Combat terminé
Production des Tyrans: Les guerres en Alagaësia duraient parfois des semaines, opposant les tyrans à des adversaires mieux dotés sur le plan physique, tels les Elfes. Ainsi, pour résister à ces assauts sanctionnés de mort à la moindre faille, leur armure arborait plusieurs épaisseurs de métal, entrecroisées de mailles extraites depuis les mines tyrannes. A priori rudimentaire, cette protection suffisait pourtant à dévier chaque lame, chaque flèche, sans nuire à la mobilité ni au confort du soldat.
En effet, quand ces batailles se jouaient sur le continent, les tyrans affrontaient un ennemi souvent cruel : le temps, qui jetait sur eux ses échardes glacées, ses flèches rubicondes ou, au grès de ses envies, ses averses de grêles et de boue.
Pour cette raison, les tyrans portaient par-dessus leur cotte une cape. Prompts aussi bien à les préserver des brûlures que de l’humidité, ces tissus se gorgeaient aussi de sang, cocasserie galvanisant aussitôt nos combattants. Car chez le tyran, une seule volonté domine ses gestes pendant l’affrontement : offrir à sa nation une victoire sans équivalence, où les vies volées célèbreront leur courage, leur force, leur résistance face à l’adversité.
Détail intéressant, l’armure comportait aussi une unique épaulière, située sur l’épaule gauche chez les droitiers, et inversement. Cette particularité ne trahit pas un soudain esthétisme, non, mais soude entre eux les soldats : chaque tyran doit protéger son voisin pendant la bataille, du côté où celui-ci ne possède aucune protection. Véritable phalange hérissée de pointes, ces épaulières creusaient des sillons de sang sur les plaines.
On remarque par ailleurs la connotation des couleurs : l’or représente la royauté, autrement dit la loyauté du soldat envers son souverain, dont il arbore les insignes ; le rouge, couleur récurrente parmi la noblesse, se décline quant à lui en plusieurs teintes : amarante, carmin, andrinople, toutes ces teintes se marient pour former un monochrome à nul autre semblable, peinture d’une hiérarchie où le sang prédomine. Une métaphore couramment employée disait d’ailleurs ceci « tel un rubis, la monarchie s’enchâsse sur un écrin de violence ».
Intéressant à ce propos de noter les coutumes qui entouraient le bal. Vous vous en doutez déjà, mais le noble tyran trouve dans la danse un exutoire aux batailles : il chasse parmi sa cour, se plie aux cérémonies avec en tête une idée : dénicher la belle qui ravira son cœur.
Ainsi, les dames se montrent particulièrement resplendissantes. La dentelle se déploie en maillage autour de leur cou offert, aguicheur, les gemmes scintillent à travers la salle, prêtes à attirer un regard soudain concupiscent ; tout est organisé pour exalter les passions. Le velours galbe ainsi leur fine silhouette tandis que les filigranes dorés agrémentent l’ensemble : la moindre broderie se termine par un joyau dont la pureté rendrait badaud le plus sérieux orfèvre. Et en effet, quel noble demeurerait insensible devant une telle démonstration ? De rubellite ou de jaspe, d’or ou d’argent, parfois rehaussées par un opale, ces tenues sont une vitrine de la richesse tyranne et, selon la tradition, plus un seigneur sera fortuné, plus ses aînés vêtiront de belles parures, afin que tous admirent sa largesse. Car chez les Tyrans, la politique se mêle souvent au faste !
Production des Elfes:Les elfes ont de nombreux codes et traditions à respecter. Tout particulièrement au niveau de l'apparence. La tenue de combat et la tenue d'apparat féminine traditionnelles vous seront présentées, accompagnées d'illustrations.
Chez les elfes, malgré leur immortalité, les modes changent très rapidement. Pourtant, certaines parures sont toujours appréciées, notamment pour les femmes, les corsages très ajustés et fortement décolletés, en argent ou en acier chromé, sont très prisés. Pour les hommes des pourpoints d'argent finement tissés, ou encore de satin, avec des manches ouvragées, les couleurs telles que l'alizarine ou encore le grenat teintant les habits de fête, le plus souvent par des procédés magiques. Une encolure montante, enserrant le cou ou le découvrant à demi est fortement utilisée, ces cols montants ayant une signification toute particulière: un serment de loyauté envers le souverain elfe et une promesse de vérité envers ses congénères.
Même pour la guerre, les elfes ne portent que quelques pièces d'armure, agrémentées de nombreuses pierres précieuses, accompagnées de tenues amples, permettent une liberté de mouvement optimale, les elfes étant, comme chacun le sait, extrêmement souples.
Un autre élément reste immuable: les teintes vertes de la plupart des apparats, de guerre ou non, auxquels on jette généralement un sort, dissimulant ainsi le détenteur de ces mises dans sa forêt natale. Ces habits sont le plus souvent réalisés en soie végétale, non seulement très légère, mais aussi résistante.
Les bottes elfiques sont en velours ou encore en cuir, matière très prisée par les femmes elfes pour sa solidité et son apparence lisse, ainsi que pour sa robustesse, sa capacité à bien tenir le pied, évitant de malencontreuses fractures de la cheville. Ces souliers peuvent, selon la mode, enserrer la jambe jusqu'à mi-cuisses ou ne couvrir que la cheville.
Les elfes aiment se parer de pierres précieuses, plus particulièrement l'Aigue marine , l'Aventurine , Chrysoprase et la Chrysobéryl, le Labradorite, le Péridot, les femmes aimant aussi l'Améthyste, la Citrine, l'Iolite, la Pierre de lune et la Tanzanite tandis que les hommes préfèrent orner leurs parures de Corail, de Cornaline, de Grenat, mais aussi de Spinelle, de Topaze tandis que les Diamants, Emeraudes, Saphirs, Rubis, Lapis lazuli ainsi que les Turquoise sont réservés à l'utilisation comme réceptacles pour la magie, enchâssés dans le pommeau des épées tout aussi bien que dans une monture d'argent ciselé, ou encore dans un pourpoint ou un corsage d'apparat.
Lors des combats, les magiciens portent un gant sur leur main "déversant" la magie, pour la protéger de blessures qui pourraient entraîner de graves conséquences sur l'utilisation de la magie, affaiblissant le combattant.
Une hiérarchie est instaurée chez les combattants, ainsi les soldats de corps à corps sont affublés de deux grandes mèches blanches à reflets d'ardoise. Plus la position sociale est élevée, plus il y a de cobalt. Les archers, quand à eux, possèdent des mèches argentés, plus ou moins tirant sur le pinchard. Pour leur part, les magiciens elfes, représentent la plupart de la population, malgré le fait que certains ont rejoints les archers ou les épéistes, portent des mèches passant du sinople au mélèze en passant par le vert empire.
Chez les elfes, l'odorat est très important. C'est pourquoi de nombreux parfums sont élaborés: de l'odeur du pin à celle du jasmin, de la rose, des fougères, de la terre mouillée, selon ses affinités. Certains elfes se spécialisent dans ce domaine, recherchant toujours des senteurs nouvelles à faire connaître, en les distillant à l'aide de la magie. Lors de la fête du serment du sang, beaucoup d'elfes ont présenté une gamme de parfums inconnus, une brise matinale printanière ou les odeurs vespérales d'un crépuscule d'été... Un elfe sentant la sueur serait une insulte de sa part envers les autres elfes, un manque de respect.
Prière de ne pas poster avant la délibération du jury.