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| Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] | |
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+5Cixi Ielenna Sahagiel Zar` Dark_Wolf 9 participants | Auteur | Message |
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Dark_Wolf Vardens
Nombre de messages : 4279 Age : 35 Livre préféré : Cunningham: Physiologie vétérinaire :P Traits de caractère : lycan: agressif, cochon-garou: docile, bisounours: plein de calins Loisirs : École... et une vie à temps perdu Date d'inscription : 29/07/2006
| Sujet: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Ven 1 Aoû 2008 - 20:58 | |
| Nous entamons un nouveau combat mensuel opposant les Ombres aux Chats-Garoux.
Cette fois, les clans s'affronteront sur une épreuve d'écriture.
Chaque clan devra rédiger une histoire dont voici le sujet:
Un membre de votre clan se réveille dans une chambre qui ne lui est pas familière: il est dans le monde réel. Il devra à tout prix chercher un moyen de retourner dans son monde.
L'utilisation de l'humour n'est pas obligatoire, mais pourrait être un plus.
La limite maximale de mots est fixée à 2500.
Le tout devra m'être envoyé par MP avant le 1er Septembre 2008.
Bonne Chance | |
| | | Dark_Wolf Vardens
Nombre de messages : 4279 Age : 35 Livre préféré : Cunningham: Physiologie vétérinaire :P Traits de caractère : lycan: agressif, cochon-garou: docile, bisounours: plein de calins Loisirs : École... et une vie à temps perdu Date d'inscription : 29/07/2006
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Sam 30 Aoû 2008 - 3:28 | |
| Le combat est maintenant terminé.
Je vous présente les deux productions.
Texte des Ombres: - Citation :
- - Jeune homme, sans identité, retrouvé inconscient dans la rue. Apparemment victime d’un malaise.
- Dégagez le chemin ! Tandis que les roulettes crissèrent sur le sol, il entrouvrit ses paupières, dévoilant deux pupilles de rubis. Sa tête tournait tellement, un sentiment qu’il n’avait jamais ressenti auparavant. Au dessus de lui, trois silhouettes en blanc… En blanc ?! Comment cette ignoble couleur symbolisant la lumière pouvait être présente en ce lieu ! - Il a l’air de reprendre connaissance ! s’exclama une première voix fluette. - Le rythme cardiaque augmente, constata un second ton, masculin cette fois-ci. - On va le laisser se reposer et récupérer sa conscience, déclara une troisième voix, encore plus grave. On repassera plus tard pour regarder l’évolution de son état. Des pas, un claquement de porte, un silence de mort. Sa vision s’améliora peu à peu. A la nouvelle vue de ce blanc si abject, un éclair foudroyant le redressa sur lui-même. Respirant bruyamment, il observa autour de lui. Une pièce close, toute de lumière, à gauche une porte de la même couleur, à droite, un rideau tiré, d’une teinte bleue ciel saumâtre. « C’est quoi cet endroit ?!! Où sont les arbres ? Où sont les flammes ? Et la nuit ? Et la lune ?!! C’est quoi ce bordel !! » Il fallait avouer que Cysïf n’était pas de ce monde, pire, il n’était pas humain. Habitué à l’obscurité et à la chaleur du sang, il se trouvait à présent dans une pièce entièrement blanche et froide. En plus, il émanait une horrible odeur forte, indescriptible. Pourquoi l’avait-on donc trouvé inconscient, lui si puissant, capable magiquement de puiser dans les forces vitales des autres ? Il avait soif ! Soif de sang, lui, l’ombre invincible ! Pourtant, une douleur indescriptible le clouait à ce lit, aussi dur que la roche. Puis, un toussotement l’avertit d’une présence derrière ce rideau. Quinte aigue, comme appartenant une jeune âme. Il jeta à travers le store un regard qui amalgamait mépris et peur, crainte de ces humains. S’il avait eu ses pouvoirs, il aurait pu tous les contrôler d’un claquement de doigts, les asservir, les tuer, se rassasier de leur sang frais. La personne d’à côté se fit de plus en plus présente : il l’entendit se lever et marcher à pas rapprochés, accompagné d’un roulement. Un soubresaut le surprit lorsqu’il fut confronté à une petite tête lisse discrète par delà le rideau. Deux grands yeux bleus le fixaient, une petite fille sans cheveux l’observaient, elle tenait à sa main une barre où était suspendu ses sachets renfermant du liquide. Immédiatement, les pupilles rouges de l’ombre se réduire à des fentes de chat, il avait trouvé la proie idéale. Son bras remua, pourtant, quelque chose était coincé dans sa peau blanche. Il essaya de l’enlever, sous le regard examinateur de la fillette chauve, le sang commença à perler. Il se mit à hurler. Car si Cysïf buvait le sang de ses victimes, il ne supportait pas la vue du sien. Paradoxal… On se dépêcha de lui replacer sa