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 Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...

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Beloth le Sage
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Sahagiel
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MessageSujet: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeVen 30 Nov 2007 - 22:41

Ce sujet concernant directement une partie des membres, lançons nous Wink

Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Tolbia10


Je me permets de présenter les faits, sans prendre position Surprised :

Ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur : Valérie Pécresse

Le projet de loi : hhttp://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0023.asp

Diverses citations en rapport avec le projet de loi :

Financements :
Citation :


L'enveloppe débloquée par le gouvernement pour l'université va faire passer les dépenses de la Nation de 7.000 à 10.000 euros par an et par étudiant (budget d'un lycéen)

Aides aux étudiants :
Citation :

la ministre suggère d'anticiper la date de versement des bourses, qui seraient payées dès l'inscription et non un mois après.

Est également envisagée un versement à l'avance de tout le premier trimestre afin que les étudiants puissent s'acquitter des frais de rentrée, et notamment verser la caution de leur logement.

Organisation des universités :
Citation :

Les universités auront, par ailleurs, la possibilité de gérer leur patrimoine immobilier, ce qui leur "permettra de réunir sur un même site différentes entités jusqu'ici dispersées", ajoute Valérie Pécresse.

Les contribuables seront incités à investir dans les universités via une défiscalisation à hauteur de 50.000 euros prévue dans le paquet fiscal qui sera soumis au Parlement en juillet.

Recrutement des chercheurs et enseignants :
Citation :

"Les professeurs conserveront leur statut de fonctionnaires et continueront à voir leurs traitements versés par l'Etat. Chaque université, cependant, pourra leur verser ou non des primes, en fonction de critères d'évaluation qu'elle fixera", explique la ministre.

Pour les postes de contractuels, "les établissements pourront proposer les salaires qu'ils souhaitent pour attirer les meilleurs".

Diplômes :
Citation :

Valérie Pécresse envisage également une réforme du diplôme de la licence qui pourrait être rebâtie "autour de trois enseignements : culture générale, modules de professionnalisation et cours de méthode".

source des citations : Reuters

Liste des universités mobilisées :

* 43 universités totalement ou partiellement en grève avec piquets de grève bloquants (ou fermés administrativement).

En région parisienne : Tolbiac, Censier, La Sorbonne, Clignancourt, Grands Moulins, Saint-Denis, Nanterre, Villetaneuse

En province : Rouen, Tours, Caen, Nantes, Rennes 2, Toulouse Le Mirail, Toulouse 3, Pau, Perpignan, Aix-en-Provence, Marseille, Lyon II, Montpellier 3, Lille 1, Lille 2, Lille 3, Limoges, Brest, Le Havre, Bordeaux 1, Bordeaux 2, Bordeaux 3, Bordeaux 4, Amiens, Nancy 2, La Rochelle, Grenoble 1, Grenoble 2, Grenoble 3, Orléans, Reims, Saint-Étienne, Valenciennes, Poitiers, Arras, et Nice.

* Huit universités sont en grève avec piquets de grève les "journées de mobilisation" :

Clermont-Ferrand, Le Mans, Toulouse 1, Rennes 1, Chambéry, Besançon, Lorient, Marne-la-Vallée.

* Universités où le personnel a voté la grève reconductible :

Toulouse Le Mirail, Lille 1, Paris 3 Censier, Paris 8 Saint-Denis, Marseille Saint-Charles, et Reims.

La grève est massivement reconduite presque partout. Plus de la moitié des universités sont en grève. Les appels à la reprise de la direction de l’UNEF sont sans effet. La répression est de plus en plus féroce avec la multiplication des fermetures administratives, des interventions policières, et des arrestations.

Une interview de Valérie Précresse :

Citation :
L'université est un baril de poudre en France depuis vingt ans, et voilà que le projet d'autonomie des universités est reporté d'une semaine. Est-ce si difficile ?

Cela fait vingt ans que toute la communauté universitaire attend cette réforme. Si elle avait été facile à faire, elle aurait vu le jour. C'est une réforme très périlleuse, très difficile. (…) Dans la crise du CPE que nous avons vécue l'année dernière, les étudiants ont exprimé leur malaise, le malaise d'être à l'université aujourd'hui, d'avoir des diplômes qui n'ouvrent plus nécessairement les portes de l'emploi. Ce malaise les a fait profondément évoluer. (…) Au fond, tout le monde a envie que ça bouge. Je suis raisonnablement optimiste sur le succès de cette réforme. La loi qui va passer sur la gouvernance et l'autonomie d'université n'est que le socle d'une réforme beaucoup plus vaste qui va prendre cinq ans, et l'on va vraiment s'attaquer au problème de l'enseignement supérieur.

