Poèmes de Shénélya

Je pense que ça se voit assez mais bon:

Citation :

Elle ne durera pas longtemps…
Et elle ne servira pas plus au supplice
Qu’au bonheur d’un enfant

Citation :

Ce qui contribue à son inconscient bonheur

Citation :

Celle du feu qui la fera bientôt choir…

Trop basique pour me plaire…
Car la poésie, c'est la légèreté! =)

Oui... Ils sont bizarres


Chahute ! Chahute !
Galope ! Galope !
Cohue ! Cohue !
Je te sens ! Je te sens cyclope !
Tu ne vois que d’un seul œil !
Ah ! Ah ! Horreur !
Tu vas donc faire ton propre cercueil !
A ne vouloir rien voir avec ton cœur !



Un autre :


Esprit ! Esprit ! Es-tu là ?
Je plonge, je glisse…
Tu ne le vois pas ?
C’est des peurs que tu te tapisses…

Dans le noir, dans les abysses !
Les violons des sentiments
Sonnent leur entendement !
Je doute que tu puisses

Un jour apporter démente joie
A une âme qui a si froid !
Tombe, tombe !
Glisse, glisse, douleur, douleur !
Les âmes ne veulent qu’une trombe
Ne veulent que plonger dans leurs peurs

Esprit ! Esprit ! Sauve nous !
Pour l’amour des hommes !
Pour l’amour de ce que nous sommes !
Esprit ! Esprit ! Libère nous !
De ces peurs, c’est malheurs…

Glisse, glisse, tombe, sombre !
Viens en nos cœurs ! Viens en nos âmes !
Et guéris ce qui nous assaille… Ce mal…
Dis aux hommes de ton chant de d’arrêter ce drame !
Qu'aujourd'hui cesse cette douleur abominable !



Sombre, sombre, glisse, glisse !
Esprit ! Esprit !
Corde ! Corde !
Donne ! Donne !
Accroche-moi ! Accroche-moi !
Remonte ! Remonte !
Esprit ! Esprit !
Merci...



Et un dernier moins bizarre :


Ô venteuses mélopées
Ô impitoyables épées
Ébréchant les crocs infrangibles
Du roc aux angles déchirants
De votre voix emplie de chants
Vous vous attaquez à tout, élément imprévisible
Changeant temps et espace
Rejetant linéaire et adulant vivace

Ô joie des doux végétaux
Ô bonheur des subtiles volatiles
Poussant graines et oiseaux
Vers la vie qui nous sublime
Il n’y a que les hommes pour te maudire
De leur grand point tendu pour te dire
Que toujours il se battrons
Pour que Nature se soumette
Que vent présente son abdication
Pour asservir leur besoin traitre
De vouloir tout maîtriser
Et ne jamais sentir ce qu’ils nomment « mauvais »…

Ô toi qui détruit et construit
Ô toi capable de faire fléchir massif et chétif
Dans ton calme qui chaque chose affaibli
Dans ta force et ton mouvement afflictif
Dans ton inconsistance et ton inconscience
Par ton échange permanent avec vie et destruction
Tu luttes contre la malheureuse science
Qu’est celle de la dévastation
La seule dans laquelle l’homme connait un génie sans limite
Derrière la frénétique attaque, la soif de pouvoir, il s’abrite...

c'est toujours aussi perturbant tu es décidément une énigme et j'aime ça
continue encore plus plus beaucoups

Du nouveau !






Je suis le témoin haletant !
Le lac immobile et clair !
L’intérieur de ta douce chair !
Le percepteur aux milles sangs !

Témoignage essoufflant
Des crimes commis par le vent
Ne me dis pas que nature est forte !
C’est dans cet amas de verdure
Que la mort plus que la vie perdure
N’accuse personne à tort !

L’eau de mes rivières
Le chant de mes cascades
Le fonte des fortes pierres
Tout ça n’est qu’une parade !
La Donneuse d’existence
Perd par moi toute sa présentence !

Le flambeau de ton être
N’est qu’une allumette
Face à la force de mon étreinte !
Ne me dis pas que Vie vaincra !
Personne ne le saura !
Jusqu’à la fin, elle ne sera dépeinte !

La subsistance est accomplissement de tes douceurs
De tes peurs comme de tes malheurs !
Vous ne passerez pas tous par la Vie
Mais par la mort… Si…
Ne pleurez pas maintenant !
Vous devez encore transmettre à vos enfants…

Que le Temps, cueilleur
D’espoir déçus, de peurs accomplies
Ne se feras que meilleurs
Si vous acceptez son infamie :
Celle de défaire les liens
Creuser rides, tacher le corps
Et faire partir des esprits bohémiens
Amour comme Haine, sans tort

La Vie aura beau vous plaire !
Mettre ce doux cycle de l’existence
Au compte de cette Mère
Est oublier que c’est le Temps sans clémence
Qui sans cesse fait tourner l’engrenage
De la source qu’il engendre
Sans en chercher à reprendre
En mérite de son labeur, un gage…













Oh ! Regarde le ciel noir !
Le plafond de ton âme !
En pleine déboire !
Elle se bat avec des larmes !
A quoi bon... Prenez les épées !
Celles de la liberté !