perfusion, tandis que l’Ombre terrifié tremblait de tout son être. Il était prisonnier ici… Le jour suivant, le rideau fut ouvert. Pourtant, il tourna le dos à la fillette, qui, intriguée, continuait à lui attribuer toute son attention et sa curiosité. Ce matin, elle décida de briser la glace. - Tu t’appelles comment ? demanda-t-elle timidement. Aucune réponse ne lui parvint, elle ne sut même pas si je jeune homme avait perçu la question. - Moi, je m’appelle Elisa, continua-t-elle, comme s’il avait poursuivi le début de la discussion. J’ai bientôt neuf ans. Et toi ? Tu as quel âge ? - Ce ne te regarde pas… siffla-t-il fermement toujours en exhibant son dos. - Moi, je dirais dix-sept ans, comme mon frère ! - J’m’en fous ! grogna l’ombre. Tandis qu’il renfrogna la mine, la petite Elisa sourit pourtant. - Et pourquoi tu es là ? continua-t-elle dans son lot de questions. - Sais pas… marmotta-t-il d’une voix glaciale, comme si les murs de la pièce étaient les glaciers qui refroidissaient l’ambiance. A nouveau, le silence s’imposa, la fillette hésita à lancer à nouveau une question. Pourtant, étonnamment, ce fut Cysïf qui prit la parole. - Et toi…t’as quoi… lui demanda-t-il d’une voix qui fut si basse qu’elle était presque inintelligible. - Une maladie du sang, répondit-elle simplement. Ca s’appelle la leucémie. - Si tu veux, je peux te débarrasser de ça, en buvant ton sang…susurra-t-il entre ses dents blanches. Un rire nerveux et aigu sortit de la bouche d’Elisa. Cela glaça le sang de Cysïf. Le rire…quel comportement… « inombrable » ! - Tu es un vampire ? demanda-t-elle, émoustillée. - Pose-moi encore une question, tu regretteras d’être née ! Cette fois, elle se tut. Pas parce que ces paroles l’avait blessé, mais parce qu’elle pensait véritablement ce qu’il venait de lui lancer. Elle se sentait inutile, de trop dans ce monde. Chaque soir, lorsque le rideau était tiré, l’ombre percevait une petite voix dans la pénombre alors qu’il réfléchissait au moyen de rejoindre son monde. Les médecins avaient refusé de le laisser partir, préoccupés par son cas. En effet, son rythme cardiaque environnait les 20 pulsions par minutes, incroyable, mais vrai. Normal… un ombre n’est qu’à moitié vivant, quelle utilité d’avoir son cœur qui diffuse autant de sang dans ses veines… ? Plusieurs fois, lorsqu’il se sentait mal, il puisait dans les forces vitales des infirmières. Divagant dans ses pensées, il y avait cette petite voix, minuscule. C’était Elisa, allongée dans son lit, avant de s’endormir. Elle priait un certain Dieu miséricordieux. Quelle idée saugrenue ?! Quel intérêt surtout ? Cysïf ne dormit pas, le sommeil ne l’avait jamais accepté de toute façon. Alors, il s’occupait à compter les « bip » de la machine à ses côtés, ou à écouter Elisa qui parlait dans son sommeil. Ridicule…pourtant…il se surprit de prendre la fille en pitié. Décidemment, plus rien ne tournait rond dans ce monde étrange et blanc. Les jours passèrent, le soleil se levait toujours, au désespoir du pauvre Cysïf, captif. - Tu crois au paradis ? lui demanda Elisa, pâle de ce matin là. - C’est quoi… ? maugréa Cysïf, cette fois sur le dos, fixant le plafond qu’il essayait de désintégrer d’un regard. - C’est quand tu meurs… c’est le pays de Dieu. - M’en fous… Sais pas qui c’est et je ne meurs pas de toute façon. Elisa tira une tête peinée, il sembla le remarquer. - C’est quoi cette tête de déterrée ?! s’exclama-t-il sèchement. Tu veux que je te renterre ?! - C’est que…je ne veux pas mourir…enfin si…mais non… - Tu vas pas mourir pauvre conne ! T’es qu’une gamine de 9 ans ! La phrase plana au dessus de leurs têtes dans un silence religieux. Un faible sourire apparut aux lèvres fines d’Elisa. - J’ai une leucémie, je peux mourir… - C’n’est pas mon problème… reprit froidement l’ombre sans daigner lui adresser le moindre regard. -…mais je veux revoir mon frère… termina la fillette d’une voix tremblante. Cette fois, Cysïf ne piqua pas, il retint ses exclamations acérées. Alors, il s’appuya sur son épaule, de nouveau dos à la fille. - Ton frère est mort ? osa-t-il demander d’une voix qu’il voulut dure. - Oui… il y a deux ans… commença à sangloter la petite fille. Dans un accident de moto… il te ressemblait beaucoup. Il était si distant avec moi… Jamais il ne m’a adressé un sourire et il me disait toujours d’aller me faire foutre… Mais au fond…il m’aimait… Je m’en suis rendue compte lorsqu’il est mort… et… Elle ne termina pas sa phrase et éclata en pleurs. Bon sang ce que cette fillette pouvait courageuse quand même… Après avoir perdu son frère aîné si brusquement, elle se battait aujourd’hui contre cette maladie dont l’issue était fatale. Et malgré cela, elle avait ce désir de faire des rencontres, d’aller vers les gens. Qui aurait cru qu’elle avait neuf ans, elle était dotée d’une telle maturité. Même Cysïf se sentit minable à côté. Cela n’enlevait rien à sa soif de sang. Il avait envie d’accomplir de vœux d’Elisa pour qu’elle rejoigne son frère. Après tout…quelle importance cette fillette ! Une de moins…qui s’en rendra compte ? Pourtant, une pensée le retenait…
