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 Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans

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Didjy
Sherryn
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MessageSujet: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeSam 1 Mar 2008 - 13:01

Ce combat mensuel orbitera autour d'un thème simple.

Vous avez jusqu'à la fin du mois de mars pour envoyer votre composition (à un admin, ou à l'un des arbitres) :
Une courte nouvelle (entre deux cents et 2500 mots maximum -à cinquante mots près-, nous vérifierons !) évoquant les caractéristiques de votre clan, qui transmette ses mœurs, un élément de son passé ou ses particularités !


Toutes question autour de ce thème sera à m'adresser par mp, ou dans le topic "questions", par ici

Ps : je rappelle que je n'ai pas choisi le thème, étant moi-même Tyran. Donc si vous voulez vous en prendre à quelqu'un, trucidez ma famille =p
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 14:03

Et voici maintenant les productions.

Pour les Ombres :

Citation :
On peut dire beaucoup de choses sur ce peuple aux mœurs aussi étranges qu’inquiétantes. Bien peu de héros peuvent se vanter d’être sortis indemne d’un combat contre l’une de ces singulières créatures. Mais peut-on réellement parler de créatures lorsque l’on étudie d’un peu plus près les us et coutumes, certes effrayantes, de cette minorité ?

On constate tout d’abord que la naissance des Ombres est entourée de mystère. On ne sait pas très bien quelle époque fut témoin de leur apparition, mais nous pouvons affirmer avec certitude que les tous premiers écrits elfiques mentionnent déjà ces êtres mystérieux. Mages noirs, sorciers malfaisants, sombres êtres,… durant longtemps les elfes ne surent comment nommer ce peuple à la puissance magique étonnante. Mais dès sa naissance, il fut l’ennemi du bien, de la paix et de la justice, se désignant ainsi comme le digne adversaire des elfes et des dragonniers.

Les Ombres peuvent habiter la plus obscure des cavernes, comme le plus beau des palais. Ils n’importent que peu d’importance aux choses matérielles, préférant de loin dominer les êtres inférieurs grâce à leur esprit, plutôt qu’avec des armes conventionnelles. Il sera en effet rare de croiser un Ombre avec une épée, absolument impossible de le voir avec un arc en main, et très peu habituel de l’apercevoir manier une hache. Bien que ce soit là son arme de prédilection, à cause de son manque de précision, la puissance et la violence de ses coups, et sa difficile maniabilité qui demande une certaine force physique. Toutes ces particularités promettent un beau massacre en perspective, comme les aiment ces sorciers noirs.

On les craint partout, de la plus misérable chaumière où l’aïeule raconte à sa descendance les méfaits des Ombres, jusqu’à l’arbre Menoa, ou plus loin, au fond des galeries des nains. Les plus puissants guerriers elfes rêvent du jour où ils pourront affronter le sorcier Ombre, avec pourtant une certaine crainte mêlée à l’envie de gloire que leur rapporterait une telle victoire. C’est justement la difficulté de ce combat qui ferait la renommée de son vainqueur, car l’Ombre ne se laissera pas battre facilement. Il utilisera toute sa ruse traîtresse, sa puissance et sa redoutable et fourbe ingéniosité pour vaincre son ennemi héréditaire, allant jusqu’à faire preuve de perfidie, parfois même de déloyauté si cela peut lui assurer la mort de son adversaire. Ce que veut l’Ombre, c’est détruire ce qui lui déplait, imposer sa loi et faire régner un ordre qui lui est propre, le chaos.

