Inglorious Basterds de Quentin Tarantino

Parce que c'toi le Basterd !!



A relire plus haut mais comme je l'ai dit, le traitement qu'on a réservé à Inglorious Basterds sans raisons légitimes attise la curiosité. Tarantino, réalisateur, brutal, cynique et sanglant, nous offre là sa vision de la Seconde Guerre Mondiale à la sauce spaghetti (ses préférés). Avertissement : Tarantino se moque pas mal ici de la vérité historique, il réécrit l'histoire à sa façon donc inutile de s'offusquer devant des scènes qui ne correspondent pas aux faits que tous connaissent.

De bout en bout, on ne peut s'empêcher de remarquer toutes les références de Tarantino comme son coup de patte : division de l'histoire en chapitre, plans fixes, dialogues bruts et intenses sans compter la musique western et bien sûr les flots de sang gores, bien moins présent que dans Kill Bill néanmoins.

Au final, on ressort de ce film un peu épuisé (2h30 quand même) mais ravis. Comme dans Jackie Brown, Tarantino dépeint ici une fresque historique, alternant longues scène de discours décalés et abracadabrants (je pense notamment aux scènes de Christoph Waltz, récompensé d'ailleurs, dont celle de l'interrogatoire au début !) et les scènes d'action pures et dures, souvent concluant en paroxysme un long passage de "blabla". Inglorious Basterds est un pur film crédible et à la fois ridicule, se moquant du film de guerre hollywoodien.

Et puis c'est Tarantino, donc outre sa patte inimitable, il adore l'autodérision et le cynisme à outrance. Ici, il surprend parfois et se moque de lui-même et son habitude à faire des plans fixes (héritée de sa passion des westerns) dans une scène entre Aldo Raine, un soldat allemand et un traducteur où la caméra va de l'un à l'autre, filant presque le tournis. De même, il inclut des scènes presque psychédéliques illustrant les pensées des personnages plongés dans un contexte embrassant, explosant le potentiel comique du film (la scène de torture de Stiglitz au bar avec les allemands).

Enfin, techniquement parlant, il est irréprochable. Musique western dosée avec style pour embellir et chorégraphier les scènes d'action, plans visuellement irréprochables (image de Mélanie Laurent adossée à la rosace en verre) et surtout, superbes acteurs. Brad Pitt est ce gros bourru cynique et violent d'américain, à mille lieux de ses rôles de beaux gosses raffinés, incarnant l'image d'une Amérique au sang indien et chaud, brutale et ironique. Tordant, rien à y redire et la scène de la soirée italienne est à mourir de rire.
Et puis il y a les femmes, blondes pâles et sensuelles. Pour une fois, j'aime beaucoup Mélanie Laurent rongée par la vengeance et incarnant la femme parisienne idéalisée (cigarette, roman, café, cinéma, voilette et rouge...Typique !) et j'applaudis la scène finale du restaurant et Diane Kruger montre un visage de l'Allemagne anti-nazi, tout en beauté, en séduction et en humour noir, et passant d'une émotion à une autre avec facilité !

Et puis il y a tous ces rôles, les allemands comme Goebbels ou Hitler réduit à une bonne grosse caricature, d'autres comme Daniel Brühl et Daniel Menochet, attirant la sympathie lors de la délation ou encore les rires comme Donovitz et Omar, duo comique par excellence lors de la scène du cinéma.



Et puis il y a Christoph Waltz. Récompensé justement à Cannes par le prix d'interprétation masculine. Léger, tout en retenue et en subtilité dans son jeu d'acteur et pourtant, son rôle de SS est bien loin de laisser entendre autant d'intensité, on s'attendrait plutôt à une sauvagerie sans nom de sa part.

Ajoutez à cela, qu'il FAUT le voir en VO pour la multiplicité de langues parlées, ajoutant de la crédibilité à cette fresque historique tarantinesquement originale (comprendre décalée ridicule aussi) et précipitez vous dans les salles pour 2h30 d'histoire souvent racontée (par les voix d'Aldo Raine et Landa, incarnant respectivement deux visons de la guerre avant de se rejoindre ) et parfois vécue à grand coups d'explosion, de flingues et de scalps...Certains s'ennuieront profondément, s'attendant à un Kill Bill en puissance, d'autres saisiront là toute l'intensité d'un film à la limité de la parodie, pied de nez à Hollywood, et pourtant toujours sérieux pour ajouter au décalage. Fluide, intense, ils se laisseront embarquer par cette sensation de banalité qui s'en dégage, mis en exergue par la patte de Tarantino qui dose cynisme, points de vue et actions avec habileté !

