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 Recit d'une bataille...

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Neiko
Chef des Tyrans
Neiko


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Age : 30
Traits de caractère : Violente, égoïste, arrogante, antipathique, ... Toussa toussa quoi :flower:
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MessageSujet: Recit d'une bataille...   Recit d'une bataille... Icon_minitimeMer 16 Avr 2008 - 13:36

Nouvelle écrite pour le Concours Inter-Clan dont le sujet était
Citation :
Une courte nouvelle (entre deux cents et 2500 mots maximum -à cinquante mots près-, nous vérifierons !) évoquant les caractéristiques de votre clan, qui transmette ses mœurs, un élément de son passé ou ses particularités !

Combat mensuel qui nous opposais aux Ombres et que nous avons... gagné Mr.Red

- Nouvelle en deux posts -

----------------------

    - Grand Père, racontez moi à nouveau cette histoire, s'il vous plaît.
    Alangui sur son trône vieux comme les âges, le roi décocha un sourire à son petit-fils. Malgré sa jeunesse, l'enfant s'avérait friand de récits épiques et il ne pouvait refuser cette connaissance ; après tout, ne forgeait-elle pas son esprit à la diplomatie ? Un Tyran, pensait-il, devait tout connaître des anciens combats pour ne pas commettre les erreurs passées, et en tout temps s'assurer la victoire.
    - Quelle terrible leçon subit la monarchie dans cette fin édifiante, où le roi vit son corps, boursoufflé d'horribles bubons purulents et pestilentiels, se décomposer sous les assauts de la variole...
    Son petit fils fronça les sourcils :
    - Grand Père, pas celle-ci, l'autre, où nos ancêtres ont réduit à néant ces couards de Vardens !
    L'agacement se lut une seconde sur les traits du roi, mais il ouvrit bientôt son grimoire et entonna la mélopée guerrière, enveloppant toute la salle dans une atmosphère veloutée, emplie d'allégories et de songes révolus...
    - Un paysage dénué de vie s'étendait jusqu'au septentrion, lit-il doucement, si désolant et putride que les hommes défaillirent en levant les yeux. De titanesques plateaux émergeaient du sol pour former cet horizon apocalyptique, un monde où la vie cédait sa primauté à la barbarie, un monde où les sentiments les plus anachroniques trouvaient leur détente, reflet de la maladie qui gangrénait cette terre. Des exhalaisons miasmatiques saturaient l'air tandis que la troupe avançait sans prononcer un mot, comme si les soldats saisissaient l'importance du silence dans un univers dominé par les prédateurs.
    « Parfois, au détour d'une colline, ils discernaient les restes contrefaits de la végétation mais personne ne proposa une halte pour s'allonger dans ces espaces d'ombres. Car les racines des arbres, aussi ennoyées soient-elles, abritaient des créatures plus terribles que la fatigue, des chasseurs tapis dans les ténèbres en attendant leurs proies.
    « Ils dérivaient sur cette mer de sable depuis des semaines et les premiers signes d'accablement se faisaient sentir : éreintés par ce voyage qui ne s'exemptait pas de difficultés, les hommes s'assoupissaient un par un sous la couverture sablonneuse... Les menant à travers le désert, Orrin n'érigeait pas de sépultures pour les tombés, conscient que plus ils demeuraient ici, plus les mâchoires asséchées se refermaient sur eux. Ne pas respecter les rites funéraires coutaient aux Vardens, il le sentait, mais l'instinct de survie supplanta vite leur élan de camaraderie. Les épreuves avaient façonné leur corps sans s'embarrasser de compassion ou de commisération car pour survivre ils éprouvaient le fil de leur lame, rien d'autre ne comptait depuis le massacre.
    « L'extermination de Lithgow, leur ville frontalière, marquait au fer chacun de leur esprit, une cicatrice qui ne saurait se résorber avec les années malgré leurs efforts et leur travail de mémoire. Tous n'avaient pas perdu de proches mais le malheur les avait parfois atteint d'une façon sournoise, décimant leur fortune, dispersant leur patrimoine ou les privant de leurs droits municipaux. D'autres fois leurs familles avait enduré l'opprobre et le deuil, alors la disparition d'un proche les avait déchiré, définitivement.
    « Si Orrin se soustrayait aux souvenirs, ça ne l'empêchait pas de compatir pour ses compagnons. Il imaginait sans mal leurs déchirures intérieures aussi ne forçait-il pas la marche ; ils devaient certes atteindre Teirm avant la clôture du port par les forces royales mais même eux ne pourraient parquer les navires commerciaux. Les échanges internationaux incarnaient les principales ressources financières de l'Alagaësia, ainsi juguler les transactions mettrait un terme à leur économie.
    « A la suite de cette marche harassante, la perspective de quitter les plaines Brûlantes paraissait presque onirique et les Vardens se sentaient bien peu enclins à continuer. Les brumes de la matinée s'échappaient en volutes imperceptibles quand Orrin les fit s'arrêter au sommet d'un tertre. Tous souffraient de la chaleur du désert mais à l'instant où leur chef sonna la reprise, aucune protestation ne s'éleva parmi la troupe. Orrin ne leur accordait pas l'aumône d'un regard, les yeux fixés sur l'horizon qui s'étalait devant eux, cherchant un repère, une route, un signe leur indiquant la voie à suivre. Mais le désert gardait jalousement ses secrets, alors même que les hommes donnaient leurs vies en offrandes...
    « Orrin passa une main lasse dans ses cheveux : il avait beau ressasser ses souvenirs il ne reconnaissait pas leur position. Pourtant les plaines ne lui étaient pas tout à fait inconnues et il s'enorgueillissait même de vaincre chaque fois les éléments ; comme il regrettait sa présomptuosité ! Si son orgueil ne dominait pas ses sentiments, il aurait tracé une carte approximative du désert lors de sa première traversée... L'orgueil, toujours l'orgueil, ce sentiment qui poussait les hommes à l'irréparable, qui avait coûté la vie à leurs familles et menaçait maintenant de l'emporter.

