Killzone

Le topo:
Les tentatives de colonisation de la planète entrainent des dégâts des deux côtés. Les Helghast perdent une première guerre mais refusent la défaite: Profitant d'un problème technique des plateformes défensives spatiales de l'ISA (Interplanetary Strategic Alliance), les Helghast arrivent à atteindre la Terre avec des milliers de soldats prêt à tout pour détruire les forces humaines.
Vous incarnez Jan Templar, capitaine de l'ISA. Lui et son équipe sont chargés de trouver et ramener un agent de l'ISA mi-Helghast, mi-Humain. Ce dernier détient la clé pour ré-enclencher les plateformes de défenses. Vous pouvez par la suite incarnez au choix Jan Templar, plutôt soldat à tout faire, le Shadow Marshal Luger, plutôt centré sur la discrétion, le Sergent Rico Velasquez, un soldat très puissant, et le Colonel Gregor Hakha, lui maitrisant les armes Helghastes bien mieux que les autres.


Gameplay:
Ce qui plait ou non dans Killzone, c'est la lenteur des personnages. A l'âge où tous les FPS doivent être nerveux et rapides, Killzone lui fait tout l'inverse. A mon avis, l'immersion n'en est que plus forte: on sent comme le poids de l'armure et celui des armes à travers le gameplay. Le côté sympathique du premier épisode est aussi dû au fait que les quatre personnages sont relativement différents. Et l'un d'eux correspond forcément mieux à votre personne que les autres. Soit vous pouvez jouez aux brutaux avec Rico, soit être tout en silence avec Luger, ou encore attraper un gameplay varié et riche avec Templar. De plus les missions sont légèrement différentes si vous n'incarnez pas le même membre du groupe. A part ça le gameplay peut paraître un peu classique, néanmoins sympathique. Il y a de nombreuses armes, humaines et helghasts, allant du pistolet au lance-roquette en passant par le Sniper diablement efficace et la mitrailleuse assassine! En bref une trentaine de moyens de se défendre et d'attaquer sans s'ennuyer! Seule l'IA laisse parfois un peu à désirer, mais rien de bien graver!

Graphisme:
Si il y a quelque chose d'indéniable dans le premier Killzone, c'est que pour 2004, le jeu est d'une beauté impressionnante. C'est une réussite graphique à l'époque: les effets de lumières sont excellents, les personnages très bien modélisées. Il y a bien quelques textures grossières pour gâter le plaisir, mais on passe quand même un temps à contempler les niveaux, au level-design intéressant. D'ailleurs le Design lui même laisse un très bon souvenir: bien que ce soit réaliste, les vaisseaux, les armures, les armes arborent un aspect original et très classe. De plus, la mise en scène très cinématographique accentue les graphismes et nous pousse un peu plus dans l'immersion.


Ambiance et durée de vie:
Je synthétise pour finir le tout. Comme dit plus-haut l'ambiance est ,grâce au graphisme et au gameplay, très riche. Mais ce qui participe bien au développement de l'atmosphère, c'est aussi la bande son de qualité. Les sons premièrement son très importants dans le jeu: un rebondissement de grenade, un ennemi qui recharge, des ordres criés. Le joueur doit être à l'affut en permanence et se servir de son ouïe se révèle être indispensable! Tant qu'on parle d'entendre, la musique de Killzone est absolument géniale. Elle se fait malheureusement très discrète pendant la partie. Vous pouvez quand même profiter de ces morceaux symphoniques en allant les écouter sur internet, ils sont vraiment chouettes. Pour finir sur la bande-son, les VO et VF sont toutes les deux d'une très bonne qualité et participe vraiment à créer les personnages.
Parlons durée de vie: le jeu est relativement long et découpent l'histoire en missions (dont 45 niveaux, 11 environnements) re-jouables plusieurs fois avec les différents personnages. Le mode histoire est accompagné d'un mode multijoueur (ainsi qu'un online) contenant des Deathmatchs, des CTF... Pas très original, mais ça à le mérite d'y être.


Synthèse:
Killzone est un très bon jeu qui mérite bien sa place à côté des grands jeux de la console. Son univers science-fiction souvent vus dans les jeux-vidéos réussis ici à merveille, et nous offre une aventure pleine d'action et de violence. On s'accroche très rapidement à l'histoire, aux personnages, et on finit évidemment par accrocher au jeu. Au final, pari réussit pour le studio Guerilla, qui arrive à inventer un monde original et prenant, en un épisode.

17/20

Images/vidéos:

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