Des milliers de jeunes s'orientent chaque année vers des filières sans issue et dans lesquelles ils ne réussissent pas. Or votre réforme n'aborde pas le sujet de la sélection dans ces premières années. Est-ce si tabou ?

Non. La sélection à l'entrée de l'université existe, elle s'appelle le baccalauréat. S'il faut en mettre une autre à l'entrée à l'université, cela veut dire que vous pensez que nous avons trop d'étudiants en France. La vérité est que nous n'en avons pas assez. Aujourd'hui, les objectifs que nous donne l'Europe, c'est 50 % d'une classe d'âge au niveau de la licence. Il ne faut pas l'obtenir comme certains l'ont fait en baissant le niveau de la licence. Il faut, au contraire, muscler cette licence. La Conférence des présidents d'université m'a dit qu'en première année il fallait absolument mettre des cours de méthode, de la culture générale, des langues, des technologies de l'information, et des stages dès la première année pour que les jeunes commencent à penser à l'insertion professionnelle, y compris en sciences humaines, en sciences sociales.

Les syndicats s'inquiètent de la sélection à l'entrée du master bac + 4...

Aujourd'hui, la situation est totalement injuste pour les étudiants. Premier cas de figure : un certain nombre de licences ont énormément d'élèves. En mastère, la pyramide se rétrécit, il y a beaucoup moins de places qu'en licence. Comme on ne peut pas sélectionner à l'entrée en licence, il y a des épreuves difficiles, très sélectives, qui font que les étudiants n'obtiendront pas leur diplôme. Des élèves auront le niveau de la licence et n'auront pas de diplôme uniquement parce que l'université ne peut pas sélectionner en master.

D'autre part, la sélection a lieu en deuxième année de master. Certaines universités ont plaqué sur ce système de master le système maîtrise, DESS et DEA. Ils font la sélection à la sortie de la première année. On laisse entrer des étudiants dans un diplôme, qui est le master, pour en fait les virer au bout d'un an et sans diplôme. Je propose que les conseils d'administration des universités, en fonction des filières, disent comment inscrire les élèves dans chaque filière de formation.

Le conseil d'administration sera ramené à vingt membres, avec seulement trois représentants étudiants, ce que contestent leurs syndicats...

A trois sur vingt, on a parfois plus de pouvoir qu'à quatorze sur soixante. Soixante, c'est pléthorique. Pour l'élection d'un président d'université, les trois conseils se réunissent : le conseil d'administration, le conseil de la vie étudiante et le conseil scientifique : 140 personnes. Nous sommes allés jusqu'à 23 tours de scrutin dans une université.

Le président n'est plus le porteur d'un projet pour l'université, ce n'est plus un meneur d'équipe, c'est un homme qui naît d'un consensus au huitième, au neuvième tour, entre les syndicats étudiants, les syndicats de personnels, les syndicats d'enseignants, un homme qui devient l'otage de son mode de scrutin. Notre idée, c'est de passer de soixante à vingt membres, de resserrer le conseil d'administration.

Le même nombre dans une petite université ?

C'est vrai que les universités nous demandent de prendre en compte la diversité des tailles, des disciplines. Ces revendications sont posées sur la table.

Nicolas Sarkozy mène personnellement les négociations. Cela n'affaiblit-il pas votre autorité de ministre ?

Sur cette réforme, qui est essentielle, l'implication du président de la République est absolument cruciale. Parce qu'il faut qu'il dise au pays où il veut nous emmener.

N'y a-t-il pas un risque politique à le voir s'impliquer systématiquement personnellement dans tous les dossiers ?

Pour Nicolas Sarkozy, le plus grand risque, c'est d'échouer dans les réformes.

Avis d'un étudiant titulaire d'un doctorat en droit fiscal, qui rejoind le mien :

Citation :
Je ne vois pas ce qui est paniquant :
A vouloir construire un réseau de recherche européen et national
et à vouloir que les étudiants aient un boulot à la fin, d'ailleurs que fait l'université si ce n'est orienter et essayer d'insérer les gens dans la vie professionnelle ?

Personne n'a parlé de fermer des UFR pour lesquelles les professeurs vont se battre bec et ongle (ils se battent déjà pour les avoir ou en faire partie)

Alors non, il n'y a pas de merchandisation du savoir.

Il s'agit de donner ce que la CPU (conférence des présidents d'universités) réclame depuis 15 Ans, de l'autonomie aux facultés, pour en finir avec les gaspillages, les recrutements iniques qui font de certaines UFR des poudrières (je l'ai vécu dans ma fac).