Il n’y a de place, dans la communauté des Ombres, que pour ceux qui sauront démontrer leur force. Un Ombre peut avoir été humain, avant que la tristesse, l’injustice et la dureté du monde n’en fasse la proie facile d’un esprit. Il est alors possédé par le démon, ses cheveux et ses yeux rougissent, son corps pâlit et ce n’est plus ensuite que de la magie liquide qui coule dans ses veines. Il existe cependant des Ombres qui naquirent des amours, bien peu fréquents, de deux de ces mages noirs. On dit que, lorsque l’un de ses enfants naît, il est abandonné dans un cercle de flammes magiques, crée par un trio d’Ombres puissants qui devront juger si l’épreuve suivante est réussite ou non. Celle-ci est simple, mais bien cruelle, le bébé doit prouver sa force pour survivre. Il pourra mourir durant le test, preuve qu’il n’aurait de toutes façons pas survécu bien longtemps parmi ses semblables, ou pourra éteindre les flammes avec sa magie, preuve dans ce cas-là, qu’il a des chances d’arriver à l’âge d’homme.

S’il sort vainqueur de cette effrayante expérience, il pourra commencer son apprentissage de la magie noire avec les siens. Il sera élevé par le groupe entier, et non par ses parents uniquement. Les Ombres vivent en effet en clans d’une demie douzaine de membres, pas plus à cause des conflits qui seraient trop fréquents, pas moins car ils aiment affronter leurs semblables dans des duels soi-disant amicaux, et qui se finissent bien souvent par la destruction de la nature avoisinante. Mais étant donné le nombre limité de leurs points faibles, ces combats sont rarement mortels. Il n’existe à ce jour qu’une manière de battre un Ombre, le flatter dans son orgueil, et une seule et unique façon de le tuer, lui transpercer le cœur. Lorsque cela est fait, l’Ombre explose dans une étincelle de lumière, multitudes de petites étoiles scintillantes, si belles, et qui pourtant sont les restes d’un être abjecte. Il reste cependant une chose à faire, pour chasser à jamais l’Ombre de notre monde. Il aura en effet, avant de mourir, transféré son âme entre le cadre et la surface de verre polie d’un miroir, accroché dans un endroit dès plus quelconques. L’esprit démoniaque restera ensuite prisonnier jusqu’à ce qu’un être, plus puissant que ne l’était l’Ombre de son vivant, lui donne un nouveau corps, ou bannisse à jamais l’âme du défunt mage noir. Sur cette résurrection, comme sur un bon nombre d’autres cérémonies noires, les Ombres ont écrits un poème, une ode qu’ils apprennent durant leur enfance, et qui montre que cette réincarnation n’est pas vue comme un plaisir, mais plutôt comme une torture mentale. C’est du moins ce que pensait l’auteur de cette œuvre, qui pense t-on, avait déjà ressuscité une demie douzaine de fois.

Revivre encore
Tout recommencer dans un autre corps
Tout recommencer ailleurs encore
Regarder à nouveau le monde
Ressentir toutes ses mauvaises ondes
Et cela dans un autre corps
Animé par une vie novice encore
Qui n’a rien vue
N’a rien vécue
Qui ne sait pas
Qu’au bout de cela
Encore il y a la mort
Et puis l’âme s’endort.
Jusqu’à ce qu’un autre corps l’appelle
La supplie de le rejoindre mais elle,
Ne sait pas si elle veut revivre cela
Revoir les êtres qui ont peur là en bas,
Les rejoindre et partager leurs cris
Etre avec eux encore pour des décennies.
Les terroriser, les martyriser,
Tout ça pour le plaisir de tuer
De faire pleurer
Et de détruire des peuples entiers.
Mais derrière tout ça,
Ne peut-on dire qu’il y a,
Tout de même un peu d’espoir,
Dans ce monde si noir ?
Ne doit-on pas songer,
Ne doit-on par rêver,
Qu’un jour ils se rendront compte,
Du mal qu’ils font au monde ?
Qu’ils arrêteront de ressusciter,
Qu’ils laisseront leur âme s’en aller,
A jamais et pour l’éternité,
Qu’ils puissent accepter
De ne plus vivre que dans les esprits
Des enfants qui pleurent et qui rient.


