faire autant ^^.
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 2:21

Ce n'est pas que je me sente visé... mais c'est le cas ><

Je tiendrais à aborder quelques points qui semblent soulever une controverse tout à fait injustufiée.

Tout d'abord, par rapport au nombre d'arguments qu'on m'accuse d'avoir en très petite quantité, ce n'est pas tant le nombre que la qualité de ceux-ci et, surtout, la façon de les présenter qui est important. Je n'ai pas la prétention de me dire meilleur (bien au contraire, avoir été juré, je n'aurais su décider entre nous deux), mais si la balance a penché de mon côté, c'est peut-être parce que je m'exprimais mieux et plus efficacement.

Je suis désolé si je me répétais et si mon nombre d'argument pouvait se compter sur les doigts, mais mieux vaut approfondir sur un aspect plutôt que de lancer une tonne d'arguments que l'on doit décrire sur d'innombrables (trop) longues lignes.

Belgarion a écrit:
Comment avoir réussi à se faire bluffer par quelqu'un ( qui l'a très bien joué ) qui n'a jamais vu le film, et qui faisait des erreurs grossières dans ces arguments en déclarant n'importe quoi ?

D'accord, c'est bien de donner des arguments concis et bien dit, mais quand ils sont vrais c'est mieux
Pour répondre à la première question: il suffit de bien s'exprimer et de façon convaincante. Le fait que je n'ais pas vu le film a influencé quoi? Seulement l'aspect des amis... (D'ailleurs, j'ai entendu dire qu'ils devenaient vraiment amis qu'après la mort de la mère... ^^) De plus, pour le reste, je ne vois pas où est la bullshit. (désolé du terme...) J'aimerais bien savoir lequel de mes arguments est faux?

Bon, inutile de semer davantage de conflits... Je suis simplement déçu par cette attitude.

P.S. J'ai oublié de remercier les jurés d'avoir tout lu! Moi-même j'en était découragé par moments... Bravo à vous Wink
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 10:05

Et bien, si on n'a plus le droit de donner son opinion quand quelque chose nous énerve...

Je savais que je devais fermer ma gueule PARCE QUE JE SUIS CHAT GAROU. Je savais que vous prendriez cela comme si j'étais mauvaise perdante...

Mais ce n'est pas le cas! Je me fiche que l'on gagne! De toute façon, je l'ai toujours dit, je pense que ce sont les tyrans qui vont gagner... Les meilleurs éléments quasiment sont chez eux (sauf peut être en graphisme... et encore, il me semble qu'il y a un graphiste chez eux aussi). Donc la question n'est pas là!

C'est juste que même si Belga a peut être exagéré sur certains points, à chaque message qu'il a laissé, il a mis de nouveaux arguments... Et franchement, ça se voyait que Darky pédalait parfois...

Enfin bref, je ne vais pas m'étendre d'avantage, on va croire encore que je suis juste mauvaise perdante... En tout cas, félicitations au jurés d'avoir pu tout lire...

Et vive Walt Disney...
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MessageSujet: Re: Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens]   Combat Individuel : 16-23 mars [Chats Garoux vs Vardens] Icon_minitime

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