8,5/10 pour un film fort et pourtant si peu surprenant de la part de Tarantino qui, malgré ses longues scènes de dialogue, m'a emporté à la suite d'Aldo Raine pour scalper du nazi !!

Critiques Presse :

"Admirable de simplicité, fulgurant d'aisance et de spontanéité formelle, Inglorious basterds est le film le plus plein et le plus réconfortant réalisé par QT depuis Jackie Brown." - Chronic'art.com

" Tarantino exploite mieux que jamais les deux versants de sa croyance absolue dans les pouvoirs du cinéma. D'un côté, en affinant son style (...) de l'autre, en prêtant au 7ème Art la capacité fabuleuse et naïve de rectifier le cours de l'Histoire (...)" - Charlie Hebdo

Critiques Spectateurs :

"Inglorious Basterds raconte l'assassinat d'Hitler et refait l'histoire;on se délecte dès lors de scènes parfois violentes,mais très souvent ironiques et cyniques:nazi au crâne défoncé par un batteur americano-juif,scarifications de croix gammées sur les fronts de nazillons,assassinat d'une famille juive cachée par un "bon résistant" français,et trouage propre en ordre d'un militaire naif fraîchement devenu papa.Le film composé en 5 chapitres évolue au fil d'histoires parallèles et distinctes les unes des autres, comme c'est souvent le cas pour les films de Tarantino, qui finissent pas s'enchevêtrer pour ne former qu'un final ou chacun croise l'autre sans le connaître mais où toutes les actions s'enchaînent afin de créer une illusion de "Grand Final", ici, proprement réussi. Tarantino s'est amusé, et on le sent. Réécrivant l'Histoire, il permet à certains d'y voir une glorification des Ricains, et pour d'autres, d'y voir un message inverse: ces américains sont justement inglorious, tout comme les nazis. Ils ratent tout ce qu'ils entreprennent, ou presque, sont patauds dans l'apprentissage des langues étrangères, plutôt nuls dans la cache et totalement dépourvu d'humanisme.Au contraire des autres Inglorious, les nazis, parfaitement habiles dans les langues étrangères, décelant certaines intrigues très rapidement, et montrant parfois une "presque" dose d'humanisme. Et les Français, collabos, Inglorious eux-aussi, à se faire éventuellement troncher par Goebbels...La seule Non-Inglorious est Shoshanna,juive rescapée menant Vendetta.Oui, ce long film est bon.Il manque effectivement cet humanisme,même minime, afin de rendre les personnages encore meilleurs dans leur zones d'ombres et de lumières.Le jeu des acteurs est parfait,à noter l'épouvantable, horrible et misérable jeu de Jacky Ido jouant Marcel: véritable erreur de casting, cet acteur répète ses phrases tel un ordinateur, phrasé plat, sans aucune imagination, sans émotion, une interprétation totalement "Inglorious"!"

"Inglorious Basterds est un chef d'œuvre qui mélange les genres (Drame, Comédie, Action, Triller...) et fait passer le spectateur par toutes les émotions. Ce melting-pot possède malgré tout un lien fort. Grâce à une réalisation de grande classe (des plans de caméras magnifiques et des scènes très travaillées) et à un maîtrise absolue des dialogues, Tarantino impose son style fort et immédiatement reconnaissable et ce, malgré le contexte de la seconde guerre mondiale jusqu'à lors encore inexplorée par le réalisateur. Les références sont comme dans chaque Tarantino nombreuses et son amour absolu du cinéma transparait dans cette fresque historique (fortement) romancée Les différents personnages du film sont très travaillés et l'interprétation des acteurs y est excellente (mention spéciale à Christoph Waltz dans le rôle du colonel Hans Landa). Le scenario est à l'image de Kill Bill découpé en chapitres d'une grande pertinence. L'histoire est prenante et se dévoile au fur et à mesure pour un final magistral. La violence y est comme dans chaque Tarantino bien présente mais toujours de manière décalée. La photographie du film est très soignée et les couleurs sont magnifiques. La musique (une des autres signatures de Tarantino) est imparable, elle participe beaucoup à plonger le spectateur dans une ambiance précise et apporte à beaucoup à l'ensemble. Ce film montre encore un peu plus que partout où QT passe (que ce soit le genre ou le contexte), il excelle. Après les chefs d'oeuvres que sont Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown et Kill Bill, Tarantino apporte à son cinéma une nouvelle oeuvre majeure. "

Citation :

Anecdotes :

- Le film a été présenté au Festival de Cannes 2009 dans une version de 2h28. Tarantino aurait en effet coupé les scènes où apparaissait Maggie Cheung, qui interprète Madame Mimieux, car il ne voulait pas "vexer" la présidente du jury Isabelle Huppert, qui avait auditionné sans succès pour le rôle. Pour sa sortie en salles, le film devrait donc être remonté pour une durée totale de 2h48.