Ce poème montre bien que certains Ombres, ne voulant plus se réincarner, préféraient s’éteindre à jamais, tout en ne sachant pas vraiment comment si prendre. Toutefois, cela ne concerne qu’une toute petite minorité de ces êtres. Et c’est sûrement à cause de leur caractère dans l’ensemble coléreux et peu enclin au pardon, que les Ombres ont une réputation si noire et si terrifiante. Jamais un des membres de cette grande famille ne s’éprit d’un être plus faible, ou moins rusé que lui. On pourrait croire que l’Ombre méprise l’elfe et le dragonnier, qu’il n’est ni capable de respect, ni de pitié envers lui. Et ces deux derniers points sont vrais. L’Ombre ne respecte pas son ennemi, et ne peut éprouver de pitié à son égard, malgré cela, il est faux de prétendre que l’Ombre méprise l’elfe et le dragonnier qui lui fait face, lors du combat. Il l’estime à sa juste valeur, il peut lui arriver de le craindre, même si cela est rare, et surtout, il ne le sous-estimera pas, jamais. Il commencera le combat en se disant que l’autre peut être plus fort, et le finira en pensant que cette fois encore, il a vaincu son ennemi. Bien sûr, son orgueil l’empêchera d’avouer à voix haute que l’elfe ou le dragonnier peut le battre, s’il sait comment si prendre, mais il y songera, lors du combat, et il réfléchira aux points faibles de son adversaire, tout en exploitant au mieux ceux-ci. On peut facilement croire que l’Ombre agit impulsivement, mais cela est totalement faux, l’Ombre agit instinctivement, ce qui est tout à fait différent. Au lieu de laisser son corps réagir aux mouvements de son vis-à-vis, l’Ombre va faire analyser lesdits mouvements par son esprit, qui ensuite donnera au corps les informations nécessaires pour répondre en conséquence, et ainsi créer une parade efficace ou plus sûrement, une attaque pertinente. Car, force est de constater que, l’Ombre préférera attaquer le premier, mettant bien souvent aussitôt fin à l’affrontement.

Il arrive parfois que les Ombres s’allient à d’autres peuples, lors d’alliances éphémères dont ils sont certains de pouvoir tirer profit. Au cours de l’Histoire, on retrouve la trace de plusieurs de ces alliances avec des Ra’zacs, entre autres, et certains tyrans qui firent appel à eux pour les aider à gouverner leur Empire. Mais la plupart de ces alliances finirent très mal pour le plus faible des deux alliés, qui fut rarement le peuple Ombre.

Les Ombres ne peuvent pas être dragonniers, c’est impossible. Cependant, leurs montures ressemblent aux dragons, même taille, même silhouette, mêmes armes en plus redoutables. Mais ces montures appelées Igotuhndra, que l’on peut traduire par Sombres Espoirs, sont faîtes de fumée noire, et elles ne sont pas réellement vivantes. Les Ombres les invoquent grâce à leur puissance magique et les Igotuhndra quittent le monde des morts où ils ont été formés à partir des âmes envolées des Ombres défunts. Dès qu’un Ombre a invoqué un Sombre Espoir, ce dernier devient sa monture pour l’éternité, apparaît n’importe où et n’importe quand, juste guidé par l’appel de son maître.

Il serait mal vu de ne parler que des Ombres masculins et enfants, dans cet exposé sur le peuple noir. La gente féminine occupe en effet une place importante dans la communauté Ombre, aussi bien dans la guerre, la politique… Mais ce qu’elle préfère par-dessus tout, c’est l’espionnage. Les femmes Ombres font preuve d’une très grande intelligence lorsqu’il s’agit de mentir ou d’utiliser leurs charmes pour arriver à leurs fins. Elles sont particulièrement belles, surtout aux yeux des pauvres mortels qui se laissent facilement hypnotiser par leurs paroles et leurs manières dignes des plus grandes reines. Les femmes Ombres ont un chic, une classe innée, qu’aucune autre femme ne peut se vanter d’avoir, et l’on raconte bon nombre de légende sur des princesses présomptueuses qui défièrent une Ombre d’être plus belle qu’elles. Hélas pour elles, ses princesses si préoccupées par leur physique et leur allure, n’eurent ensuite pas le temps de voir leur visage se couvrir de rides… Comprenez par là que les femmes Ombres ne sont pas plus patientes et capable de pitié que leurs époux, au pluriel puisque si les Ombres sont bien monogames, leurs mariages ne sont valident qu’une dizaine d’année. Et, si les deux époux ne se sont pas entretués avant la fin de cette décennie, il est très rare qu’ils décident de s’unir à nouveau par les liens, sacrés mais pas éternels, du mariage.