Les jours passaient, même les semaines. En fait, Cysïf n’en savait rien. Lorsqu’il ne regardait pas d’un air méprisant et dubitatif la machine à « bip », Elisa décidait de lui parler. Etrangement, elle semblait heureuse qu’il reste tout aussi froid envers elle. Contre son gré, il avait revêtu le rôle du grand frère. Est-ce que cela le dérangeait ? Il ne savait même pas répondre à cette bête question si simple… Ce monde semblait embrouiller la totalité de ses pensées. Parfois même, il n’arrivait plus à se reconnaître dans ses actes. Un jour, il se surprit à sourire, le minuscule sourire indécelable du coin des lèvres, lorsqu’Elisa éclata de rire au moment où il lui avoua qu’il avait 758 ans, ce qui n’était que la stricte vérité. Pourtant, la fillette n’y crut pas une seconde, normal ! Qui croit encore à la magie dans notre monde, dites le moi donc… ? Personne… Mais Cysïf essayait en vain de sortir Elisa de la réalité…pour ne pas la confronter à sa maladie. Malheureusement, l’état de la petite se dégradait peu à peu. A la fin, elle était si fatiguée qu’elle avait beaucoup de peine à parler et à comprendre le moindre mot sec de l’ombre. C’est une nuit que tout se joua. Alors que Cysïf s’occupait à compter les habituels « bips », ceux d’à côté retinrent également son attention. Emis depuis le boîtier qui veillait sur Elisa, les signaux se firent de plus en plus rapprochés, et plus fort. - Elisa ? demanda Cysïf. Elle ne dormait pas, ce n’était pas pour autant qu’elle l’entendait. Pour la première fois de sa vie, l’ombre ressentit un sentiment des plus étranges. Durant ces derniers siècles, il avait combattu des dragons, échappés aux hommes et aux urgals qui essayaient en vain d’attenter à sa vie, tués des centaines d’elfes sans difficulté, et aujourd’hui, il se sentait désemparé à côté d’une anodine fillette mourante de maladie. Immédiatement, sans trop qu’il s’en rende compte, trois personnes rentrèrent dans la chambre et se précipitèrent sur le lit de la petite. - Merde ! jura le premier. Sa maladie est en train de l’emporter ! - Sa tension augmente ! constata la seconde en s’activant. Tachycardie ventriculaire. Sors le défibrillateur ! Inquiet, Cysïf essaya de glisser son regard entre deux bras, pas possible. On s’excitait trop autour de la fillette agonisante. Son cœur ne pompait plus rien, l’une des conséquences éventuelles de sa maladie. Puis un effrayant bip continu. Malgré les efforts des médecins, Cysïf était conscient que la petite Elisa franchissait les portes de la mort. Elle allait bientôt rejoindre son frère, et ce dieu qu’elle chérissait tant. Plus aucune solution ne s’offrait aux hommes, une cependant pour lui. Son choix fut rapidement prit. Calmement, il se rallongea sur son lit et ferma les paupières sur ses yeux rouges. Il se concentra sur le flux d’air qui voyageait dans son organisme et rassembla l’ensemble de ses forces vitales au point central de son corps magique. A présent, le transfert pouvait débuter dans les meilleures conditions. Cela se fit ressentir dès les premières secondes. - Son cœur se calme ! releva le médecin. Il recommence à pomper… Normalement, elle devrait aller bien… - On a eu chaud ! fit remarquer le second. - Euh, nous avons un souci… intervint la dernière. Maintenant c’est le garçon qui a un problème… ! Observant le rythme cardiaque de Cysïf, ils se rendirent compte que sa tension est en chute. Ils eurent beau changer de place le défibrillateur et essayer de lui faire reprendre son rythme normal. Rien n’y faisait. Ce fut le signal continu qui éveilla lentement la fillette à côté. - Heure du décès : 23h45…
Avait-il fait le bon choix… ? Aucune idée. Mais…pourquoi pensait-il ?! Dans ce monde où une partie de ses pouvoirs lui avaient été dérobé, la mort ne l’avait tout de même pas emporté. C’est une voix agressive qui le fit reprendre conscience. - Cysïf ! Mais qu’est ce que tu fous là, pauvre incapable ! Le jeune ombre ouvrit ses paupières, pour se retrouver face à l’un de ses congénères : Kar’nägr. Celui-ci le fixait avec un mépris digne d’un souverain, tandis que Cysïf observa où il était à présent. Les arbres noirs, la poussière sombre à terre, l’odeur de soufre et de la mort. Il ne put s’empêcher de sourire, désormais chez lui. Plus personne ne le ferait chier ! N’est ce pas Elisa… ?
