Blef Gardien sacré
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| Sujet: Jean Teulé: Je, François Villon Lun 14 Avr 2008 - 12:19 | |
| Nom du livre : Je, François Villon Nom de l’auteur : Jean Teulé Genre : Biographie, romanisé Résumé : Il est peut être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a étudié à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les nantis, les curés les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humai ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté. C’est le résumé de la dernière de couverture présente a l’arrière du livre, il faut dire quelle pose déjà un peu l’histoire de François Villon quand on lit cela. Les couvertures du dit livre : Jean Teulé : Jean Teulé (Saint-Lô, Manche, 26 février 1953)est en premier lieu un homme qui s’est essayé à un peu tout les styles, il a commencé par la Bande Dessinée, puis a commencé a faire quelques émission sur notre petit écran préféré. On a pu le voir sur Canal+ dans « nulle part ailleurs » (je ne connais pas). Mais il préfère tout de même l’écriture son premier livre centré sur Rimbaud « Rainbow pour Rimbaud » en 1991, mais aussi « Ô Verlaine » livre sur Verlaine, il ne pouvait mieux montrer les poètes sous un meilleur angle en écrivant un livre sur François Villon qui est considéré comme le premier vrai poète. Le V’là : Votre avis personnel, critique: Ce livre bien que long comme toutes les Biographies ma fort touché car a l’intérieur on y trouve tout ce qui fait que la poésie est ce qu’elle est maintenant. Le livre est tellement bien écrit et d’une précision fabuleuse qu’on pourrait croire que c’est Villon lui-même qui a écrit ce livre de son temps. Je me demande même comment Teulé a pu réunir autant de souvenir de l’époque, on dira XVème siècle, mais quand on lit ça il peut sembler que ce qu’il est bien véridique. On voit François dès son plus jeune âge. Jusqu’à sa disparition de la ville de Paris, plutôt son exil. Villon, était un poète libre, il a vécu une enfance religieuse mais a tout renier dans le futur, pour devenir coquillard il a du faire des sacrifices qui l’ont vraiment détruit. Puis les Histoires d’amour de Villon sont écrites d’une précision même le tout est comique on va dire. Le livre possèdent environ 100 chapitres pour 400 pages ce qui veux dire que les chapitres sont cours et racontent chacun une histoire précise. Moi ce qui ma surtout plus dans le livre c’set les ballades de Villon qui ont étés retranscrites par Teulé, car pour l’époque c’était un langage bien différent du notre et ici Teulé nous réécrit les Ballades. Pour ceux qui aime la poésie, je vous conseille de le lire le livre et ceux qui n’aime pas lire la poésie encore plus car bien que c’est une biographie sur un poète la poésie n’est pas la chose la plus courante dans le livre on confondrait presque avec un livre d’aventure. Ame sensible s’abstenir de lire le livre car dedans les atrocités sont montrées dans le plus grand détail. Un passage est drôle c’est quand Villon voit ses amis manger sa mère en pâté. Très bon … Une de ses ballades la plus connues : L'Épitaphe de Villon ou " Ballade des pendus ", 1462 (?) Frères humains, qui après nous vivez, N'ayez les coeurs contre nous endurcis, Car, si pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tôt de vous mercis. Vous nous voyez ci attachés, cinq, six : Quant à la chair, que trop avons nourrie, Elle est piéça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et poudre. De notre mal personne ne s'en rie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Se frères vous clamons, pas n'en devez Avoir dédain, quoique fûmes occis Par justice. Toutefois, vous savez Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis. Excusez-nous, puisque sommes transis, Envers le fils de la Vierge Marie, Que sa grâce ne soit pour nous tarie, Nous préservant de l'infernale foudre. Nous sommes morts, âme ne nous harie, Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
La pluie nous a débués et lavés, Et le soleil desséchés et noircis. Pies, corbeaux nous ont les yeux cavés, Et arraché la barbe et les sourcils. Jamais nul temps nous ne sommes assis Puis çà, puis là, comme le vent varie, A son plaisir sans cesser nous charrie, Plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre. Ne soyez donc de notre confrérie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre !
Prince Jésus, qui sur tous a maistrie, Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie : A lui n'ayons que faire ne que soudre. Hommes, ici n'a point de moquerie ; Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre ! Sourceécrit pour Utopie | |
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