Le professeur est attaché à sa recherche, à son service, à son secteur, à son UFR, mais plus que tout à son indépendance. Vous le jugez bien mal si vous pensez qu'il est prêt à perdre tout ça pour un peu d'argent. Tous ou presque pourraient partir dans le privé et augmenter leur salaire.

Alors plutôt que de parler de blocage préventif, de la politique de Sarko ou de choses du même genre, lisez le texte, documentez vous, n'écoutez pas les propagandes absurdes, et vous verrez que la loi Pécresse est un sacré coup de pouce à l'université, et ne constitue en rien un désengagement de l'Etat qui augmente le budget des facs (insuffisamment mais on invente pas le pognon non plus), ni une privatisation de celles-ci. Les dirigeants des facs sont et resteront les professeurs et c'est tant mieux !

On donne les outils pour permettre de moderniser la fac, et croyez-moi, il est TEMPS !

Avis personnel :

Je serai bref : étant étudiant à la Sorbonne, sur Paris, je suis consterné de voir mon site universitaire bloqué depuis plus d'un mois.

D'une part, le blocage est tout à fait anti-démocratique : les bloqueurs ne respectent pas la volonté des étudiants, qui ont voté à une écrasante majorité, sur un sondage internet, pour la reprise des cours, mêlent des discours politiques et anti-sarkosystes à leur mouvement, invitent des non-étudiants à s'exprimer lors des assemblées générales, ect.
D'autre part, ils militent contre une loi qu'ils n'ont, pour la plupart, pas même analysé. En effet, leur objectivité vis à vis de la LRU me semble égrotante. Je ne nie en rien leur côté intellectuel, réfléchi ou leur sens critique, mais juger une loi en ne considérant que ses aspects négatifs, avec comme credo : votre loi on n'en veut pas, démerdez vous, je trouve ça limite.

Les bloqueurs réclament un mouvement social, mais ils n'en connaissent pas même la définition. Un mouvement social, par définition, veut que tous ses membres se définissent selon des critères communs, aient un sentiment d'appartenance à un groupe, se mobilisent contre un ennemi commun mais proposent également quelque chose. Il ne s'agit pas de seulement crier : à bas la LRU !. Ou, mieux encore, promulguer ce type de solgan :

Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Tolbai10


Pour mener un véritable débat, une véritable réflexion, il faudrait proposer des alternatives, des modifications, pas des abrogations pures et simples. Ca, ce n'est pas la démocratie, c'est de l'autoritarisme populaire.

Pas plus tard que lundi, le mouvement a failli dégénérer en conflit rangé dans ma fac. En effet, le bureau de la présidence nous avait envoyé, par mail, cette information :

Citation :
Les enseignements sont perturbés, et
souvent interrompus, depuis maintenant quatre semaines. Il est
essentiel pour la validation des premiers semestres des diplômes
hébergés sur ce site que les enseignements reprennent le plus
rapidement possible.

Lundi 26 novembre, le centre sera ouvert en vue
de permettre le déroulement de l'ensemble des cours et travaux
dirigés. Tous les étudiants sont invités à venir dès lundi matin pour
reprendre leurs activités pédagogiques. La présidence appelle les
enseignants à venir nombreux pour accompagner cette reprise.

Dans le respect des priorités pédagogiques, l'université restera
attentive aux modalités légitimes d'expression du mouvement étudiant.

Bien entendu, une grande part des étudiants était présent ce jour là, mais à nouveau les bloqueurs ont empêché l'accès aux étages. Très vite, la situation a pris une ampleur insoupçonnée : bloqueurs et anti-bloqueurs, sans en venir aux mains, ont eu une confrontation pour le moins violente, au cours de laquelle plusieurs étudiants furent blessés. Bel exemple de démocratie !


Bien sûr, les bloqueurs n'ont pas manqué d'accuser le président de l'université de vouloir monter les étudiants les uns contre les autres, criant même des "président démission ! président démission !" au sein de la faculté, quand celui-ci demanda aux étudiants de bien vouloir évacuer le centre, afin d'éviter de nouveaux débordements.

D'ailleurs, voici la réponse du cabinet de la présidence suite à ces accusations :

Citation :

- L’appel à la plus large participation étudiante répondait à la
conviction que la grande majorité souhaite la reprise des enseignements
dans le calme et qu’elle n’entérine pas les comportements violents, ni
de bloqueurs jusqu’auboutistes, ni d’antibloqueurs opposés a priori au
mouvement ou excédés par sa persistance. Cet appel ne saurait de ce fait
en aucun cas être interprété comme une incitation à l’affrontement.

