Whaaa Carmélia tu viens de rendre une personne heureuse…. C’est une très bonne idée ce topic mais il faudrait que les gens argumentent leurs opinions pour que ça ne tourne pas à la gueguerre personnelle mais à un véritable débat constructif.
Bref, cessons ces simagrées, je soutiens que Paolini est un plagieur et voici mes arguments, tenez-vous bien, c'est long :
Références au Seigneur des anneaux ou des autres cycles des Terres du milieu :Avec les personnages eux-mêmes :Eragon le simple villageois aux bouclettes brunes va, à l'image de Frodon, trouver un objet fabuleux qui va chambouler sa vie et le jeter sur les routes.
Brom nous rappelle Gandalf avec sa longue barbe blanche, sa pipe d'où il lâche de long panache de fumée, ses habits sombres, son rôle de conteur mystérieux.
Puis les deux alliés du jeune Frodon bis, Orik, autrement nommé Gimli, et Arya, alias Arwen (deux elfes de nobles naissances, d'une vénusté incomparable).
Les Urgal et les Kulls ressemblent à si méprendre à des Orcs et des Uruk-Haï (les Uruk-Haï étant une évolution plus grande et puissance que les Orcs, hum hum hum).
Les Ra'zacs sont semblables aux Nazguls (bêtes mythiques pourchassant les héros pour entraver leurs routes, craignant les lumières trop vives et malheureusement en voie d'extinction).
L'Ombre s'apparente à Saroumane, un sorcier et l'un des pilier de l'empereur.
Ce dernier, Galbatorix, est un personnage volontairement (?) mystérieux qui, comme Sauron, apparait comme le mal à l'état pur, réfugié dans sa capitale d'où il ne ressort presque jamais.
Sans oublier les Elfes et les nains reprenant les moeurs, le style, les habitudes et les modes de vies du SDA (nains se terrant dans des sous-terrains, les Elfes s'ébaudissant dans leurs forêts magiques, les oreilles pointues, les nains petits et combattant à la hache etc.).
- Ensuite avec les noms de villes :- Le lac Ardwen/Arwen (l'elfe et fiancée d'Aragorn)
- Isenstar/ Isengard (tour de Saroumane)
- Furnost/Fornost (ville humaine sur Numénor)
- Beirland/Beleriand (territoire des Terres du Milieu)
- Isidar Mithrim/Mithrim
- Farthen-Dûr/Barad-Dûr
- Illium/Illuin
- L'atmosphère générale très calquée :- guerres, alliances, roi déchu ou mort au combat, les sbires de l'empire instaurant une crainte perpétuelle –entre légende et rumeurs- sur l'Empire...
- Les langues (une pour les nains, les hommes et les Elfes) dont l'ancien langage ayant pour base étymologique le scandinave, tout comme le SDA.
- La situation initiale (une jeune homme découvre un bien précieux et doit fuir son village pour ne pas y attirer ses ennemis etc.).
- Les personnages tout simplement (cf au dessus)
- La quête initiatique, le parcours linéaire du héros qui va d'un bout à l'autre de la carte.
- Les tentatives de légendes, les chansons, les poèmes...
- Le cheval >< [oui, oui : feu-de-neige alias gris-poil et la réplique de Brom page 176 : "Je le traiterai comme s'il était de la lignée de Giltindor, le coursier légendaire").
- Puis dans le volume deux la structure d'Ellesméra qui ne sera pas sans nous rappeler celle de la Lórien avec sa structure montante, les maisons associés aux arbres, les chants des Elfes, etc.
Mais bon, passons à star wars :- Vers le fin du volume deux de l'héritage, le maître d'Eragon, Oromis, ne l'informe pas du combat imminent entre les Vardens et les troupes de l'Empire. Le dragonnier le découvre donc presque par hasard en utilisant le sort Draum Kopa (--> page 655). Dés l'or il parait évident qu'Oromis souhaitait retarder son départ à la fois parce qu'il ne l'estime pas totalement prêt à affronter les forces du gaulois mais aussi pour parachever au maximum sa formation. Finalement, l'Elfe se résigne à le laisser quitter son « refuge » et lui fait jurer en ancien langage de revenir : "car vous avez encore page 661). Leur destin est beaucoup à apprendre" (donc scellé.
Eragon affronte alors au cours de la bataille Murtagh et apprend -ô surprise- qu'il est son frère de sang, et par conséquent le fils du parjure Morzan. Son vrai frère, donc, aurait quant à lui prêté serment en ancien langage de servir le gaulois.