Ciel ! Ciel ! Cet espace infini !
Pourquoi l'as-tu enfermé dans une boite ?
Celle que tu nommes « esprit »...
Pleure ! Pleure ! Pour que les mains moites
De la douleur inconsciente
Ouvrent la porte dans un éclat !
Qu'elles laissent voler dans l'au-delà
Une âme qui s'efforce de s'échapper avec violence

Quand les volutes de ton Toi diffamé
Se seront échappés
Laisse toi prendre !
C'est maintenant au jour de te surprendre !


Liberté chérie, à toi s'est lié Sylphe ! (<= Génie gaulois du vent)
Transporte pour toujours ces âmes apocryphes















Regarde ! Sur les douceurs de ta peau !
L'eau étanche de tout amour !
Regarde ! Sur la moiteur de tes os !
Le vent s'essoufflant de jour en jour !

Une monde s'écroule ! En ta joie,
Sur les flocons de ta neige imaginée.
Un monde s'écroule ! En toi,
Sur la pluie qui s'est toujours sauvée.

Regarde. Sur la pâleur de ton univers...
Les paroles poudroient...
Regarde . Sur ces voyages divers...
Les souvenirs sont une proie ...

Un monde s'écroule... C'est ton âme...
Sur la terrasse ombragée de ton esprit
Un monde s'écroule... Par ces souvenirs infâmes
Sur les derniers remparts de ta vie

Le vent des reliques se sauve !
La pluie des archive a fui !
Et c'est maintenant une tempête fauve
Qui s'abat en ton âme abasourdie...

Que dire,...? je trouve un peu de mieux dans ton écriture,pour le peu que je trouvais à améliorer,mais c'est toujours aussi bizarre déroutant(Les poème d'une vrai folle si tu me permet)

Je suis désolé, mais je n'aime ni ceux de janvier ni les plus récents… Comment dire? Je trouve que tu as trop tendance à rajouter des adjectifs, à inverser les mots et à mettre des termes juste pour la rime… Je trouve ça vraiment trop artificiel, c'est trop lourd…
Désolé si je suis dur, mais je préfère beaucoup ce que tu faisais avant.

Alors, du nouveau pour moi, ça fait longtemps que j'ai po produit mais en voilà quelques uns (et j'ai allégé mon écriture parce qu'au final, même si je trouvait ça beau, je m'y perdais) :


Hé ! Hé ! Frèle feuille !
Toi tremblotant !
Déjà dans ton cerceuil
Petit enfant
Petit maltraité !
Petit peureux
Petit torturé !
Petit malheureux

Pourquoi qu'tu pleures ?
Pourquoi qu'tu t'meures ?
Pourquoi qu't'es terré
Dans l'fond ton pauv' coeur
Qu'est complètement écrabouillé ?

Pourquoi qu't'as rien appris ?
Pourquoi qu't'es dans ta douleur ?
Pourquoi qu't'as pas compris
Qu'tu sers à rien ?
Et qu'c'est pour ça
Qu'tu dois t'marrer, tiens !

Il frappe de son arsenal
Ta vie qu'est là
Qui vaut que dalle
Même pour toi !












Sa beauté et sa grâce

Font

D' elle une poupée en disgrâce

En cire ou en bois sont

Chacune

De ces enfants qui toujours rêveront


D'être
Convoitées...

Ovhar si tu expliquer ce que tu n'aimes pas dans ses textes(en sachant que tu critiquer les anciens pour leur """"""lourdeur"""""")
personnellement je trouve qu'ils sont bien ses textes car ils reflètent vraiment sa personnalité et ses sentiment du moment tu n'aimes pas OK, mais ne sape pas son plaisirs, chacun son style.
Shèn j'aime bien le premier,un langage un peu puéril pour parler d'un sujet sérieux,le deuxième est plus léger,mais je vois moins ce qu'il y a derrière les lignes.