Voilà ce que nous savons à ce jour sur les Ombres. Hommes ou créatures, qui sont-ils alors d’après vous ? Peut-on croire que de simples hommes seraient capables de tels exploits magiques ? Mais le terme de créature est-il bien approprié pour qualifier ces êtres surpuissants, héros tristement célèbres des légendes, doués d’intelligence et de sens commun ? A vous d’en juger…

[Tyrans à la suite de ce message]
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 14:04

Les Tyrans :

[étant donné la longueur de la nouvelle, elle occuperai les deux posts suivants]

Citation :
- Grand Père, racontez moi à nouveau cette histoire, s'il vous plaît.
Alangui sur son trône vieux comme les âges, le roi décocha un sourire à son petit-fils. Malgré sa jeunesse, l'enfant s'avérait friand de récits épiques et il ne pouvait refuser cette connaissance ; après tout, ne forgeait-elle pas son esprit à la diplomatie ? Un Tyran, pensait-il, devait tout connaître des anciens combats pour ne pas commettre les erreurs passées, et en tout temps s'assurer la victoire.
- Quelle terrible leçon subit la monarchie dans cette fin édifiante, où le roi vit son corps, boursoufflé d'horribles bubons purulents et pestilentiels, se décomposer sous les assauts de la variole...
Son petit fils fronça les sourcils :
- Grand Père, pas celle-ci, l'autre, où nos ancêtres ont réduit à néant ces couards de Vardens !
L'agacement se lut une seconde sur les traits du roi, mais il ouvrit bientôt son grimoire et entonna la mélopée guerrière, enveloppant toute la salle dans une atmosphère veloutée, emplie d'allégories et de songes révolus...
- Un paysage dénué de vie s'étendait jusqu'au septentrion, lit-il doucement, si désolant et putride que les hommes défaillirent en levant les yeux. De titanesques plateaux émergeaient du sol pour former cet horizon apocalyptique, un monde où la vie cédait sa primauté à la barbarie, un monde où les sentiments les plus anachroniques trouvaient leur détente, reflet de la maladie qui gangrénait cette terre. Des exhalaisons miasmatiques saturaient l'air tandis que la troupe avançait sans prononcer un mot, comme si les soldats saisissaient l'importance du silence dans un univers dominé par les prédateurs.
« Parfois, au détour d'une colline, ils discernaient les restes contrefaits de la végétation mais personne ne proposa une halte pour s'allonger dans ces espaces d'ombres. Car les racines des arbres, aussi ennoyées soient-elles, abritaient des créatures plus terribles que la fatigue, des chasseurs tapis dans les ténèbres en attendant leurs proies.
« Ils dérivaient sur cette mer de sable depuis des semaines et les premiers signes d'accablement se faisaient sentir : éreintés par ce voyage qui ne s'exemptait pas de difficultés, les hommes s'assoupissaient un par un sous la couverture sablonneuse... Les menant à travers le désert, Orrin n'érigeait pas de sépultures pour les tombés, conscient que plus ils demeuraient ici, plus les mâchoires asséchées se refermaient sur eux. Ne pas respecter les rites funéraires coutaient aux Vardens, il le sentait, mais l'instinct de survie supplanta vite leur élan de camaraderie. Les épreuves avaient façonné leur corps sans s'embarrasser de compassion ou de commisération car pour survivre ils éprouvaient le fil de leur lame, rien d'autre ne comptait depuis le massacre.
« L'extermination de Lithgow, leur ville frontalière, marquait au fer chacun de leur esprit, une cicatrice qui ne saurait se résorber avec les années malgré leurs efforts et leur travail de mémoire. Tous n'avaient pas perdu de proches mais le malheur les avait parfois atteint d'une façon sournoise, décimant leur fortune, dispersant leur patrimoine ou les privant de leurs droits municipaux. D'autres fois leurs familles avait enduré l'opprobre et le deuil, alors la disparition d'un proche les avait déchiré, définitivement.
« Si Orrin se soustrayait aux souvenirs, ça ne l'empêchait pas de compatir pour ses compagnons. Il imaginait sans mal leurs déchirures intérieures aussi ne forçait-il pas la marche ; ils devaient certes atteindre Teirm avant la clôture du port par les forces royales mais même eux ne pourraient parquer les navires commerciaux. Les échanges internationaux incarnaient les principales ressources financières de l'Alagaësia, ainsi juguler les transactions mettrait un terme à leur économie.
« A la suite de cette marche harassante, la perspective de quitter les plaines Brûlantes paraissait presque onirique et les Vardens se sentaient bien peu enclins à continuer. Les brumes de la matinée s'échappaient en volutes imperceptibles quand Orrin les fit s'arrêter au sommet d'un tertre. Tous souffraient de la chaleur du désert mais à l'instant où leur chef sonna la reprise, aucune protestation ne s'éleva parmi la troupe. Orrin ne leur accordait pas l'aumône d'un regard, les yeux fixés sur l'horizon qui s'étalait devant eux, cherchant un repère, une route, un signe leur indiquant la voie à suivre. Mais le désert gardait jalousement ses secrets, alors même que les hommes donnaient leurs vies en offrandes...
« Orrin passa une main lasse dans ses cheveux : il avait beau ressasser ses souvenirs il ne reconnaissait pas leur position. Pourtant les plaines ne lui étaient pas tout à fait inconnues et il s'enorgueillissait même de vaincre chaque fois les éléments ; comme il regrettait sa présomptuosité ! Si son orgueil ne dominait pas ses sentiments, il aurait tracé une carte approximative du désert lors de sa première traversée... L'orgueil, toujours l'orgueil, ce sentiment qui poussait les hommes à l'irréparable, qui avait coûté la vie à leurs familles et menaçait maintenant de l'emporter.

