Les elfes sont appelés "le beau peuple", car ils aiment la beauté sous toutes ses formes, et ils cherchent à atteindre sa perfection dans leur apparence. Chaque elfe est exactement comme il ou elle le désire. Lorsqu'un elfe a appris à utiliser les sorts permettant de modeler les êtres vivants, il choisit le plus souvent de modifier son physique pour qu'il reflète au mieux sa personnalité. Quelques-uns sont allés au-delà des simples transformations esthétiques et ont réaménagé leur anatomie pour s'adapter à différents environnements. Le mariage n'existe pas chez eux, ils prennent des partenaires pour une durée de leur choix. Avoir un enfant est considéré comme le gage d'amour suprême. Leurs villes sont construites au Nord, dans la forêt Du Weldenvarden. Islazandi, la reine des elfes, vit dans la ville d'Ellesméra. Les elfes fabriquent rarement des épées, ils préfèrent les arcs et les lances. Ils vivent très longtemps, parlent l'ancien langage et beaucoup pratiquent la magie. Ils sont immortels, mais vulnérables aux blessures physiques. De toutes les races, ce sont ceux qui changent le moins. Ces êtres ont une grande passion pour la mer, ce qui leurs a inspiré de très belles chansons. Par exemple, la triste histoire de deux amants, Acallamh et Nuada, que la mer a séparés.
"Du Silbena Datia
Ô, liquide tentatrice, sous l'azur du ciel,
Toi dont la beauté m'appelle, m'appelle,
Sous tes yeux toujours je voguerais,
S'il n'était la jeune fille, là-bas,
Qui m'appelle, m'appelle...
Elle a lié mon coeur d'un ruban couleur de lys
Que rien ne brisera, mais que la mer délie
Et que les vagues entraînent, entraînent..."(Eragon, p246)Lorsqu’un elfe en rencontre un autre, chacun s’arrête et porte deux doigts à ses lèvres pour signifier : « Je ne déformerai pas la vérité pendant notre conversation. » Après quoi l’un prononce la phrase « Astra eterni ono thelduin », à laquelle l’autre répond : « Astra du evarinya ono varda. », et si on veut se montrer particulièrement cérémonieux, on ajoute : « Un atra mor’ranr lifa unin hjarta onr ». Ces formules viennent d’une bénédiction prononcée par un dragon au temps où notre pacte avec eux fut définitivement adopté.
Astra eterni ono thelduin,
Mor’ranr lifa unin hjarta onr,
Un du evarinya ono varda.Autrement dit : « Que la chance t’accompagne, que la paix règne dans ton cœur, et que les étoiles veillent sur toi ! »
Si on salut quelqu’un d’un plus haut rang que soi ou si on souhaite honoré un subordonné, on prend la parole le premier.
Si on rencontre une personne moins importante que soi, on parle après elle. Quand on n’est pas sûr de la hiérarchie, on laisse à son interlocuteur le temps de s’exprimer ; s’il reste silencieux, c’est à soi de parler.
Dans la société des elfes, nul n’est supérieur à un dragon. La reine elle-même n’a aucune autorité sur eux. Ils peuvent faire et dire ce qu’ils veulent.
(Extrait de l’Aîné p203-204)Elda : Titre honorifique très élogieux, employé indifféremment pour les hommes et pour les femmes.
Finiarel : Titre honorifique donné à un jeune homme à l’avenir prometteur.
Svit-kona : Titre honorifique protocolaire donné à une elfe d’une grande sagesse.
Vodhr : Titre honorifique masculin assez élogieux.
Vor : Titre honorifique masculin donné à un proche.
Les elfes chantent en ancien langage et les poèmes lyriques combinent des incantations si envoutantes qu’il est difficile d’y résister. C’est pourquoi ces saturnales sont dangereuses pour les mortels. La célébration de Dagshelgr sert à préserver la santé et la fertilité de la forêt. Chaque printemps les elfes chantent pour les arbres, les plantes et les animaux.
(Extrait de l’Aîné p264)Ils obéissent à tout ordre donné en ancien langage, cependant ce ne sont pas des esclaves, mais des amis et des partenaires. Ils ne portent quelqu’un qu’aussi longtemps qu’ils y consentent, c’est un grand privilège d’en chevaucher un. On ne tombe jamais de leur dos, sauf si on le fait exprès, et sur un terrain difficile, ils savent choisir le chemin le plus court et le plus sûr. Les Feldûnost des nains font de même.
(Extrait de l’Aîné p267)Quelques mots pratiques :Ganga fram : avancer
Blöthr : s’arrêter
Hlaupa : galoper
Ganga apr : faire demi-tour