Merki Dodo :3

Luci>Je ne prends pas plaisir à critiquer, si on vient poser des commentaires ici c'est à la base pour aider à avancer. Avant, j'aimais bien, je donnais juste mon avis sur ce qui, prenant un autre tour, pouvait aller mieux; maintenant j'aime moins, peut-être parce que le style a changé, il n'empêche que si je veux continuer à donner des commentaires "utiles", je le fais comme je pense, comme me l'a dit un jour Shen sur ma rubrique poème, un "c'est trop bôôôôôôôô continue j't'adore" n'est pas constructif. Cela dit, si cela vous gène, et plus particulièrement Shénélya, j'arrêterai de poster ici, tout en continuant de penser que c'est ça qui permet normalement de faire vivre une rubrique "art": poster des créations, mais aussi parler de celles des autres.

c'est sa critiquer mais pas dire je n'aime et que tu préférais avant alors que ce d'avant tu ne les aimes pas non plus
Et pour te dire c'est pas mon genre de mentir pour faire plaisir ,je veut bien c'est pas toujours parfait,il y a des lourdeur,comme il y en as dans les tiens comme les miens,mais je trouve que tu pourrais aussi montrer les parties qui te plaisent au lieu de ne montrer que celle que tu n'aime pas

Ce que j'ai fait précédemment. Maintenant, je suis moins amateur.
Je ne vois pas ce que nos poèmes à tous deux viennent faire là-dedans.

Ola! Ça vous dit pas d'arrêter là? Réglez ça par MP.

Et pour ne pas continuer sur une note rouge, je vais un peu commenter les derniers poèmes. Je les trouve sympa mais un peu hésitant, parfois je dois m'y remettre à trois fois pour comprendre le sens. Je sais que certains font passer la forme en premier, mais ma lecture n'en est que plus gênée (néanmoins le côté presque calligramme est une noble cause). Ce qui est intéressant avec la poésie, c'est l'acharnement. Tu relis un poème une semaine après, et tu as plein d'idée pour le modifier. Je pense que tu peux l'améliorer encore, ne serait-ce que pour avoir la note juste.
Bon allez, je me justifie par un exemple au moins:
le "sont" [ Chacune/ De ces enfants qui toujours rêveront] me parait peu compréhensible, j'arrive pas trop à le situer. Et ça, ça bute la lecture.

Je trouve aussi que le premier poème a une signification assez étrange, c'est pas un peu violent comme idées? Après j'ai jamais été fan du côté langage argotique/populaire. =p

Bon sinon, globalement c'est bien. Tu géreras dans pas longtemps si tu t'entraines bien et que t'écris souvent! Je ne me vente être pas fine connaisseuse, mais j'apprécie la poésie. Ce n'est pas une critique si négative que ça, hein? Je pense juste que tu peux faire plus!
Continue!

Oulah, pourquoi vous vous disputez pour ça ? Je ne demande que des critiques, si Ovhar n'aime pas certains de mes poèmes, il a le droit, et je ne veux pas qu'on me dise où ça va bien, mais où ça va pas, justement pour m'améliorer ^^

Enamor > Merci beaucoup pour tes critiques, ça me fait plaisir que des gens aient le courage de lire mes créations et de les commenter :3 Pour le deuxième poème, je voulais donner un côté un peu rêve opiacé, délire pas très net, la forme y fait beaucoup mais aussi les phrases un peu bizarres

J'approuve Ena, la forme calligramme rend la lecture difficile. Cela dit, comme Ena je trouve que ça donne une "ambiance" aérée plutôt agréable. Et les idées sont bien choisies. J'aime bien la langue. Peut-être que cette forme te convient mieux.
En revanche, désolé, mais celui qui est avant me plaît moins, j'ai aussi du mal avec le langage cru en poésie, même si certaines rimes sont pas mal trouvées.

Ouh désolé ovhar,de mon ton désagréable (quel manque de tact et de retenu),mais je suis en mode de guerre contre un Connar* qui a détourner une de mes photos perso.J'aurais dus m'exprimer plus gentillement

Sans rancune, c'est déjà oublié.

Je relance avec un nouveau poème



Je suis une âme…
Un poisson ?

Larme, larme donc, petite, larme
Dans tes flots, je me perds… Ma passion

Je suis un esprit…
Un oiseau ?

Souris, souris donc petite, souris
Dans ton souffle, je me laisse aller… C’est beau…

Qui qui-suis-je, hein ?
Qui puis-je bien être, alors ?

Pour me laver de tes chagrins
Pour me bercer dans tes trésors…

Larme, rire, cri, larme…
Je suis un être, sûrement une âme..

J’ai besoin que tu vives
Dans tes peines et dans tes joies

Dans tes émotions craintives
Juste pour moi… Juste pour moi…

Je suis un mythe, une illusion
Un songe, une passion

Je fais de toi un être
Je fais de toi un maître…

Tu n’iras jamais te transformer, non…
En monstre… Ton cœur ne sera…

Remplacé par la machine, là
Celle où les flots de tes larmes vont…

Cette silhouette noire…
Vengeance ? Terreur ? Résignation ?

Sinon, tu ne pourras plus me revoir
Je serai parti, tu ne survivras à cet abandon.

Désolé, cette fois-ci je ne suis pas fan de comment sonne en général le poème. J'y trouve pas assez de musique pour m'y reconnaitre, après c'est un style...