En parlant de la fillette… Celle-ci venait de sortir de l’hôpital. Etonnement, les médecins décrétèrent que sa maladie avait subitement disparue, désormais, elle était hors de danger. Debout sur le trottoir, bandana rouge sur sa tête chauve, Elisa tenait son sac bleu d’une poigne ferme sur son épaule. Son regard s’adressa au ciel nuageux, pourtant, cela la réjouit et la plongea dans un état de bonheur incomparable. Respirant l’air de la ville qu’elle avait quitté tant de temps, elle entrouvrit les lèvres. - A toi, mon frère… cette prière…tu m’as sauvé, je ne pourrais jamais te rendre la pareille. Quoique… Au nom du père, du fils et des ombres, amen !
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| | | Dark_Wolf Vardens
Nombre de messages : 4279 Age : 35 Livre préféré : Cunningham: Physiologie vétérinaire :P Traits de caractère : lycan: agressif, cochon-garou: docile, bisounours: plein de calins Loisirs : École... et une vie à temps perdu Date d'inscription : 29/07/2006
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Sam 30 Aoû 2008 - 3:28 | |
| Texte des Chats-Garoux: - Citation :
- Il y a quelques années de cela, Leïl, une Chatte Garou, perdait son dernier compagnon, un grand homme d’affaire nommé Verley. Quelque peu troublée, n’ayant plus personne pour lui tenir compagnie, elle se retrouvait seule. Totalement seule.
Elle commença alors à vagabonder un peu dans tout l’Alagaësia, retrouvant peu à peu ses habitudes de chat sauvage. Elle finit par arriver au bord d’une rivière bien fraiche pour se désaltérer, où un arbre creux s’ouvrait à elle pour s’endormir... Cependant, le matin, l’arbre avait disparu. Elle se trouvait dans une pièce sombre, sur un lit très confortable... trop confortable.
Elle se leva d’un bond et sauta du lit qui lui sembla très coloré. Malgré la pénombre, la jeune Leïl examina attentivement la pièce où elle avait atterri. Il n’y avait qu’une seule et unique source de lumière : une espèce de rectangle bleu laissant passer de faibles rayons du soleil.
Tout-à-coup, il y eu un bruit et une porte s’ouvrit. Leïl fut éblouie et surprise par cette intrusion, mais elle reprit rapidement ses esprits, tous ses sens en éveil. Un enfant... il devait avoir une dizaine d’années.
Alors qu’elle continuait de l’observer, cherchant une odeur familière pour comprendre de quelle tribu pouvait bien venir ce jeune garçon étrangement vêtu, ce dernier s’avança vers elle, la pointa du doigt et cria, cria très fort ! Leïl n’avait qu’une seule solution : fuir. Elle parcourut un long couloir et finit par trouver une porte qui paraissait plus solide que les autres. Elle la poussa de toutes ses forces, mais rien à faire... elle refusait de bouger. « Grinafff » Ses griffes aurait du devenir plus grandes et plus tranchantes. Pourtant, il ne se passait rien. « Ma magie ! S’alarma Leïl. Elle a disparu ! »
Elle gratta de plus belle, terrifiée car le garçon se dirigeait vers elle... Elle était prise au piège. Cependant, au lieu de crier de nouveau ou encore de l’attaquer, il abaissa la poignée et la porte s’ouvrit.