- Des enseignants et responsables de l’université se sont efforcés
d’appeler au respect du principe de liberté d’accès aux locaux pour tous
les membres de Paris 1. Ils ont été de ce fait, et parfois violemment,
pris à partie par les bloqueurs. Cette attitude atteste bien de la
dérive des repères à laquelle conduisent des formes d’action qui
prétendent légitimer un droit de contrainte au nom d’une stratégie
d’obstruction du service public universitaire.

Mais plus que ça, ce sont les conséquences qui m'inquiètent : avec l'impossibilité pour les étudiants d'accéder aux TD et aux amphithéâtres, le calendrier des partiels est remis en cause.
A partir de là, deux possibilités : soit le directeur de l'UFR accepte de décaler les partiels, pour permettre aux professeurs de délivrer leurs cours, soit il transforme le contrôle continu en un examen final, alors que nous n'avons eu presque aucun cours ! La réussite de l'année est donc fortement compromise, sans compter les préjudices à notre liberté d'étudier, ou d'enseigner quand il s'agit des professeurs.


Dernière édition par le Ven 30 Nov 2007 - 22:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeVen 30 Nov 2007 - 22:55

Je ne dirai qu'une chose : je n'arrive tout simplement pas à comprendre comment ça peut être possible et admissible, que quelque chose d'aussi important que l'enseignement puisse être bloqué ainsi, sans aucune considération pour les étudiants... ça me révolte totalement !
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeVen 30 Nov 2007 - 22:59

Moi j'irais à la lance-incendie dans les bloqueurs ! Very Happy

[Mode Hulk off/]

Non plus sérieusement, il y a un vrai problème en France, qui concerne pas que les étudiants,mais toute l'opposition, qui justement ne fais que s'opposer mais ne propose aucunes alternatives...

Quand j'entends leurs discours, ça me donne juste envie de vomir...Je n'ai rien contre leurs idées, mais de dire "vos lois c'est de la merde !" et puis ne rien proposer à côté, je trouvbe que cela ne risque pas de faire avancer notre pays...
On peut ne pas être d'accord, mais tout en restant légal et en laissant l'accès aux endroits d'étude pour ceux qui vuelent et qui sont obligés de bosser car ils n'ont pas maman et papa pour payer leurs études et parce qu'ils ont une vrai motivation et une vraie envie de réussir Rolling Eyes...


De plus, concernant la li en elle même, je pense pas qu'on puisse tomber plus bas au niveau des facs...Mais bien sûr les français, étant manipulés, ont peur de bouger, d'avancer de s'adapter et croient que c'est en 1 mois qu'on règle un problème qui dure depuis des années...


Ah làlàlà la France c'es un beau pays, mais hélas, qu'est-ce que les gens qui y vivent peuvent être cons parfois ! Rolling Eyes

N.B : Bien sûr, je m'intègre dans ce constat, puis en fait les universités, ça me préoccupe pas tant que ça, vu que je veux aller dans une Grande Ecole...Mais quand même, il y a des limites à la connerie...
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Beloth le Sage
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeSam 1 Déc 2007 - 12:05

L'Etat va vendre 3% d'EDF pour renover le parc immobilier des facs ...

Franchement je ne vois pas ce qui ne plait pas aux étudiants ...

Quant a leur discours de communistes , socialistes de base sans reflexion préalable sa me fait marrer ...


En conclusion: Tout comme La SNCF-RATP , les unviersitaires sont la pour nous faire chié ...
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeSam 1 Déc 2007 - 14:57

Avec plaisir mon grand Wink .
C'est le principe de la grève, de bloquer.

Citation :
Je me permets de présenter les faits, sans prendre position :
Saphira-XD

Etonnant que l'on ne trouve pas les vrais arguments des bloqueurs dans ce sujet Rolling Eyes . Je trouve que la présentation du sujet ne nous donne qu'un point de vue.

Je voudrais rectifier cela.

Le tract diffusé par Attac...
De la stratégie de Lisbonne à la nouvelle loi française sur l’université (LRU) :
La mise en œuvre d’un projet de société

LRU : un président d’université PDG aux super pouvoirs et la porte ouverte à toutes les dérives marchandes

La LRU (« Loi relative aux libertés et responsabilités des universités ») fait du président de l’Université un véritable PDG qui dispose de pouvoirs renforcés dans le conseil d’administration, notamment grâce à son pouvoir – exclusif – de recruter des CDD et des CDI (art. 19) et à son droit de veto sur l’affectation des fonctionnaires. Avec l’autonomie financière, qui ne s’accompagne pas des financements publics nécessaires pour y subvenir, ses pouvoirs s’élargissent considérablement en termes de limitation de l’emploi (art. 18) et de gestion du patrimoine (art. 32).