Eran traînait à l'arrière du convoi pour vérifier subrepticement leurs côtés. Orrin aurait trouvé son initiative stupide, car révélatrice d'un esprit dominé par la peur, mais la vision d'Eragon noyé dans son sang ne le quittait plus ; en voyant son solide compagnon rejoindre la marée des morts, il s'était juré de ne plus commettre d'erreurs. Après tout, il portait l'entière responsabilité de l'attaque puisque sans son assurance outrancière les Vardens auraient pu lever le camp avant l'arrivée des Tyrans, avant le massacre...
« A l'exception de son sayon aux tissus brûlés par le soleil, ses armes avaient été perdu durant l'affrontement et il ne demeurait plus, parmi ses instruments hétéroclites, que son sabre à lame courbe. Eran se sentait étrangement nu sans le poids rassurant des dagues, des poinçons, des cruelles inventions dont fleurissaient les forges.
« Chacun de ses pas soulevait une volute de sable qui tournoyait dans le ciel telle une arabesque mordorée, ses grains évoquant des vies éphémères, si douloureusement construites puis volées en une poignée de secondes, en un geste, un battement de coeur. Ses yeux suivirent longtemps l'entrelacs de poussières puis retombèrent sur les roches dont on percevait les contours à quelques lieues de leur position. A première vue, ils se rapprochaient d'un terrain plus propice à la civilisation, quoique nul marchant ne fut assez fou pour y bâtir sa demeure, au risque de subir le raide meurtrier des éléments ou des voleurs égarés dans le désert. Ici, les hommes incarnaient des parasites foulant parfois l'inconnu, bien au delà de leurs fiefs si soigneusement structurés, cherchant toujours à repousser la limite de l'occulte, à conquérir de nouvelles terres pour accroître leurs rendements. Pensaient-ils extraire la vie de ces étendues gravides ? Il montait des plaines une odeur mortifère à laquelle se mêlait la rance des proies abandonnées par leurs prédateurs. Là où la végétation osait reprendre ses droits sur le désert, de minuscules charognards établissaient leurs tanières puis se lovaient dans leurs cités troglodytes en attendant l'appel des vautours, toujours prompts à vanter leurs découvertes.
« Eran jeta un regard circulaire, loin, loin, loin au delà des dunes et des monts, mais ne discerna que les reliefs façonnés par le vent. Des amas de sables tannés par les chaleurs de la journée, si chauds qu'on ne pouvait les toucher sans en porter la marque. Là, quelque part, siégeaient les Tyrans.
Eran ne saisissait pas la peur entourant les plaines Brûlantes, les mêmes étendues qu'il arpentait aujourd'hui sans l'ombre d'une crainte. Quelques jours plus tôt, il aurait compris la superstition entourant ce lieu, théâtre d'une guerre ô combien sanglante, mais il ne surprenait ni âme en perdition, ni cadavres à la dérive. Rien que du sable, partout, comme si la terre souhaitait résorber ses vieilles plaies en formant un cataplasme. Si l'affrontement avait emporté dans les limbes plusieurs milliers de soldats, il n'en restait aucune trace, or cette originalité ne suffisait-t-elle pas à tisser les légendes ? Après tout quoi de plus mystérieux qu'une armée disparue ?