Enfin libre, Leïl s’empressa de sortir. Dehors, la route de pierre ou de sable s’était transformée en une terre noire et chaude. Elle avait pourtant l’habitude des grandes villes pour avoir été la compagne d’un grand marchand, mais jamais encore une ville ne lui avait paru si bruyante ! D’énormes chariots en métal roulaient sur ces étranges routes, fumants et puants, sans aucun cheval ou bœuf pour les diriger, ni cocher. Un peu trop curieuse, Leïl s’approcha de la route et du bondir en arrière pour ne pas se faire écraser. « Ouf ! J’ai eu chaud. »
De l’autre côté, un gros chat la regardait avec cette expression qu’ont toujours les Chats-Garous quand ils s’amusent de l’ignorance des hommes. Mais cette fois, le Chat-Garou se moquait d’elle. C’est sûrement pour cette raison qu’elle détourna les yeux et longea les murs gris des maisons. Le Chat Garou la regardait avec une expression d’étonnement. Il la suivit de l’autre côté de la route. Plusieurs autres engins de bruit passèrent entre les deux Chats. Leïl croisa plusieurs hommes et femmes. Elle leur adressait à tous un petit salut. Certains l’ignoraient totalement, d’autres la regardaient avec mépris, puis, l’un d’eux lui adressa la parole : « Je n’ai rien pour toi gros chat » C’en était trop ! Comment se permettait-il de l’insulter ? Elle essaya vainement de lui sauter à la gorge, mais elle se rendit compte que sa force n’était plus la même qu’avant non plus et l’homme la repoussa d’un grand geste de la main et lui donna un coup de pied à l’arrière train... Profondément humiliée, elle continua sa route, sans oublier de lâcher un petit feulement. Elle finit par s’arrêter pour se reposer un peu et reprendre ses esprits. Soudain, elle sentit un souffle chaud dans sa nuque... Ce ne pouvait être un humain ! Aucun d’eux n’arrivait à sa taille ! Terrifiée à l’idée de tomber sur un animal aussi étrange que le reste de ce monde, elle se retourna... « Alors, toi aussi, tu viens de loin ? » Le vieux Chat Garou était juste à côté d’elle, il avait traversé le Chemin Noir. Elle le regarda, le dévisagea. Il avait un pelage blanc parsemé de plusieurs taches noires. Il semblait curieux et en pleine santé. Comme elle, il était plus grand qu’un chat commun et semblait plus agile. « C… comment… bafouilla Leïl - Excuse-moi de t’avoir fait peur. - Mais… que… - Qu’y-a-t-il ? - Qui es-tu ? Où sommes-nous ? Pourquoi tout… tout est comme ça ? Pourquoi les humains ont-ils ce comportement bizarre? - Nous sommes dans un autre monde, un monde parallèle. Cela fait plusieurs années que je suis ici. - Pourquoi les hommes sont-ils… si durs ? - C’est un monde parallèle, qui sait ce qu’il leur est arrivé dans le passé ? - Oui… mais, comment suis-je arrivée ici ? - Je l’ignore... je suppose que tu as du traverser une sorte de porte... comme moi... je n’en sais pas plus. - Mais... comment je vais faire pour rentrer chez moi ? - Je peux répondre à cette question. Il te suffit de trouver l’endroit qui te caractérise le plus. Le mien, je l’ai trouvé, mais je préfère rester ici. - Qui me caractérise le plus? - Et bien… ce peut-être l’endroit par lequel tu es arrivée, ou alors, celui dans lequel tu te sens particulièrement bien, ou encore, un endroit qui représente les mêmes traits de caractères que toi. - Ça englobe pas mal d’endroits tout ça ! - Oui, c’est vrai. - Et tu dis vouloir rester ici toi ? - Oui. J’ai mes raisons, tout comme tu en as de vouloir rentrer. Il est temps pour toi de te mettre en chemin maintenant. » Leïl s’éloigna donc et commença à chercher. En chemin, elle croisait plusieurs animaux. Ils avaient un langage un peu différent du sien, mais elle arrivait tout de même à se faire comprendre. Elle mangea deux ou trois souris au passage, croisa quelques chats, un peu trop petits et insignifiants pour elle, ainsi que quelques chiens attachés au loin. Après une journée infructueuse, elle finit par s’endormir sous une petite haie. Après une bonne nuit de sommeil, elle se remit en route, à la recherche d’une ou deux souris à se mettre sous la dent et d’un peu d’eau fraîche. Elle sortit de sous la haie et tomba nez-à-nez avec un gros chat tigré aux poils longs. Il lança, avec son accent légèrement humain : « Que fais-tu sur mon territoire toi ? - Je… pardon, j’ai du me perdre. - Et tu crois qu’un seul petit pardon t’excusera ? » Leïl ne put échapper un énorme bâillement. Elle entendit des espèces de gloussements derrière le gros tigré. Deux autres chats, nettement plus petits avaient l’air de s’amuser de la situation. « Que me veux-tu gros chat ? Je dors où je veux. - lança t’elle. - Tu crois vraiment que cela marche ainsi ? - Bien sûr. - Alors, tu te trompes ! - Le gros chat commença à hérisser les poils de son dos. - Laisse-moi passer. - Et si je n’en ai pas envie ? - Je ne veux pas te faire de mal. - Ha ha ! Parce que tu es sûre de toi ? - Bien sûr. » Le gros chat sortit les griffes. Il sauta sur Leïl. Le combat avait commencé. La chatte le vit venir. Elle fit un bond sur le côté et esquiva l’attaque. Elle le poussa. Il perdit l’équilibre et roula sur le dos. Même si sa force n’était plus celle de son monde, elle gardait toute sa vivacité et sa rapidité d’esprit... Elle lui posa la patte sur le ventre, griffes sorties. Les deux autres s’enfuirent en courant. « Tu ne veux toujours pas me laisser tranquille ? dit-elle en enfonçant légèrement ses griffes dans le ventre grassouillet. - Si, si. Pars. Je te demanderais juste de ne pas revenir. - Ça pourra se faire. » Elle enleva sa patte du ventre de son adversaire, lui tourna le dos et continua sa route.