Les problèmes financiers s’accompagneront donc "naturellement" de recours à une main-d’œuvre précaire, à des coupes budgétaires dans certaines filières, voire à la revente du patrimoine immobilier de l’Université. Une autre solution de financement est ouverte par la réforme : subvenir aux besoins grâce à des financements privés, par la création de fondations.

Qui va se plaindre de ce qui est présenté comme de simples aménagements permettant ces nouvelles formes de financement… dont notre Université a en effet tant besoin ?

La LRU : une mise à disposition du privé

C’est qu’il faut encore lire entre les lignes de ce texte. Hier on disait « loi d’égalité des chances », et c’était en fait le CPE et la précarisation. Aujourd’hui, l’autonomie ressemble étrangement à une mise sous tutelle… du privé.

Qui peut nier que la possession des médias, de la presse, par de grands groupes privés a une conséquence sur la ligne éditoriale ? Eh bien pour l’Université, ce sera le même mécanisme. En dehors du financement privé, point de salut. Gare à ne pas oublier de bien caresser le généreux « mécène » dans le sens du poil !

La LRU et l’Europe : la stratégie de Lisbonne en action

C’est à la manière des entreprises de presse, invitées à vendre du papier comme on vend des patates, que l’éducation est appelée à devenir un produit comme un autre.

La LRU s’inscrit dans un chef-d’œuvre de la musique néolibérale, dont la partition est écrite par l’OMC : il s’agit de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS). Cette pièce est mise en musique par l’Union européenne, via la stratégie de Lisbonne, qui souhaite faire de l’Europe « une économie de la connaissance la plus compétitive du monde ». Avec un objectif : « l’élimination des entraves aux services » [1].

LRU : la recherche de la rentabilité, nouvelle mission pour l’Université

C’est clair : l’Université doit fonctionner comme une entreprise, en adopter les codes [2]. On invite à apprendre aux étudiants « l’esprit d’entreprise », à s’accomplir, à réussir leur vie (comme chantait Bernard Tapie dans les années 1980). Face à la menace d’un chômage persistant, l’étudiant est invité à adopter des « stratégies » individualistes, à maximiser ses « investissements scolaires », et à se préparer à devenir un bon petit soldat du marché.

Outre la formation des cadres, les missions fondamentales de l’Université consistent à former des citoyens instruits, à conserver le savoir, le créer et le diffuser... Cette Université construite sur l’égalité de traitement social et la démocratie ne rentre pas dans les critères de rentabilité chers à l’Union européenne : une main-d’œuvre qui n’est pas soumise n’est pas une main-d’œuvre « compétitive ».

L’Université efficace, appelée des vœux des apôtres du marché, privilégie ses filières « marchandisables », c’est-à-dire fonctionne précisément selon les exigences du marché.

La rentabilité évaluée par les classements

L’exemple est donné par les universités anglo-saxonnes qui ont déjà adopté les canons de la "modernité ultralibérale" (frais de scolarité élevés [3], fortes inégalités sociales, omniprésence de l’entreprise). Ces universités culminent dans les classements mondiaux, tel le classement de Shanghai, qui sont mis en avant dans les débats parlementaires [4] comme les preuves de la mauvaise gestion actuelle selon la fameuse équation néolibérale : public = archaïque.

En y regardant de près, on voit que ces classements sont fondés sur des critères à court terme, dans une logique fondée sur la « rentabilité de la connaissance ». Une fois de plus, le résultat est contenu dans les critères retenus, et, au travers du prisme néolibéral, rien de nouveau sous le soleil : les bonnes pratiques sont celles du marché.

Tous ces classements s’accordent dans le mépris de "la connaissance pour la connaissance", qui n’a pas besoin d’argent… Comme le résume notre président de la République : « Vous avez le droit de faire de la littérature ancienne, mais le contribuable n’a pas forcément à payer vos études de littérature ancienne » [5]

Ce qu’une bonne réforme aurait pu proposer

Le manque de ressources a rendu l’Université exsangue. Une réforme est nécessaire, mais elle doit se faire au travers de propositions de progrès :
- L’université est un investissement social à long terme, sa gestion doit être publique, son financement public.
- Le savoir doit être mieux partagé, le droit aux études élargi. Il faut défendre la gratuité de l’Université, son pluralisme, et lutter contre toute forme de ségrégation.
- L’Université ainsi consolidée à la hauteur des besoins de tous, il devient possible au plan mondial de développer une logique, non pas de concurrence, mais de coopération entre les Université.

Le tract ddiffusé a l'université de pau.