    Eran traînait à l'arrière du convoi pour vérifier subrepticement leurs côtés. Orrin aurait trouvé son initiative stupide, car révélatrice d'un esprit dominé par la peur, mais la vision d'Eragon noyé dans son sang ne le quittait plus ; en voyant son solide compagnon rejoindre la marée des morts, il s'était juré de ne plus commettre d'erreurs. Après tout, il portait l'entière responsabilité de l'attaque puisque sans son assurance outrancière les Vardens auraient pu lever le camp avant l'arrivée des Tyrans, avant le massacre...
    « A l'exception de son sayon aux tissus brûlés par le soleil, ses armes avaient été perdu durant l'affrontement et il ne demeurait plus, parmi ses instruments hétéroclites, que son sabre à lame courbe. Eran se sentait étrangement nu sans le poids rassurant des dagues, des poinçons, des cruelles inventions dont fleurissaient les forges.
    « Chacun de ses pas soulevait une volute de sable qui tournoyait dans le ciel telle une arabesque mordorée, ses grains évoquant des vies éphémères, si douloureusement construites puis volées en une poignée de secondes, en un geste, un battement de coeur. Ses yeux suivirent longtemps l'entrelacs de poussières puis retombèrent sur les roches dont on percevait les contours à quelques lieues de leur position. A première vue, ils se rapprochaient d'un terrain plus propice à la civilisation, quoique nul marchant ne fut assez fou pour y bâtir sa demeure, au risque de subir le raide meurtrier des éléments ou des voleurs égarés dans le désert. Ici, les hommes incarnaient des parasites foulant parfois l'inconnu, bien au delà de leurs fiefs si soigneusement structurés, cherchant toujours à repousser la limite de l'occulte, à conquérir de nouvelles terres pour accroître leurs rendements. Pensaient-ils extraire la vie de ces étendues gravides ? Il montait des plaines une odeur mortifère à laquelle se mêlait la rance des proies abandonnées par leurs prédateurs. Là où la végétation osait reprendre ses droits sur le désert, de minuscules charognards établissaient leurs tanières puis se lovaient dans leurs cités troglodytes en attendant l'appel des vautours, toujours prompts à vanter leurs découvertes.
    « Eran jeta un regard circulaire, loin, loin, loin au delà des dunes et des monts, mais ne discerna que les reliefs façonnés par le vent. Des amas de sables tannés par les chaleurs de la journée, si chauds qu'on ne pouvait les toucher sans en porter la marque. Là, quelque part, siégeaient les Tyrans.
    Eran ne saisissait pas la peur entourant les plaines Brûlantes, les mêmes étendues qu'il arpentait aujourd'hui sans l'ombre d'une crainte. Quelques jours plus tôt, il aurait compris la superstition entourant ce lieu, théâtre d'une guerre ô combien sanglante, mais il ne surprenait ni âme en perdition, ni cadavres à la dérive. Rien que du sable, partout, comme si la terre souhaitait résorber ses vieilles plaies en formant un cataplasme. Si l'affrontement avait emporté dans les limbes plusieurs milliers de soldats, il n'en restait aucune trace, or cette originalité ne suffisait-t-elle pas à tisser les légendes ? Après tout quoi de plus mystérieux qu'une armée disparue ?