Un peu plus loin, elle tomba sur une rue très animée. De toute évidence, les humains avaient une drôle de façon de s’amuser. D’énormes engins mécaniques transportaient les enfants dans les airs un peu comme les dragons de son monde. De nombreux marchands étalaient des articles aussi étranges que colorés. Certains proposaient de tirer dans des petits objets mouvants, d’autres offraient des nuages colorés à manger et parfois, on voyait des tentes qui cachaient l’activité de leur propriétaire. (Ces tentes me semblent louches - pensa Leïl). Soudain, elle eut un léger frisson dans la nuque, elle leva la tête et son regard croisa celui d’un humain. Celui-ci, il ne la regardait pas avec dédain ou méchanceté, mais plutôt avec curiosité. « Et bien ma grande, fit-il, tu t’es perdue ? » Sa voix… son visage… ce regard sûr de lui et fier… Verley ! « Verley ! miaula-t-elle. C’est moi ! Leïl ! - Et bien, en voilà de beaux miaulements, dis moi, tu as faim ? - Non Verley, je n’ai pas faim, mais… - Allez, viens chez moi, je t’invite ! » Verley ne la comprenait plus. Il n’entendait que des miaulements et n’en comprenait pas la signification. Elle le suivit tout de même et ils arrivèrent à côté d’une de tentes inquiétantes. Il souleva un pan de la toile et entra. « Allez, viens, je ne vais pas te manger. » Leïl n’était pas très partante. Elle fit tout de même confiance à son compagnon. et entra dans la tente. Il y avait plusieurs fauteuils recouverts de toile colorée. Une femme se tenait là, assise sur un fauteuil plus haut et plus décoré que les autres. Devant elle se tenait une sorte de petite table avec une jolie boule brillante posée dessus. « Regarde Julia le joli chat qui trainait dehors ! La voyante tourna la tête en direction de Leïl. Lorsqu’elle baissa les yeux sur la Chatte, elle fit un bond. « Qu’y-a-t-il? demanda Verley. - Je… balbutia Julia, ce chat m’a fait peur, c’est tout. - Moi ? Je t’ai fait peur ? - lui dit Leïl, oubliant complètement qu’elle ne pouvait se faire comprendre... La femme bondit à nouveau, faisant basculer le fauteuil en arrière. Elle regarda la chatte avec des yeux aussi grands et ronds que des petites balles. « Tiens le chat, - Verley lui donna une assiette de thon - bon appétit. - Merci Verley. Julia sursauta de nouveau... Elle fixa plus intensément le chat en train de manger son assiette de thon. - Il y a quelque chose qui ne va pas Verley. - Qu’y-a-t-il ? - Je… je crois que je comprends ce qu’elle dit. Verley la regarda d’un air amusé - Mais bien sur... Je sais bien que tu es voyante, mais tu n’as jamais réussi à parler avec des animaux que je sache ? - Tu me comprends !? s’exclama la Chatte. La voyante se tourna vers Leïl... - Oui, je te comprends » La Chatte Garou n’en revenait pas, elle avait trouvé exactement ce qu’elle cherchait, grâce à Verley. Restait à la persuader de l’écouter. L’homme lui donna un peu plus de thon. « Nan mais ça va pas ou quoi ? s’exclama-t-elle. Tu veux m’engraisser ? » Julia exprima un petit rire et finit par se calmer. « Qu’y-a-t-il ? Qu’a-t-elle dit ? demanda son mari. - Elle ne veut pas de thon, elle fait attention à sa ligne. - Ah… - Julia, j’ai quelque chose d’urgent à te demander, intervint Leïl. - Oui, que me veux-tu ? La jeune femme semblait désormais rassurée sur son état mental et écoutait avec attention. - Je voudrais que tu m’aides à retrouver la porte qui me ramènera chez moi, en Alagaësia. - Qu’est-ce qu’elle a dit là ? intervint Verley. - D’où viens-tu exactement ? - D’un autre monde, parallèle à celui-ci. Il existe une porte qui me caractérise, c’est la seule qui pourra me ramener chez moi. - Et bien, comment veux-tu que je t’aide ? - Elle a besoin d’aide ? s’exclama Verley. Elle veut encore du thon ? - Tu es voyante, non ? - Oui mais je n’ai jamais lu l’avenir d’un chat ! - Fais comme si j’étais humaine. - Et bien, je veux bien essayer. » Ainsi, Julia lut l’avenir de Leïl, elle la vit passant au travers d’une cascade déchainée, mais pourtant magnifique. Il est vrai que Leïl était une des