Pareil celui la je trouve que le rythmes ne sonne pas bien lorsque tu le récite,tu devrais le relire plusieurs fois à haute voix pour améliorer,
Sinon niveaux texte je trouve belle image,

shèn a écrit:

Pour me laver de tes chagrins
Pour me bercer dans tes trésors…
____________________________________
Larme, rire, cri, larme…
Je suis un être, sûrement une âme..

et des formulation qui sonne mal

shèn a écrit:

Dans ton souffle, je me laisse aller… C’est beau…(je trouve que le c'est beau est de trop)
______________________________________________________________________
Tu n’iras jamais te transformer, non…
En monstre… Ton cœur ne sera…

Remplacé par la machine, là(ce vers est trop ordinaire)
Celle où les flots de tes larmes vont…

(ces vers on un mauvais rythme il y a des cassure)

Tu peut l'améliorer il faut que tu améliore le rythmes

Un petit nouveau !


Un pas pour secouer le temps
Un geste pour saler l’ocean
Une pensée naissante pour ouvrir les portes
Sur le doute, les peurs de toutes sortes…

Deux pas de plus pour pleurer les arbres
Deux gestes de plus pour plaindre le vent
Un doute naissant qui fracasse le mur
Qui protégeait ce qui était sûr…

Un pas de trop pour se moquer de la terre
Deux gestes de trop pour sucrer le brasier
Un doute si ancré qu’il veut une nouvelle ère
Qui détruit ce qui a déjà été fait.

Heureux tu veux aller loin
Heureux tu veux aller plus loin
Heureux tu veux aller trop loin
L’homme ne se suffira jamais à lui-même
L’homme est le reflet de ce qu’il sème.

Citation :

Un pas de trop pour se moquer de la terre

Un doute si ancré qu’il veut une nouvelle ère

Je commence à vraiment avoir du mal avec des rimes que je trouve peu naturelles et trop cherchées (dans le sens où on cherche à rimer, pas "chercher des formes" etc.)
Donc parfois en lisant ton poème je frissonnes parce que je ne trouve pas ça naturel, les ficelles sont "trop grosses", et on sent que c'est artificiel.
Par moments.
Sinon, je trouve comme toujours que tu as parfois de belles formules, évocatrices et vraiment teintées de poésie. Après, comme c'est un peu hermétique, c'est-à-dire de sens peu accessible ("Deux pas de plus pour pleurer les arbres/ Deux gestes de plus pour plaindre le vent") on est obligé de te faire confiance pour penser que ce n'est pas juste des mots lâchés comme ça mais moi... j'accroche plutôt, sur ce poème, donc j'en suis satisfait.
Voilà voilà...

Merci Ovhar :3

Mes rimes ne sont pas franchement forcés, au contraire, mais c'est vrai que pour celui que tu as cité, je trouvais pas d'autre moyen pour formuler ce que je voulais... Je vais essayer de retravailler au moins ce rime là qui fait vraiment tache.

Pour la signification, mon poème décrit le fait que l'homme ne trouve jamais satisfaction, que ses actes se répercutent plus tard, toujours et qu'il passe son temps à ratrapper ses propres erreurs et va même jusqu'à en chercher quand il n'y en a pas.

Les deux vers là ont un sens écologique : plaindre le vent => il recupère toutes les émanations en tous genre qui polluent la planète, il transporte quelque chose qui tue mais il ne peut pas faire autrement.

Pleurer les arbres => Ils se font raser, couper et disparaissent.

Va pour ça, mais pourquoi "deux pas" et "deux gestes"?
Désolé si ça prend un air d'Inquisition Espagnole, mais je veux pouvoir en juger, ce n'est pas agressif.

En fait, les "deux pas" et "deux gestes" sont utilisés pour marquer une opposition, un incohérence, ils ne collent pas avec le reste du texte parce qu'au final, l'homme agit pour agir, avance pour avancer et non pas pour faire les actions qu'il décrit.


Le premier est lié au fait qu'il avance, que l'homme avance toujours, même dans ses actions qui ne sont pas dans ce but, j'ai mis "deux pas" à chaque fois même quand c'était pas cohérent pour marquer cette opposition entre ce que fait l'homme, le but qu'il vise, et celui qu'il atteint.
J'ai mis "deux gestes" pour marquer le fait que l'homme cherche toujours un intérêt dans n'importe quelle action qu'il fait, par exemple, il plaint le vent mais d'un autre côté, il va tirer profil de la nouvelle tendance qu'est l'écologie et en faire une mode, amener à la consommation alors que c'est cette consommation qui produit cette energie qui émane les fameux gaz ce qui fait de ses gestes des incohérences...

Et j'aime répondre a tes questions, je ne vois pas ça comme quelque chose d'agressif ^^