    « Comme Eran se pressait pour rattraper le groupe, son regard s'attarda sur le poitrine voluptueuse du paysage, où se distinguaient pêle mêle agrégats primaires et ensembles stylisés. De là à penser que le sable souhaitait édifier son propre palais, échapper aux affres du temps pour offrir aux hommes la vitrine de sa beauté, il n'y avait qu'un pas. Au fond, les soldats des guerres iniques avaient-ils vraiment succombés à la bataille ? Le désert ne les avait-il pas emporté dans son sillage ? On ne tarissait pas d'éloges sur les vertus purgatrices des plaines, au point d'endêver les vendeurs désirants le traverser ! Un voleur à la tire sévissait dans votre commune ? A quoi bon vous perdre en justice, envoyez le plutôt aux Plaines Brûlantes où les esprits tourmenteront son corps jusqu'à l'annihiler...
    « Eran parvenait à ces conclusions quand une ombre surgit dans un miroitement de lumière. Le Varden sursauta violemment et dégagea son arme en un mouvement de recul. Plusieurs hommes lui jetèrent un coup d'oeil intrigué mais personne ne semblait être en proie à la panique. Ne voyaient-ils pas ? Ses yeux se dardèrent sur la forme sombre puis s'arrondirent en la voyant rétrécir, se réduisant à une pulsation invisible, absente. Un infime instant plus tard et bien que la sueur emperla encore son front, il ne demeura rien de son mirage... Les plaines le conduisaient-elles vers la folie ?
    « Et puis, ils trouvèrent les Tyrans. Ces Tyrans qu'ils avaient poursuivis à travers monts et collines, terres et mers, sans craindre ni la mort ni la fatigue, leurs jambes galvanisées par une force imperceptible, nourries par la haine et le ressentiment.
    Quand ils incurvèrent leur marche vers les hauteurs, afin de surplomber les Tyrans lors de l’algarade, un rideau d’arbustes leur voilait encore les marges du camp. Néanmoins les peltastes se nourrissaient de chaque effluve remontant du campement, bien plus que de sons ou de perceptions visuelles ; la moindre odeur leur apportait une salve d’informations. La Cinquième Livrée, un corps d’élite chez les Vardens… que vaudra-t-elle contre ces Tyrans sculptés par les privations et les efforts physiques ?
    « Bâti sur une terrasse piquée de ronces dont les limites se confondaient au défilé de sable, le cantonnement des Tyrans ployait sous le poids des tentes et des râteliers éparses, les hommes s’émaillant jusqu’aux pieds du gouffre pour s’arroger un peu d’intimité. Une centaine d’abris pointaient hors du couvert sablonneux et la gouaille des Tyrans se répercutaient contre chaque pierre, chaque branche basse. Avec un tel tapage, même un sourd les aurait entendu. Toute cette ostentation attisa la colère des soldats postés le long des pavillons. Une effroyable exultation bouillait sous leurs hauberts ; là, ces chiens se tenaient là, à portée de leurs flèches, à quelques empans d’eux ! Comment résister à l’appel de la vengeance après les meurtres perpétrés dans leurs demeures ?
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Neiko
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MessageSujet: Re: Recit d'une bataille...   Recit d'une bataille... Icon_minitimeMer 16 Avr 2008 - 13:39