rares Chattes-Garou à aimer l’eau et l’action. La cascade ne fut pas très difficile à trouver. Comme le dit si bien Verley : « Une cascade ? Il n’y en a qu’une seule dans tout le pays ! » - Comment s’y rend-on ? Demanda Leïl. Julia comprit qu’il se passait quelque chose entre Leïl et Verley... elle se mit alors à traduire tout ce que la chatte prononçait. - Je vais t’y conduire ! Ce sera plus simple ! répondit Verley. - Merci beaucoup... Je pense que désormais, nous sommes quitte. - Que veut-elle dire ? - s’étonna Verley après que Julia lui ait répété les paroles de la chatte - Dans mon monde, tu as existé autrefois. - Vraiment ? et comment t’ai-je connue ? - Je suis un chat garou, Verley, dans mon monde, nous sommes une race très fière et nous venons parfois en aide aux humains qui s’en montrent dignes. J’ai été ton guide durant toute ta vie de marchand... puis tu m’as quittée pour rejoindre le royaume des morts... Je n’étais pas là quand c’est arrivé... - Tu m’en vois désolé... en tout cas, j’avoue que j’ai été vraiment heureux de te rencontrer ! On ne croise pas une créature légendaire tous les jours ! Dois-tu partir tout de suite ? Tu ne veux pas rester un peu ? - Malheureusement non... je dois rentrer chez moi... dans mon monde. - Très bien. Dans ce cas, il va falloir y aller, je dois retourner travailler... Ils se mirent alors en route vers la cascade. Le voyage fut très silencieux, Julia n’étant plus là pour traduire les miaulements de Leïl. Une fois arrivés au pied d’une magnifique cascade, ils se regardèrent. Leïl s’approcha doucement de Verley, il se mit à genoux pour être à sa hauteur, elle s’approcha de son nez et y frotta le sien... - Adieu Verley... cette fois au moins, j’ai pu te dire au revoir... La chatte savait qu’il ne pouvait pas l'entendre, mais peut être son regard suffit-il à faire comprendre à son ancien compagnon ce qu’elle cherchait à lui dire... - Au revoir Leïl... soit heureuse dans ton monde... tu me manqueras... Au bord des larmes, la chatte se retourna très vite, courut vers la cascade et la traversa... Mais au lieu d’atterrir sur de la pierre humide, elle se trouvait dans une plaine, près d’un arbre creux au bord d’une rivière... elle était rentrée chez elle... Prière de ne pas poster avant la délibération du jury. | |
| | | Dark_Wolf Vardens
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| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Jeu 4 Sep 2008 - 22:00 | |
| Après délibération du jury....
J'annonce la victoire...
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Avec quatre voix contre une et une abstention à ...
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. . . . . . .Les Ombres! - Citation :
- Ma voix va pour les Ombres, avec un texte plutôt touchant. Les deux sont plutôt bien écrits, mais le premier texte est un peu plus recherché, cependant, trop de vulgarité tue un peu ce récit.
Je tiens tout de même à féliciter les auteurs - Citation :
- Donc, tout d'abord, le vote n'a pas été facile, il faut le dire. Les deux sujets étant égaux, chacun ayant des points positifs.
En ce qui concerne l'originalité du texte, je suis plutôt sans avis. Les deux idées étant bonnes. La qualité de la langue tourne à l'avantage des ombres. L'humour tourne à l'avantage des Chats-Garous. Cependant, je trouve le passage du monde à l'autre, trop facile chez les Ombres. L'idée était bonne au départ, mais les Chats Garous ont plus innové de ce côté-là.
Alors bon, malgré une qualité de langue meilleure chez les Ombres, je vote pour la production des Chats Garous.
- Citation :
- Pour le combat CG/ombres, là je vote pour les ombres, plus original, enfin j'ai préféré ^^
- Citation :
- Il est plus original, surtout au niveau de la fin : j'aime bien le fait qu'il faille que l'Ombre meurt pour rejoindre son monde. Et puis, niveau écriture, je préfère de loin le premier. Le deuxième, l'histoire est trop rapide, enfin, je veux dire qu'il y a beaucoup d'évènements en si peu de temps.
- Citation :
- Mon vote va aux Ombres.