Tract : Loi Pécresse : vers une université sans les étudiants

Pour la deuxième fois en deux ans, on veut priver la jeunesse de son avenir. Et pour la deuxième fois en deux ans, la jeunesse refuse cet état de fait. Après le CPE qui liquidait le droit du travail, la loi Pécresse s'attaque à la raison d'être de l'université.

Deni de démocratie : Loi débattue et votée pendant les congés d'été Baisse de la représentation des étudiants et du personnel au conseil d'admnistration au profit de personnalités extérieures nommées par le président Droit de veto du président sur toutes les décisions, sans création d'un contre-pouvoir.

Remise en cause de la mission de service public : Les fonds privés sont appelés à remplacer les fonds publics dans l'université Suppression des protections des filières non-marchandes

Mise en concurrence des universités : Chaque université devra se débrouiller pour recolter le mécénat nécessaire pour compenser la baisse des investissements publics Par tous ces aspects, la loi Pécresse méprise les acteurs quotidiens de l'université et concentre le pouvoir dans les mains du président et d'intervenants extérieurs.

Cette loi donne ainsi aux entreprises, avant tout préoccupées par leurs intérêts, du pouvoir sur l'ensemble de l'université.

Soumission des orientations de recherche et des programmes de formations aux intérêts privés ; grand risque d'augmentation des frais d'inscription ; disparition des filières non-marchandes.

A terme, l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, université de proximité et à taille humaine, risque de devenir une université de seconde zone...

Pour défendre le droit de vos enfants de faire les études qu'ils veulent près de chez eux, les étudiants bloquent la fac de Pau !
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeSam 1 Déc 2007 - 15:05

pour ce qui en est du blocage je suis pas concerné donc bon je suis plutôt contente!!
après c'est clair que bon c'ets de nouveau sans queue ni tête cette histoire^^ et comme par hasard c'est TOUJOURS les facs de langues et co qui sont en grève!! évidemment nous sur bordeaux qu'est ce qu'ils s'en foutent ils ont les cours sur le net alors qu'ils aient cours ou pas rien a faire!! du moins pour ceux qui veulent la grève après c'est sur que je trouve ça tout simplement scandaleux que des étudiants qui font la grève jettent dehors le président, les professeurs et les étudiants qui veulent bosser...
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeSam 1 Déc 2007 - 18:00

Pour répondre à ton post, Dales : une belle propagande socialiste ^^

Ah c'est sûr, les vils ministres veulent gérer la fac comme une entreprise, d'ailleurs les pauvres petits étudiants vont se retrouver sans argent, puisque les frais d'inscription vont grimper en flèche, quel drame !

Allons, un peu d'objectivité : les frais d'inscription en fac n'excèderont jamais les moyens étudiants : les directeurs d'UFR seront les premiers à s'en assurer, alors ne peignons pas l'avenir en noir, le dramatisme étudiant à la manie de m'énerver...

De même au lieu de relever scrupuleusement tous les points négatifs de cette loi, prenez en considération aussi ses avantages : plus d'autonomie pour les facs, donc moins de gaspillage, des financements mieux centrés, une occasion en or pour rénover les structures des facs. Franchement, on ne peut pas faire pire en matière d'enseignement, nos facs actuelles sont pour la plupart misérables (il y a des exceptions bien sûr, mais en général elles ne cassent pas des briques : amphi dont les sièges sont cassés, peinture défraichie, matériel informatique insuffisant ou ne foncionnant pas... Prenons en exemple la Sorbonne, qui est une université dite "prestigieuse", je peux vous assurer qu'elle tombe en décrépitude...) alors si cette loi permet une amélioration, autant essayer au lieu de se braquer tout de suite, sans même la considérer dans son entier !

Enfin, qu'on soit pour ou contre cette loi, le blocage est inacceptable. Vous vous battez pour quoi ? Par peur des frais d'inscription ? Eh bien, grâce à vous nous serons des milliers à devoir payer une année de plus ! Sans prendre en compte ceux qui, découragés ou dégoûtés, abandonnent carrément leurs études, et à m'en grand dam j'en connais plusieurs.
Vous ne vous rendez pas compte du handicap des blocages. Pour ma part, si je ne valide pas mes semestres, je ne sais pas si j'aurai les moyens financiers de me réinscrire, de subvenir à mes besoins pendant une année supplémentaire. Et c'est le cas de nombre d'étudiants. Vous vous battez soit disant pour nous, mais vous remettez en cause notre droit et notre liberté à étudier. Vous souhaitez préserver votre liberté d'expression ? Commencez par respecter ceux pour qui vous militez.
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeSam 1 Déc 2007 - 20:47

Bien sûr je veux pas trop m'avancer, et je me trompe même sûrement, mais j'ai quand même l'impression que la France est vraiment le seul pays à tenter de résoudre des problèmes en s'enfonçant encore plus bas... Je ne connais pas le système des lois français, encore moins les rôles du gouvernements et toussa, mais à ce que je vois il y a quand même un problème et un sérieux. Et je ne comprends pas à quoi c'est dû...
Chez moi, quand il y a un mécontentement généralisé, on fait une pétition ! On récolte quelques millions de signature et ça finit par rentrer, même si ça prend du temps...