« Comme Eran se pressait pour rattraper le groupe, son regard s'attarda sur le poitrine voluptueuse du paysage, où se distinguaient pêle mêle agrégats primaires et ensembles stylisés. De là à penser que le sable souhaitait édifier son propre palais, échapper aux affres du temps pour offrir aux hommes la vitrine de sa beauté, il n'y avait qu'un pas. Au fond, les soldats des guerres iniques avaient-ils vraiment succombés à la bataille ? Le désert ne les avait-il pas emporté dans son sillage ? On ne tarissait pas d'éloges sur les vertus purgatrices des plaines, au point d'endêver les vendeurs désirants le traverser ! Un voleur à la tire sévissait dans votre commune ? A quoi bon vous perdre en justice, envoyez le plutôt aux Plaines Brûlantes où les esprits tourmenteront son corps jusqu'à l'annihiler...
« Eran parvenait à ces conclusions quand une ombre surgit dans un miroitement de lumière. Le Varden sursauta violemment et dégagea son arme en un mouvement de recul. Plusieurs hommes lui jetèrent un coup d'oeil intrigué mais personne ne semblait être en proie à la panique. Ne voyaient-ils pas ? Ses yeux se dardèrent sur la forme sombre puis s'arrondirent en la voyant rétrécir, se réduisant à une pulsation invisible, absente. Un infime instant plus tard et bien que la sueur emperla encore son front, il ne demeura rien de son mirage... Les plaines le conduisaient-elles vers la folie ?
« Et puis, ils trouvèrent les Tyrans. Ces Tyrans qu'ils avaient poursuivis à travers monts et collines, terres et mers, sans craindre ni la mort ni la fatigue, leurs jambes galvanisées par une force imperceptible, nourries par la haine et le ressentiment.
Quand ils incurvèrent leur marche vers les hauteurs, afin de surplomber les Tyrans lors de l’algarade, un rideau d’arbustes leur voilait encore les marges du camp. Néanmoins les peltastes se nourrissaient de chaque effluve remontant du campement, bien plus que de sons ou de perceptions visuelles ; la moindre odeur leur apportait une salve d’informations. La Cinquième Livrée, un corps d’élite chez les Vardens… que vaudra-t-elle contre ces Tyrans sculptés par les privations et les efforts physiques ?
« Bâti sur une terrasse piquée de ronces dont les limites se confondaient au défilé de sable, le cantonnement des Tyrans ployait sous le poids des tentes et des râteliers éparses, les hommes s’émaillant jusqu’aux pieds du gouffre pour s’arroger un peu d’intimité. Une centaine d’abris pointaient hors du couvert sablonneux et la gouaille des Tyrans se répercutaient contre chaque pierre, chaque branche basse. Avec un tel tapage, même un sourd les aurait entendu. Toute cette ostentation attisa la colère des soldats postés le long des pavillons. Une effroyable exultation bouillait sous leurs hauberts ; là, ces chiens se tenaient là, à portée de leurs flèches, à quelques empans d’eux ! Comment résister à l’appel de la vengeance après les meurtres perpétrés dans leurs demeures ?
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeLun 24 Mar 2008 - 14:04

