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 Opération "Plomb Durci" [Conflit Israël-Hamas]

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Edilor
Vardens



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Opération "Plomb Durci" [Conflit Israël-Hamas] Empty
MessageSujet: Opération "Plomb Durci" [Conflit Israël-Hamas]   Opération "Plomb Durci" [Conflit Israël-Hamas] Icon_minitimeDim 11 Jan 2009 - 14:38

Opération "Plomb Durci", ou la Guerre de Gaza.




Comme vous n'êtes pas sans savoir, depuis le samedi 27 décembre 2008, à 11h30 (heure locale), les forces armées israéliennes, (Tsahal) ont lancé une offensive contre la bande de Gaza, d’abord aérienne, puis aussi terrestre à partir du 3 janvier 2009, 18h30 (heure locale).


Les autorités israéliennes déclarent viser exclusivement des sites du Hamas et prendre le maximum de précautions pour épargner les vies des civils. Dans la pratique, viser « des sites du Hamas » signifie détruire non pas seulement les sites de ce parti politique, mais aussi les logements de ses cadres et, surtout, tous les bâtiments officiels. En d’autres termes, l’opération actuelle vise à anéantir toute forme d’administration dans la bande de Gaza. Le général Dan Harel, chef d’état-major adjoint, a précisé : « Cette opération est différente des précédentes. Nous avons mis la barre très haut et nous allons dans cette direction. Nous ne frappons pas uniquement les terroristes et les lance-roquettes, mais aussi l’ensemble du gouvernement du Hamas. Nous visons des édifices officiels, les forces de sécurité, et nous faisons porter la responsabilité de tout ce qui se passe sur le Hamas et ne faisons aucune distinction entre ses différentes ramifications. »
Cette attaque a été lancée en réponse à la rupture de la trêve conclue avec le Hamas, responsable des tirs de centaines de missiles et d’obus de mortiers, depuis 45 jours, visant le Néguev occidental et le nord de l’enclave côtière, frappant les villes d'Ashqelon, Netivot, Sderot...


Samedi 27 décembre, à 9H30 heure locale, une soixantaine d’appareils israéliens (avions, drones et hélicoptères) ont bombardé une cinquantaine de sites du Hamas. Il s’agit d’une première étape. Le ministre de la Défense israélienne, Ehoud Barak, a affirmé que l’hypothèse d’une offensive terrestre n’est pas exclue. D’ailleurs, les transferts de tanks vers le sud d’Israël sont en cours.

Ehoud Olmert a donc tenu parole. Les tirs n’ont pas cessé de la part du Hamas. La riposte était inévitable. Les tirs devenaient trop nombreux et trop dangereux. Au cours de la journée de samedi, un civil israélien a été tué et quatre autres ont été blessés à Netivot.

Peu avant minuit, on comptait selon des sources médicales palestiniennes 230 tués et plusieurs centaines de blessés, dont 120 dans un état grave. Parmi les personnes tuées : Tawfik Jaber, le chef de la police du Hamas, dont le QG était une cible prioritaire.
Les opérations se poursuivent dans la nuit de samedi à dimanche. Des ateliers métallurgiques, qui produisaient et stockaient des roquettes, ont également été la cible des hélicoptères israéliens.

Le Hamas a réagi à ces attaques en adoptant une posture de victime et de martyre, préparant un nouveau un débat sur la question de la « disproportion de la riposte »… Les corps des terroristes du Hamas tués au cours des raids israéliens sont montrés sans pudeur aux caméras de télévision, laissant croire qu’il s’agit là d’une nouvelle opération criminelle. Rares sont ceux qui rappellent que les personnes qui sont visées par Israël sont responsables de tirs quotidiens de missiles.


Enfin, actuellement, deux semaines après le début de la huitième guerre d’Israël, le bilan militaire, politique et diplomatique montre que le conflit risque de durer, voire de s’étendre.

S’il fait l’objet d’une inquiétante vague de contestation dans l’opinion, largement relayée par une presse empressée d’ouvrir ses colonnes à des tribunes rarement magnanimes, aucune initiative sérieuse n’a pour l’instant réussi à convaincre les Israéliens de la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu.
Une résolution de l’ONU obligerait les deux parties au silence des armes…

Au cours des deux dernières semaines, plus de 900 objectifs stratégiques ont été atteints par Tsahal, et des hauts responsables du Hamas, parmi les plus virulents, ont été éliminés. De son côté, le Hamas a tiré 450 missiles, dont 45 missiles de longue portée. Douze israéliens, civils et militaires, sont morts. Environ 650 Palestiniens ont été tués, les trois quarts sont des terroristes du Hamas.