Il n'y a vraiment pas d'autre façon de se faire entendre qu'en foutant en l'air la vie et l'avenir de centaines de personnes ? Quoi qu'on puisse en dire, moi je trouve ça grave, inacceptable. Je n'arrive même pas à le concevoir tellement c'est aberrant pour moi.... Aucune fin ne justifie des moyens si extrémistes, aux conséquences si graves et importantes ! Qu'on crie, d'accord, mais est-ce obligatoire d'impliquer dans l'affaire des gens qui ne veulent pas y être mêlé ? Parce qu'à l'heure actuelle, on est surtout face à un bel exemple d'égoïsme !

D'autant plus que je sais pas, j'ai l'impression quand même qu'entre le but et la méthode, il y a quand même un gouffre de contradictions...

Citation :
Pour défendre le droit de vos enfants de faire les études qu'ils veulent près de chez eux, les étudiants bloquent la fac de Pau !

Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a de logique à empêcher les gens d'étudier pour qu'ils puissent étudier... Excusez-moi si je suis débile, c'est sûrement le cas, mais bon... n_n
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeSam 1 Déc 2007 - 22:54

J'ai même pas réussir à lire entièrement le post de Dales'na tellement c'était de la propagande...Ahlàlà...


Et puis franchement cette dernière phrase, celle qu'a relevé Sherryn, vraiment...Je sais pas, je toruve pas mes mots, mais ils sont guères élogieux...

J'sais pas, mais j'ai l'impression que dans ce pays, dès qu'on entend le mot "privatisation" on a peur...

J'ai une question pour les bloqueurs, que proposez-vous en éhcnage pour améliorer les universités ? Parce que là je crois franchement que la situation des facs françaises est catastrophique...
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeJeu 6 Déc 2007 - 19:45

Ayééééé

Nous avons vaincu \o/

Cette après midi, dans ma fac, l'AG a voté massivement pour la reprise des cours et l'arrêt du blocage Very Happy. Maintenant, il reste à savoir si les bloqueurs respecteront la volonté étudiante... Verdict demain matin ^^

A noter tout de même l'extrême perception démocratique des bloqueurs : ils ont tenté à plusieurs reprises d'annuler l'assemblée générale en voyant que nous étions majoritaires (lancée de pétards puis de fumigènes au sein de l'amphithéâtre, boycott du vote, recompte à plusieurs reprises des voix...).

De plus, nous nous sommes joliment fait qualifier de fascistes (point godwin atteint ?), de crétins, d'anti-démocrates, de personnes ne connaissant pas la définition de solidarité, d'égoïstes, et je vous en passe. Belle preuve de respect Very Happy.
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeJeu 6 Déc 2007 - 20:40

Sahagiel a écrit:
(point godwin atteint ?)

Mais bien sûr, tiens, je te le donne :

Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... 140px-Godwinpt

J'ai pas plus construcitf, mais bon x)

En tout cas, Saha, bon courage pour cette reprise, tu vas y arriver pour tes partiels Wink.
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitimeDim 20 Jan 2008 - 15:28

Moi non plus je n'ai pas réussi à lire le post de Dalesn'a jusqu'au bout.
En même temps ce discours, je l'ai entendu 123456 fois dans les AG... (donc à partir de la deuxième AG, on jouait déjà aux cartes avec des potes, puisqu'on était obligé d'y assister en entier si on voulait voter...)
Car oui je suis étudiant en sciences, et oui j'ai subi le mouvement anti-LRU. Alors qu'en penser ?

Et bien tout d'abord, que c'est si facile de critiquer... Mais quand il s'agit d'avancer de vrais arguments, de faire une analyse de fond, là y'a plus personne chez les bloqueurs !
Ce sont étonnamment les mêmes qui veulent du changement mais qui gueulent chaque fois qu'une solution est proposée... Parmi ceux là, on trouve toujours :
1) Des hippies, parce qu'on écoute du reggea et qu'on est des rebelles dans l'âme tu comprends, alors on lutte contre le système méchant vilain pas beau
2) Des syndicalistes-anarchistes-bolchéviques, parce que si une idée ne vient pas de nous, c'est forcément de la merde impérialiste d'exploiteurs d'enfant de droite
3) Des glandeurs, parce qu'on s'est inscrit à la fac pour rien branler, et comme je m'en fous de la LRU puisque je vais redoubler ou faire une filière professionnelle, autant m'amuser un peu et foutre la merde avec les deux premières catégories !
4) Des gars et des filles qui ont de vrais arguments, seulement on est éclipsés par les 3 autres catégories parce que nous au moins, on a des arguments et on respecte les autres...