- Le britannique Simon Pegg devait à l'origine tenir le rôle du lieutenant Archie Hicox, mais en raison d'un emploi du temps surchargé, il a été remplacé par Michael Fassbender. Pour la même raison, David Krumholtz a été remplacé par Samm Levine.

- Tarantino voulait Adam Sandler pour le rôle du sergent Donnie Donowitz, mais ce dernier était retenu par le tournage de Funny People.

- Le film s'appelait à l'origine Inglorious Bastards mais le titre fut changé quelques temps avant le début du tournage en Inglourious Basterds, pour le différencier du titre anglophone d'Une poignée de salopards (The Inglorious Bastards), un film de guerre italien sorti en 1978 réalisé par Enzo G. Castellari et avec Bo Svenson, qui font des apparitions dans Inglourious Basterds.

- Les comédients Eli Roth et Omar Doom étaient déjà présents dans le précédent film de Tarantino, Boulevard de la mort. Par ailleurs, ils ont été légèrement blessés lors de la scène d'incendie. Grâce à l'intervention rapide des pompiers du plateau de tournage, la structure ne s'est pas effondrée et les acteurs ont pu en sortir indemnes.

- L'acteur-réalisateur Eli Roth a réalisé le "film dans le film", Nation's Pride, qui met en scène Frederick Zoller, le personnage incarné par Daniel Brühl. Ce mini-film a nécessité 3 jours de tournage et sur les 5 minutes 30, seules quelques bribes apparaissent dans le film. Eli Roth avait également réalisé la fausse bande-annonce Thanksgiving pour le projet Grindhouse de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez. Tarantino a également produit ses films Hostel et Hostel - chapitre 2.

- Dans certains pays, la croix gammée apparaissant sur l'affiche du film a été supprimée.

- Ennio Morricone devait à l'origine composer la bande son du film mais le célèbre compositeur italien a du décliner l'offre de Quentin Tarantino en raison d'un conflit d'emploi du temps.

- Les noms de certains personnages sont des clins d'œil : le personnage incarné par Mike Myers, Ed Fenech, est un hommage à l'actrice franco-italienne Edwige Fenech, celui de Til Schweiger, Hugo Stiglitz est un hommage à l'acteur mexicain Hugo Stiglitz, alors que celui de Brad Pitt, Aldo Raine, est une référence à l'acteur Aldo Ray, un ancien vétéran de la Seconde Guerre mondiale.

- Le réalisateur allemand Tom Tykwer a participé à la traduction en allemand des dialogues anglais du film. Sa participation n'est cependant pas créditée au générique.

Source Wikipedia

J'ai pas tres envie de le voir, mais c'est pas genre le style trop macho, ca? Il y a Brad Pitt quand meme

J'vois pas bien le rapport entre Brad Pitt et le machisme, je t'avouerais...

Et je vois pas non plus comment on peut approcher le style de Tarantino à un film macho IG fait la part belle aux hommes comme aux femmes et les deux têtes d'affiche féminines tiennent autant la route que les 10 figures principales masculines ! Après y a le contexte des années 40, mais rien de choquant ! D'ailleurs, j'ai même été surprise de voir Mélanie Laurent en pantalon, je pensais pas que c'était de l'époque

Donc non pour ma part, je n'y ai vu aucune allusion machiste oO Ou alors j'ai mal compris ta remarque XD

Non, ce que je veux dire, c'est que Brad Pitt n'est pas connu pour faire des films d'une grande finesse, et Tarantino a surtout des univers brutaux. De plus j'ai vu la bande annonce et le style désinvolte de Brad Pitt ("oh, yes yes yes") m'a immédiatement fait penser à OSS 117, film ultra macho, on ne peut le nier, en tout cas pour le héros.
Et en fait si lors de la seconde guerre mondiale, les femmes se sont encore plus libérées que lors de la première guerre (émancipation, cours de troisieme), elles ont obtenu le droit de vote comme tu le sais peu après la libération, et les modes masculines ont fait leur entrée parmi les jupes (un petit peu plus tard, mais le pantalon est tout de meme bien plus pratique pour l'action, meme avant les evenements dont je te parle plus haut), quoique des centaines et des milliers de femmes aient gardé la jupe, ma grand-mère par exemple, qui n'a jamais enfilé un pantalon de sa vie ^^.
Voila.

oO Mais on a pas du voir le même film !