    « Enfin, surplombant le gloussement des Tyrans, la voix d'Orrin jaillit :
    Frappez, mes frères, combattez jusqu’à la mort et vengez vos proches !
    « Quand les Tyrans comprirent la manœuvre, ils dégainèrent leurs cimeterres et se fracassèrent contre le rempart des soldats ; en une fraction de seconde, les armures s’entamèrent, les hampes des lances se brisèrent, les heaumes se démaillèrent dans un rugissement bestial, vecteur de toute la rage des hommes. Propulsés dans la descente du tertre, les Vardens rompirent la première ligne de leurs ennemis et déferlèrent entre les arbres telle une mer d’acier, hérissée de pointes prêtes à empaler ses proies ; à l’opposé les Tyrans, un instant surpris par leur proximité, se reprirent à temps pour endiguer la masse inondée de haine. Mais les entrailles se déversèrent jusqu’à empourprer le sable, le fer heurta le fer puis les cadavres tapissèrent tel un suaire le sol…
    « Les hommes hurlaient comme des damnés pour se donner du courage mais dans cette pluie de sang, alors que les pieds s’embourbaient dans une fange purpurine, débordante de tripes et de membres, la peur les contraignait au repli. Les soldats s’abattaient comme une masse d’arme sur leurs adversaires avant de s’essaimer sur le campement, les repoussant, les massacrant, les entraînant vers le bord de la terrasse, où s’ouvrait une gueule avide de les déchiqueter.
    « Prenant conscience de leur défection, les Tyrans répondirent avec une violence telle que les soldats périrent par dizaines. Dans le tumulte de la bataille, Eran ne discernait plus rien, hormis ces visages déformés par la rage, alliés ou ennemis, qui maniaient l’épée dans l’espoir de vaincre leurs assaillants. En une poignée de minutes, des tombereaux de corps s’entassèrent sur la lice, si effroyablement mutilés que le Varden manqua défaillir ; jamais il n’avait assisté à une telle bataille.
    « Le cœur au bord des lèvres, il bloqua l’épée d’un bretteur puis, d’un geste preste, lui ficha la lame entre les yeux ; un rictus tordit ses trais en entendant les os se rompre mais il n’eut guère le temps de s’attarder : bondissant de côté pour éviter un cimeterre, il plaça son poignard contre une gorge et l’ouvrit d’une oreille à l’autre, trop concentré sur ses prochaines passes pour abréger l’agonie du mourant. Si la victime implora sa miséricorde, le général s’astreint à l’ignorer, puis à volter vers un homme tiré de son sommeil par l’émulation de la bataille. Le Tyran dut l’apercevoir au même instant car il se projeta sur lui avec une expression indéfinissable, comme s’il percevait sa mort prochaine mais souhaitait périr debout, sur le champ de bataille, les oreilles vrillées par les battements de son cœur. En abattant obliquement sa lame, il ne gagna qu’une zébrure à la cuisse et, comme sa concentration se brisait, Eran l’éventra d’une estocade.
    « Malgré la netteté de sa blessure, son cri s’achevait en un geyser écarlate quand une averse de flèches éclaboussa le désert : les hommes qui gardaient les abords du campement levèrent sur leur visage les rondaches puis s’esquivèrent derrière les dunes, cherchant depuis leurs remparts un supérieur prêt à les tirer de cette tourbe. Eran s’arracha à la contemplation du charnier lorsqu’un Tyran décocha son carreau. La pointe de fer ripa contre sa cuirasse et une vague de douleur déferla le long de son bras, le jetant à terre, prostré au milieu des sillons exsudant de sang, mêlé aux organes et à la bouillie insane du sol. Il sentit plus qu’il ne vit la seconde salve des archers, qui parut abolir le temps avant de fondre sur les soldats. Dans une effroyable compréhension, Eran sut qu’ils ne remporteraient pas cet affrontement : il avait compté sur la surprise pour terrasser l’ennemi dans son sommeil, mais ils ne les avaient pas repoussé vers le remblai du campement, d’où ils auraient jetés les Tyrans. Même avec ces avantages stratégiques, ils s’embourbaient au cœur du tumulte, ceint par un environnement sanieux, enchevêtré de ronces et de plantes étriquées ; s’il sonnait la retraite, ses hommes risquaient de s’enferrer dans le désert, sans jamais parvenir à retrouver Aberon et ses murailles protectrices. Par tous les saints ! Pourquoi n’avait-il pas suggéré cette frappe au Conseil au lieu de poursuivre une chimère, accompagné par des soldats en sous-nombre ? L’orgueil, bien sûr.
    « Et cet orgueil le conduisit lui aussi à a sa perte, tué par les Tyrans sanglés de métal.
    La voix du grand père s'éteignit sur une note cinglante, tandis que son regard scrutait le garçon. L'enfant eut un sourire espiègle :
    - Nul ne pourra jamais nous battre, n'est-ce pas ? Ni nos armées, ni nos mœurs guerrières, ni nos caractéristiques physiques ou mentales ?
    - Peut-être le temps viendra-t-il à bout de nos lignées, mais pas les Vardens, voilà une chose certaine.