Les deux textes sont vraiment très bons, mais celui des Ombres est, à mon avis, plus poussé, plus pensé et plus intéressant. J'avais littéralement l'impression de lire un véritable roman. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Le texte des Chats-Garoux était également intéressant, mais je n'ai pas trop adhéré à l'histoire et le style n'était pas au même niveau que celui des Ombres. | |
| | | Zar` Gardien sacré
Nombre de messages : 6700 Age : 31 Loisirs : Admirer Sahagiel Date d'inscription : 20/09/2006
| | | | Sahagiel Admin floral
Nombre de messages : 8190 Traits de caractère : Adepte d'Alucard. Ca en dit assez sur ma personnalité, non ? Loisirs : offrir des sauterelles carbonisées en sacrifice à Pieu Date d'inscription : 20/08/2006
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Ven 5 Sep 2008 - 1:20 | |
| Qui a eu l'impression de lire un roman, chez les jurés =p ? Félicitations aux deux récits ^^ ! J'ai juste parcouru vos deux textes, il y a du bon chez les deux, le choix n'a pas dû être simple | |
| | | Ielenna Ombre
Nombre de messages : 6549 Age : 115 Livre préféré : Le Lit d'Aliénor Traits de caractère : Jamais contente, attention, je kicke ! Loisirs : Botter les derrières Date d'inscription : 07/07/2006
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Ven 5 Sep 2008 - 7:51 | |
| UUUAHHH !! Suis trop happy ! On a gagné !! Bravo tout de même aux chats-garoux pour l'originalité Bons rivaux ! | |
| | | Cixi Chat-Garou
Nombre de messages : 2937 Age : 42 Livre préféré : Eragon (je plaisaaaaaaante! Pas taper!) Traits de caractère : Ca va mieux... Loisirs : Jeux vidéos Date d'inscription : 29/12/2006
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Ven 5 Sep 2008 - 9:41 | |
| - Zar` a écrit:
- Bravo aux deux clans, avec un petit bémol pour les ombres, très bon texte
Chez moi, le mot "bémol" veut dire "fausse note", "couac", bref, une mauvaise chose... t'es sur que c'est ce que tu voulais dire? Ou alors je me trompe... En tout cas, félicitations les Ombres, pour ma part, quand j'ai vu votre texte, à part 2-3 trucs à propos des ombres en eux mêmes qui m'ont un peu titillé, j'avoue que je savais qu'on allait perdre | |
| | | Lou Vardens
Nombre de messages : 506 Age : 35 Livre préféré : L'Assassin Royal =3 Traits de caractère : Hippie (peace!) 8) Loisirs : Lire, écrire, dessiner, zouer aux jeux vidéos, combattre les Urgals à l'arène ;) et les mangas :) Date d'inscription : 13/11/2007
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Ven 5 Sep 2008 - 14:23 | |
| J'ai beaucoup aimé le premier texte, assez touchant. Le deuxième était très bien aussi, au niveau de l'humour par exemple^^ Bravo aux deux clans | |
| | | Ielenna Ombre
Nombre de messages : 6549 Age : 115 Livre préféré : Le Lit d'Aliénor Traits de caractère : Jamais contente, attention, je kicke ! Loisirs : Botter les derrières Date d'inscription : 07/07/2006
| | | | Eldarine Vardens
Nombre de messages : 1661 Age : 34 Livre préféré : Le Pouvoir des Cinq; Le Commandeur Traits de caractère : rieuse et délicate Loisirs : un peu de tout et rien de particulier. Date d'inscription : 17/02/2008
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Dim 7 Sep 2008 - 23:18 | |
| Bravo à tous! Vos textes étaient très agréables à lire! Je pense que j'aurais eu du mal à vous départager! | |
| | | Cam's 4 Chat-Garou
Nombre de messages : 1447 Age : 30 Livre préféré : LF. Céline Traits de caractère : ch***** Loisirs : faire ce pour quoi je suis née : e******* le monde Date d'inscription : 03/01/2008
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Mar 9 Sep 2008 - 20:35 | |
| Bravo aux Ombres, très bon texte, contrairement à Cixi, il reste toujours une petite place pour l'espérance dans mon coeur, même si elle n'a servie à rien J'ai bien aimé l'histoire, l'Ombre sentimental, une chose impossible XD | |
| | | AUrora Ombre
Nombre de messages : 2894 Age : 32 Livre préféré : Unica d'Elise F. Traits de caractère : ... imprévisible ? oui. Obstinée ? oui. Timide ? non ! Loisirs : Ecrire des fans fictions, aller au ciné, faire du shopping, et rêver de Murtagh (!) Date d'inscription : 09/01/2008
| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] Mar 16 Sep 2008 - 21:52 | |
| ON A GAGNE ! Bravo aux auteurs (des deux clans) qui ont fait un très beau travail. | |
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| Sujet: Re: Combat Mensuel du mois d'août [Ombres vs Chats-Garous] | |
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