Citation :
« Enfin, surplombant le gloussement des Tyrans, la voix d'Orrin jaillit :
Frappez, mes frères, combattez jusqu’à la mort et vengez vos proches !
« Quand les Tyrans comprirent la manœuvre, ils dégainèrent leurs cimeterres et se fracassèrent contre le rempart des soldats ; en une fraction de seconde, les armures s’entamèrent, les hampes des lances se brisèrent, les heaumes se démaillèrent dans un rugissement bestial, vecteur de toute la rage des hommes. Propulsés dans la descente du tertre, les Vardens rompirent la première ligne de leurs ennemis et déferlèrent entre les arbres telle une mer d’acier, hérissée de pointes prêtes à empaler ses proies ; à l’opposé les Tyrans, un instant surpris par leur proximité, se reprirent à temps pour endiguer la masse inondée de haine. Mais les entrailles se déversèrent jusqu’à empourprer le sable, le fer heurta le fer puis les cadavres tapissèrent tel un suaire le sol…
« Les hommes hurlaient comme des damnés pour se donner du courage mais dans cette pluie de sang, alors que les pieds s’embourbaient dans une fange purpurine, débordante de tripes et de membres, la peur les contraignait au repli. Les soldats s’abattaient comme une masse d’arme sur leurs adversaires avant de s’essaimer sur le campement, les repoussant, les massacrant, les entraînant vers le bord de la terrasse, où s’ouvrait une gueule avide de les déchiqueter.
« Prenant conscience de leur défection, les Tyrans répondirent avec une violence telle que les soldats périrent par dizaines. Dans le tumulte de la bataille, Eran ne discernait plus rien, hormis ces visages déformés par la rage, alliés ou ennemis, qui maniaient l’épée dans l’espoir de vaincre leurs assaillants. En une poignée de minutes, des tombereaux de corps s’entassèrent sur la lice, si effroyablement mutilés que le Varden manqua défaillir ; jamais il n’avait assisté à une telle bataille.
« Le cœur au bord des lèvres, il bloqua l’épée d’un bretteur puis, d’un geste preste, lui ficha la lame entre les yeux ; un rictus tordit ses trais en entendant les os se rompre mais il n’eut guère le temps de s’attarder : bondissant de côté pour éviter un cimeterre, il plaça son poignard contre une gorge et l’ouvrit d’une oreille à l’autre, trop concentré sur ses prochaines passes pour abréger l’agonie du mourant. Si la victime implora sa miséricorde, le général s’astreint à l’ignorer, puis à volter vers un homme tiré de son sommeil par l’émulation de la bataille. Le Tyran dut l’apercevoir au même instant car il se projeta sur lui avec une expression indéfinissable, comme s’il percevait sa mort prochaine mais souhaitait périr debout, sur le champ de bataille, les oreilles vrillées par les battements de son cœur. En abattant obliquement sa lame, il ne gagna qu’une zébrure à la cuisse et, comme sa concentration se brisait, Eran l’éventra d’une estocade.
« Malgré la netteté de sa blessure, son cri s’achevait en un geyser écarlate quand une averse de flèches éclaboussa le désert : les hommes qui gardaient les abords du campement levèrent sur leur visage les rondaches puis s’esquivèrent derrière les dunes, cherchant depuis leurs remparts un supérieur prêt à les tirer de cette tourbe. Eran s’arracha à la contemplation du charnier lorsqu’un Tyran décocha son carreau. La pointe de fer ripa contre sa cuirasse et une vague de douleur déferla le long de son bras, le jetant à terre, prostré au milieu des sillons exsudant de sang, mêlé aux organes et à la bouillie insane du sol. Il sentit plus qu’il ne vit la seconde salve des archers, qui parut abolir le temps avant de fondre sur les soldats. Dans une effroyable compréhension, Eran sut qu’ils ne remporteraient pas cet affrontement : il avait compté sur la surprise pour terrasser l’ennemi dans son sommeil, mais ils ne les avaient pas repoussé vers le remblai du campement, d’où ils auraient jetés les Tyrans. Même avec ces avantages stratégiques, ils s’embourbaient au cœur du tumulte, ceint par un environnement sanieux, enchevêtré de ronces et de plantes étriquées ; s’il sonnait la retraite, ses hommes risquaient de s’enferrer dans le désert, sans jamais parvenir à retrouver Aberon et ses murailles protectrices. Par tous les saints ! Pourquoi n’avait-il pas suggéré cette frappe au Conseil au lieu de poursuivre une chimère, accompagné par des soldats en sous-nombre ? L’orgueil, bien sûr.
« Et cet orgueil le conduisit lui aussi à a sa perte, tué par les Tyrans sanglés de métal.
La voix du grand père s'éteignit sur une note cinglante, tandis que son regard scrutait le garçon. L'enfant eut un sourire espiègle :
- Nul ne pourra jamais nous battre, n'est-ce pas ? Ni nos armées, ni nos mœurs guerrières, ni nos caractéristiques physiques ou mentales ?
- Peut-être le temps viendra-t-il à bout de nos lignées, mais pas les Vardens, voilà une chose certaine.