----------------------


Explication :
    Tout d'abord, ce texte aborde le thème d'une façon détournée, comme vous l'aurez remarqué. Nous souhaitions évoquer une épopée passée, tout en soulignant nos moeurs, mais sans nous limiter à un tableau explicatif ou un simple discours sur nos qualités, défauts, préférences. Aussi avons-nous choisi d'articuler le texte autour d'une légende qui évoquerait l'image que nous véhiculons chez nos ennemis, ici les Vardens (les Vardens ayant été choisi pour leur neutralité, comme ils sont pour la plupart humains). Ainsi nos moeurs spartiates, nos capacités de réactivité, notre impartialité face aux combats, seraient étayés à travers leurs yeux, un point de vue plus original.
    Il s'agit bien sûr d'un point de vue romancé par les Tyrans, ce qui met le relief sur leur façon de remanier l'histoire, une autre caractéristique : il semble évident qu'ils ne connaissaient pas les pensées exactes des Vardens, mais là encore il s'agissait d'embellir la réalité pour tourner à leur avantage les évènements.
    Par ailleurs, comme nous ne formons pas une "race" à proprement parlé, nous ne pouvions nous résoudre à une simple explication. Nous ne possédions pas de base sur lesquelles nous appuyer, ni dans le livre ni dans le bestiaire de la fantasy. Nous avons donc dû chercher un moyen d'aborder notre clan, afin de montrer ses spécificités sans que cela nous nuise.
    Le style même du texte évoque un autre aspect de notre caste : en employant un vocabulaire parfois ampoulé ou une structure syntaxique particulière, nous prouvions notre différence vis à vis des autres clans, quand nous nous gargarisons de notre supériorité intellectuelle et physique.
    Enfin, dans une volonté d'intriguer le lecteur, nous avons souhaité développer un peu le monde de C. Paolini, soit en décrivant les particularités du paysage, soit en allant au delà du roman, en essayant de créer une fin aux pérégrinations d'Eragon, et donc en nous projetant dans le futur, de façon à innover un tant soit peu.


Merci Saha pour ce trèèès bon boulot =)
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