Unis, les responsables politiques israéliens, de la droite religieuse à la gauche laïque, montrent une détermination sans faille ; il s’agit bien d’achever une opération destinée à faire cesser les tirs de roquettes sur Israël et d’empêcher le Hamas d’être en capacité de le faire. Autrement dit, détruire son arsenal militaire et éliminer ses leaders embourbés dans une stratégie de mort à tout prix.
Pour différentes raisons, Israël ne peut se permettre de renoncer à ces objectifs.

Il s’agit en priorité de la sécurité des habitants du Néguev occidental et de la zone côtière israélienne située au Nord de la bande de Gaza. Sdérot est sous le feu des missiles depuis huit ans.



Jeudi 8 janvier, le Hamas a continué à tirer des missiles pendant la « trêve humanitaire » de trois heures, acceptée par Israël.

Face à ceux que l’on présente volontiers comme des « résistants martyrs », il s’agit aussi de montrer que les stratégies défensives de Tsahal sont d’une redoutable efficacité. L’ouverture d’un nouveau front est d’ailleurs une préoccupation majeure du gouvernement israélien ; jeudi 8 janvier, quatre Katiouchas ont été tirées depuis le Sud Liban sur le Nord d’Israël, touchant les villes de Nahariyya et Shlomi. Israël a répondu par des tirs d’artillerie.

Certains attribuent les tirs de missiles au Fatah Al-Islam, d’autres soupçonnent le FPLP-CG d’Ahmad Jibril, partisan d’une guerre d’usure contre Israël et opposé à toute négociation avec l’Etat juif. Quelles que soient les milices palestiniennes responsables, elles agissent en parfaite connivence avec le Hezbollah qui s’est déclaré irresponsable de ces tirs. A priori, Nasrallah n’a aucun intérêt à déclencher un nouveau conflit avec Israël. L’économie libanaise est moribonde. Beyrouth n’est pas encore reconstruit. Les conséquences de la Deuxième guerre du Liban font aujourd’hui de l’ombre à un mouvement soucieux de reconstituer son arsenal militaire, et moins engagé dans les missions sociales qui avaient fait sa popularité.

A quelques mois des élections du Parlement libanais, le Hezbollah cherche à mobiliser les populations Shiites. Mais l’hypothèse d’une escalade suscitée par une alliance des milices terroristes shiites et palestiniennes contre Israël n’est pas à exclure. Elle contraindrait peut-être le Liban tout entier dans une guerre destinée à rayer Israël de la carte, comme le demande l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad.

Alors que l’hypothèse d’un nouveau front a été démontrée, certains s’interrogent déjà sur l’après-conflit, anticipant sur une issue probable, et proche. Que vont devenir les habitants de Gaza ? Le Fatah parviendra-t-il à convaincre ? Qui administrera le territoire ? L’hypothèse d’un Hamas démilitarisé est-elle viable ? Autant de questions auxquelles il n’est pas possible de répondre tant que le Hamas constituera une menace pour l’Etat d’Israël et la paix dans la région.

La difficulté pour les dirigeants israéliens sera de convaincre encore ses partenaires internationaux que l’embargo, les raids aériens et l’offensive terrestre à Gaza sont nécessaires à la sécurité d’Israël. La mort de nombreux civils palestiniens, la crise humanitaire et la violence des combats ont fait dire à un cardinal, Ministre de la Justice et de la Paix du Vatican, que « la bande de Gaza ressemble de plus en plus à un camp de concentration ». L’idée a été reprise depuis par Jean-Marie Le Pen.

La difficulté pour les soldats de Tsahal relève du fait qu’il ne s’agit pas d’une guerre contre un pays ou une armée, mais d’une guerre contre un mouvement terroriste qui ne jure que par la destruction d’Israël.
Lancé dans une guerre sainte, le Hamas cherche à se prévaloir de résister aux assauts de l’armée israélienne, pour mieux en tirer les bénéfices politiques.

Au début du conflit, Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense, avait prévenu. La riposte d’Israël sera longue et difficile. En deux semaines, cette opération militaire est devenue une guerre, à part entière.


Sur ce, la parole est à vous, je donnerais des détails sur mon opinion au fil du débat.




Inutile de préciser que les propos racistes, antisémites, et autres insultes sont à bannir...
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