Lymel Gardien sacré
Nombre de messages : 2670 Age : 35 Livre préféré : L'île au trésor de Robert Louis Stevenson Traits de caractère : Paresseuse, paresseuse et paresseuse. Sinon j'aime bien dormir Loisirs : Manger des glaces, vénérer le Roi des Lutins, dormir Date d'inscription : 08/04/2007
| Sujet: Le Bon, la Brute, le Cinglé Mar 23 Déc 2008 - 15:52 | |
| Le Bon, la Brute, le Cinglé Le film qui illustre parfaitement la Corée (mais si !)Titre : Le Bon, la Brute, le Cinglé Réalisateur : Kim Jee-Woon Acteurs : Woo-Sung Jung, Lee Byung-Hun Date de sortie : 17 Décembre 2008 Résumé : Le Cinglé vole une carte que la Brute doit récupérer tandis que le Bon les poursuit dans l’espoir de mettre la main sur la prime. Je me suis découverte un intérêt grandissant pour le cinéma Coréen début Novembre en allant voir The Host en séance privée dans le petit ciné de ma ville, ce qui implique la VO, l’ambiance calfeutrée et intimiste, et l’absence de kékés boulets. Que du bonheur quoi. Sachant qu’à la base le cinéma asiatique me transporte loin de notre univers trop terre-à-terre, ce n’était pas trop dur mais en proie à un vil préjugé qui me rendait totalement réfractaire aux films coréens, ces derniers films m’ont donné faim de Bul Kogi (plat typique de ce pays^^). Avis personnel : Là pour le coup, j’y allais avec entrain après avoir vu l’alléchante BA et j’avais déjà trouvé mon beau gosse de service : (M)a Brute. Let’s go ! A vrai dire, il ne s’agit pas d’un remake à proprement parler du western de Sergio Leone même si le réalisateur décrit son œuvre « comme SON western librement inspiré des codes de Leone » et c’est vrai. Les plans américains (plans à partir du genou pour voir les colts dégainés) sont présent tout le long du films, de même que le train, les foulards, les chevaux…Les principaux fils conducteur sont l’exact reflet du célèbre film donc on a pas trop de surprise à ce niveau-là. Et pourtant. Jee-Woon (le réalisateur, rappelez-vous) arrive à s’imposer, se détacher de l’ouvre originale en apposant sa patte extraordinaire à l’ensemble comme l’abus de gros plan sur les yeux qui tourne à la farce vu l’abus. Ca va donc du pur sadisme (scène avec la Brute) à l’humour décalé (l’évasion du Cinglé) et ça nous aide à entrer dans le film dès la première seconde. L’action est transposée dans la Mandchourie des années 30 et malgré les side-cars et autres, on adhère totalement à ce western 200% action décalée. L’histoire, construites de multiples intrigues parallèles, connaît de nombreux rebondissements et ne laisse aucune place à l’ennui. Le jeu d’acteurs est impeccable : le Bon, tout entier à sa quête de solitude, reflète la classe intégrale (mais attendez, le passage où il « vole » est énorme non ?), la Brute dégouline de sadisme et de plans le mettant en valeur (la mort du mille patte), le Cinglé est à hurler de rire tant il ne se prend pas au sérieux et mérite son surnom ( c’était lui le simplet de The Host). Les décors rappellent l’Ouest américain tout en soulignant l’orientalisme du film avec ses villages et ses personnages marqués par le temps. Enfin, pas d’histoire d’amour à la con qui entache l’intrigue, ici, seuls comptent les objectifs que chacun s’efforce d’atteindre dans cette quête au trésor. Et pour ne rien gâter : une BO qui décoiffe aux sonorités à la fois indienne et asiatique, mélangeant habilement le rock endiablé et les sons d’harmonica. 4,5/ 5 pour un SUPER divertissement (si ce n’est pas le divertissement de fin d’année) que je conseille et reconseille. | |
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