Je ne suis ni pour ni contre la Loi Pécresse, car il y a du bon et du moins bon, et surtout parce qu'on ne sait pas ce qu'elle va donner réellement dans la réalité, donc je demande à attendre. Mais y'a un moment donné où faut arrêter de vouloir bloquer chaque proposition, sinon on pourra jamais avancer...
L'augmentation des frais d'inscription ? Bah quand tu vois que dans certaines prépas l'entrée est à 3 000 euros... Et quand tu vois l'état des facs... Et le nombre de glandeurs qui s'y agglutinent... Là encore, y'a pas que des côtés négatifs... même si ça me ferait chier de devoir payer 1500 euros d'entrée, c'est clair.

Bref, j'ai plutôt l'impression que la contestation de cette Loi est juste un prétexte pour jouer les pseudos révolutionnaire face au méchant Sarkozy (vilain pas beau méchant !). Autant je veux bien croire que certains ont de vrais arguments contre cette loi, autant je constate que ce mouvement n'a aucune crédibilité... On croirait voire une bande d'adolescents attardés qui cherchent à donner un sens à leur vie avec une pseudo rébellion oO ! Aucun argument valable, juste des slogans bidons, genre :

"faut faire la révolution !"
(avec tes 20 potes hippies en gueulant dans les rues, t'as de l'espoir toi...)

"faut combattre le capitalisme, parce que c'est à cause du capitalisme et de ce système injuste que y'a des riches qui exploitent des pauvres et ça c'est pas bien !"
(je vais t'en apprendre une bonne : dans l'Antiquité et au Moyen Age aussi, y'avait des riches qui exploitaient des pauvres... dans les pays communistes aussi, y'avait une poignée de riches qui exploitaient une écrasante majorité de pauvres... donc désolé mon grand, mais les riches et les pauvres ça existait avant le capitalisme... et t'as de l'espoir de vouloir supprimer ce qui fait le socle de notre économie... Et même si tu y arriverais, je serais curieux de voir ce que tu y mettrais à la place ^^)

"Sarkozy c'est un méchant, il envoie des méchants flics pour nous taper dessus !"
(à ta place, t'aurais sûrement fait la même chose, non ? Et faut savoir, je croyais que tu étais un vrai révolutionnaire qui veut foutre en l'air le système ? Alors quand on veut faire la révolution, on en assume les risques...)

"Faites de la politique, pas de la chimie organique !"
(bah alors qu'est ce que tu fous en fac de sciences ???)

"Anarchie en force !"
(et tu seras le premier à chialer parce que ce sera le bordel...)

Et le bouquet final (vraiment entendu en AG !)

"Moi je pense que ma cause, elle est juste !"
(NAAAAN, SANS BLAAAGUE ? D'accord, en fait toi tu es une gentille et ceux qui pensent pas comme toi sont des méchants, c'est ça ? Mais tu sais ma grande, Sarko aussi va te dire que sa cause elle est juste... Précresse aussi...Hitler et Staline aussi... Alors si c'est ça ton argument principal, on a du souci à se faire...)


Comme l'a souligné une fille dans une AG : si vous êtes contre le méchant système capitaliste vilain pas bô injuste, alors allez vivre dans une forêt à traire des chèvres et à fumer vos joints, et foutez nous la paix !

Alors autant certains ont de vrais arguments, autant les autres sont GROTESQUES. Non, vraiment, tout est bon pour se lever contre le méchant Sarkozy vilain pas beau, mais quand il s'agit de faire vraiment avancer les choses... Bah ils sont passés où les hippies bolchéviques contestataires ?

Ah et j'oubliais : si on n'est pas d'accord avec eux, on est des enflures de nazis d'égoïstes de capitalistes de droite, même qu'ils devraient nous cracher tous à la gueule (sic !) parce qu'on pense qu'à nous...

Désolé pour cette étalage de clichés, mais c'est bel et bien l'image que les bloqueurs renvoyaient en fac de sciences !
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MessageSujet: Re: Blocage des universités, LRU, loi Pécresse...   Blocage des universités, LRU, loi Pécresse... Icon_minitime

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