Un explication est disponible concernant la nouvelle des Tyrans : par ici
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeDim 30 Mar 2008 - 19:46

Bonjour !


Voici enfin les résultats !

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A 3 voix contre 2...
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La victoire est accordée...
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Pour l'originalité de la forme et la qualité du texte...
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A S... Aux Tyrans !!!!!!






Les deux textes étaient très bons, pour preuve les résultats serrés.


Bravo aux deux participants ^-^
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Sahagiel
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeDim 30 Mar 2008 - 19:51

Very Happy

Félicitations aux deux clans, et merci au jury d'avoir délibéré Wink

Je déplace.
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Didjy
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeDim 30 Mar 2008 - 20:48

T_T

On a perdu.

Beau texte Wink . Je reconnais que les Tyrans sont les plusses forts Surprised Voilà, c'est dit T_T Un pari est un pari Surprised

Félicitations \o/
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Isilia
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeDim 30 Mar 2008 - 22:07

ouais \o/

Citation :
A S...

qu'est-ce que tu insinue là? Surprised


Bref, bravo aux ombres également, c'était un beau texte ^^
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Helgrind
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeLun 31 Mar 2008 - 0:35

Bravo aux Tyrans ! ^^" Vous inquieter pas : la prochaine fois on vous battra sans problème, on vous laisse juste un peu d'avance ! Cool ^^"
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Skadia
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeLun 31 Mar 2008 - 21:17

C'est quoi AS ?? ^^'

Skadia
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeLun 31 Mar 2008 - 21:21

À Sahagiel, si j'ai bien compris ^^

M'enfin... C'est un travail d'équipe Very Happy
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 1:35

Ouais, c'est pour notre grand Saha =P


Mais reste qu'on a donné nos avis sur ce qu'il devait motifié et tout et tout *.*
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Neiko
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 20:19

Isi, ce qui se passe dans notre QG, l'organisation étoussah devrait rester secret (a)

Félicitations aux n'Ombres quand même, apparemment, nous avons gagné de peu ^^ !

Et vive les Tyraaaaaaans \o
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Sherryn
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitimeMar 1 Avr 2008 - 20:24

Bon, la joute est terminée, hein, comment vous avez organisé celle-là, limite on s'en fiche =p
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MessageSujet: Re: Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans   Combat mensuel de mars : Ombres vs Tyrans Icon_minitime

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