Le super héros se demande subséquemment si son premier maître, Brom le conteur (Eragon le prenait pour un vieux villageois lors de leur rencontre mais apprend par la suite sa véritable identité : un dragonnier, l'un des deux seuls survivants de la caste des Dragonniers massacrés par les Parjures ; celui-ci même qui aurait tué Morzan, son père. Le pauvre malheureux meurt face aux raz'acs, en protégeant Eragon) était au courant de sa paternité troublante, pourquoi ne lui en a t-il pas parlé ?
Bref, remis de cette terrible nouvelle il part sauver Katrina, la fiancée de Roran (son frère), prisonnière entre les mains des raz'acs, les vilains pas bô en second.
Puis, vers la fin de l'empire contre-attaque, le maître de Luke, Yoda, ne l'informe pas du combat imminent entre les résistants et les troupes de l'Empire. Le jedi le découvre donc presque par hasard en parcourant la force. Dés l'or, il parait évident que Yoda souhaitait retarder son départ à la fois parce qu'il ne l'estime pas totalement prêt à affronter les forces de Darth Vador mais aussi pour parachever au maximum sa formation. Finalement, le jedi se résigne à le laisser quitter son refuge et lui fait promettre de revenir « car il a encore beaucoup à apprendre ». Son destin et donc scellé.
Luke affronte au cours de la bataille Darth Vador et apprend –ô surprise- qu'il est sont véritable père. Celui-ci, donc, aurait quant à lui prêté serment de servir Darth Sidious.
Le super héros se demande subséquemment si son premier maître, Obiwan (Luke le prenait pour un vieux reclus lors de leur rencontre mais apprend par la suite sa véritable identité : un jedi, l'un des deux seuls survivants de la caste des jedis massacrés par les siths. Celui-là même qui aurait à moitié destroy son père. Le pauvre malheureux meurt face à Darth Vador, en protégeant Luke) était au courant de sa paternité troublante, pourquoi ne lui en a-t-il pas parlé ?
Bref, remis de cette terrible nouvelle il part sauver Han Solo, le fiancé de Leïa (sa sœur), prisonnier entre les mains des Jabba et d'un mercenaire (je ne sais plus son nom...), les vilains pas bô en second.
- Les références à Terremer pour les principes même de la magie Terremer, cycle admirable d'Ursula Le Guin, se distingue des autres par sa cosmogonie innovante. En effet, dans ce livre, les personnages disposent d'un nom véritable qu'ils doivent cacher pour préserver leur esprit, mais surtout possèdent une magie complexe, celle-ci reposant sur la connaissance du Langage Ancien. Cet idiome, enseigné aux magiciens et connus par les dragons, réunit en ses mots l'essence de chaque chose, une genèse de l'histoire et de l'expérience du monde. Cela ne vous rappelle-t-il rien ?
- Les références à la BelgariadePour la marque au creux de la paume dont est –ô surprise- également pourvu Garion, le héros de la Belgariade. Là encore Paolini s'en inspire pour la magie comme par exemple dans ce petit passage sur lequel je suis retombé en début de semaine ; je vous le retape dans ma grande mansuétude :
(Garion et son maître sont devant un rocher, Belgarath vient d'expliquer à son élève comment puiser dans les ressources végétales et animales les forces nécessaires pour utiliser la magie sans se fatiguer, maintenant il lui demande de déplacer un rocher)
- Comment dois-je m'y prendre ? Questionna Garion
- Rassemble les forces nécessaires, conseilla Belgarath. Prélève-la dans tout ce qui est autour.
Garion s'exécuta
- Hé ! Pas chez moi !
Confus, Garion exclut son maître de son champ d'attractionTrès court, je vous l'accorde, mais ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, reportez-vous à la page 646 pour voir le passage auquel je fais références (dans le volume 2, à la fin de la page)
- Les références au Cycle de Pern, de Anne McCaffrey, pour la relation dragon/ dragonnier : - Tout d'abord le principe même du livre puisque dans "La Ballade de Pern" on retrouve des dragons, accompagnés de leur chevaliers dragon => dragonnier/dragon...
- La télépathie dont usent les chevaliers dragon est la même que dans Eragon, la seule nuance réside dans le fait que chez McCaffrey un dragon ne s'adresse jamais à une autre personne que son maître alors que dans Eragon Saphira est libres de parler mentalement aux personnes l'entourant (Eragon doit toutefois faire le rôle d'intermédiaire selon les situations).
- Ensuite dans le choix des chevaliers dragon : les élus sont sélectionnés par rapport leurs capacités physiques, leurs aptitudes spécifiques, puis ils sont envoyés sur les terrains d'éclosion où les œufs près d'éclore reposent. Là, les jeunes dragons tout juste sortis de leur coquille traînent parmi les candidats à la recherche de leur moitié idéal, celle qui leur convient parfaitement, avec qui il ne fait plus qu'un, en quelques sortes. => Dans Eragon on retrouve ce même système, seules des personnes aux dispositions particulières peuvent obtenir un dragon. D'ailleurs celui-ci choisi son maître au moment de leur contact physique.
- Ensuite, les chevaliers dragon et leurs moitiés entretiennent une relation psychique très puissante appelée l'Emprunte => le Gedwey ignasia des dragonniers.
- De même leur relation empathique se poursuit à travers la mort. Si le dragon venait à mourir son maître en serait tout particulièrement affecté par le bais d'un profond mal être qui, dans le pire des cas, pourrait même les pousser au suicide => le même lien se retrouve dans Eragon notamment avec Brom et son désarroi suite au décès de sa dragonne (voir même le gaulois atteint de folie !).
A noter que nous retrouvons dans le dernier tome de la série un chevalier-dragon nommé Erragon. Etrange coïncidence, non ?
- Les inspirations à la mythologie : - Le mot "wyrda" ou "wyrd", prononcé pour la première fois sur la crête par Saphira (page 115) : "le sang rencontrera le sang. Je combattrai. Nos wyrds nous y obligent", ressemble énormément au wyrd des scandinaves signifiant justement le destin, qui régit chaque être par le biais du fil tissé par les Nones.
- L'énorme rocher, Utgard, dont la première apparition à lieu à la page 178 (édition française) dans le chapitre Therinsford. A nouveau, chez les scandinaves, l'Utgard (littéralement "le monde extérieur"), était une magnifique citadelle en Jötunheim, le monde des géants.
- Les suffixes : en premier lieux, le suffixe "heim" qui signifie royaume que l'on retrouve dans tronjheim. Puis, le suffixe "gard" (signifiant lui la terre) pour le rocher Utgard et l'île du Vroengard.
- Les différentes races :
D'une part,
l'elfe : une créature aérienne, légère, couramment reconnue comme le génie de l'air.
Le nain : ces êtres proviendraient du cadavre du géant Ymir (son histoire est palpitante, je la raconterai bien en entier mais l'on s'éloignerait du sujet... bref, il est communément admis que les nains viendraient de ses chairs, plus précisément des vers venus ronger sa dépouille). Cependant, Tolkien a largement influencé la vision que nous en avons puisqu'aux origines, quatre nains gigantesques auraient été crées par Odin afin de soutenir la voûte céleste, constituant ainsi les points cardinaux. Oh, ils étaient bel et bien affiliés au monde souterrain.
Les géants : Paolini y fait une brève allusion, ils remontent eux aussi aux légendes scandinaves qui les définissaient comme des créatures titanesques aux pouvoirs divins, ils vivaient notamment au Jötunheim (Utgard, le monde des géants) et incarnaient des êtres maléfiques...
- La montagne Helgrind : Helgrind est composé de deux mots, Hel, la déesse des enfers chez les nordiques (la fille de Loki et de la géante Angrboda ; donc la sœur de Fenrir, le loup, et du serpent de Midgard) et grind signifiant en anglais corvée, morcellement, moudre etc. En conclusion, l'association des deux ne donne pas une chose très recommandable...
- Puis, dans la traduction d'Angela (page 292) : elle jette ses osselets en prononçant trois mots : "Manin ! Wyrda ! Hundin !" Là encore, ils ressemblent étrangement à trois termes scandinave :
Munin et Hugin étaient en effet les deux messagers d'Odin, représentés sous forme de corbeaux. Chaque jour, ils parcouraient les mondes pour collecter ses informations capitales, en somme, ils étaient les yeux et les oreilles du dieu. Munin représentait le souvenir tandis que Hugin incarnait la pensée. Quant au wyrd, je l'ai déjà expliqué plus haut.
- Dans l'expression "Du vrangr Gata" désignant les magiciens des Vardens: en scandinave, Gata signifie chemin ou rue.
- Le mot en ancien langage "reisa" présent dans la formule "stenr reisa" (pierre, lève toi): en islandais, reisa signifie lever, soulever ou élever.
- Dans l'expression "Waise heill" (sois guéri): heill signifie entier, total en inslandais.
- La formule "deloi moi" ressemble fortement à un mot deila définissant une portion de terre labourée en scandinave.
- Le fleuve Edda, ressemblant à si méprendre à l'Edda poétique redécouvert en Island par le prêtre luthérien Brynjölfur Sveinsson, en 1643. Il s'agit d'un recueil de poèmes concernant, je vous le donne en mille, la mythologie nordique !
PS: j'en garde un peu pour la suite