Pour ma part, j'ai vu le machisme de OSS poussé à son paroxysme pour souligner le côté ridicule de la chose, pour se moquer du machisme justement, ce n'est en rien un film macho Alors non seulement je le nie, mais je te supplie de le reregarder XD Ce n'est pas parce que le héros est une caricature de mec macho que c'est ce que le film veut faire passer comme idée, c'est même tout l'inverse !

Et pour ce qui est de la question du pantalon, je me recite : "JE pensais pas que..." ce qui prouve rien que j'en savais rien du tout, juste que je me les représentait pas ainsi.

Pour ce qui est de Brad Pitt...Pas des films dune grande finesse ?? Je te redirige vers >>
- L'étrange histoire de Benjamin Button
- Burn after reading (où son rôle est proche de celui d'un homosexuel XD)
- L'assassinat de Jesse James
- Les Ocean
- Rencontre avec Joe Black...

Pitié, c'est pas parce qu'un acteur fait viril que ça fait macho --' Son rôle dans IG, personnellement, c'est la première fois que je le voyais jouer l'américain peu (pas raffiné) et c'est justement ce décalage avec ce que je connaissais de l'acteur qui m'a plus ! Il joue un lieutenant, chef de commando, en pleine seconde guerre mondiale, dans un univers tarantinien. Non seulement son jeu est cohrent mais en plus c'est tellement drôle ! Les américians en prennent pour leurs grades tout comme les allemands, et les français. Quand à Tarantino, on est d'accord mais c'est Tarantino ! C'est clair que si ça ne te plait pas n'y va pas encore que là, il utilise la violence pour mettre en avant les scènes de dialogue.

>> Voilà

Olalala mais ne crois pas que je t'agresse. Je dis pour le pantalon comme ca pas pour te casser
OSS117 pas un film macho je me suis mal exprimé, effectivement, c'est le héros qui est macho milz excuses
Mais quand je dis pas tres fin ca veut dire pas des films délicats, il ne joue pas des personnages profonds, ce que je voulais dire

Je te rassure si je pensais que tu m'agressais, je serais bien plus virulente. On est donc d'accord pour OSS 117 mais pour ce qui est de Mr Pitt, sans vouloir rabâcher, relis ma toute petite liste >> Rien que Benjamin Button va à l'encontre de tes propos, au niveau film profond ! Et pour ce qui est de Tarantino, c'est vraiment ça qui est bien ! Satire totale d'Hollywood emmené par un acteur "né" à Hollywood c'est énorme !

Oh mais elle se prend pas pour rien, la modo. non je rigole (je t'agresse pas^^)
Oui button est la seule exception.

Citation :

Oh mais elle se prend pas pour rien, la modo. non je rigole (je t'agresse pas^^)

Moui m'enfin avant d'être modo, je suis fan de ciné et je ne te lâcherais pas comme ça ! Joe Black était tout en finesse également tout comme Jesse James ou encore Et au milieu coule une rivière ! Mais sur le principe c'est pas la question XD

Box office : 6 jours pour 939 788 entrées (source Allociné), ça me semble bien parti pour cartonner n'en déplaise au deux blaireaux derrière nous qui, pendant toute la séance, ont clamé haut et fort "que c'était à chier et ennuyeux" ^^!

Ah oui c'est vrai, il y a au milieu couyle une riviere
milz excus je les connais pas tous mais celui la est génial
mais il était jeune, on fait tous des erreurs^^

Arfff je te le souhaite TT J'aurais tendance à vous supplier de le voir en Vo vu que l'italien, l'allemand, l'anglais et le français se côtoient vraiment mais on m'a dit qu'en VF y avait les sous titres et rien n'était doublé donc...Enjoy, Christoph Waltz a entre autre été choisi parce qu'il parlait toutes ces langues parfaitement^^

Mais vaut-il vraiment le coup d'être vu ? Parce que même si j'ai lu/vu maintes critiques positives, j'en ai vu quelques unes négatives et alors ça me tente moins. Comme en plus j'aurais pu le voir déjà mais j'ai préfèré autre chose x)

Ben comme dans tout film hein Je comprends que des gens qui ont adoré le côté baston à tout va et toutes les 10 mn de Kill Bill aient été déçus mais pour ma part, j'y suis allée sans rien attendre et je me suis mangée ma claque (après je suis fan de Quentin alors...) ! Maintenant, c'est l'effet Amélie Poulain qui guette : à force d'entendre que le film est extra, on s'attend à un truc énorme et on est déçu c'est bien connu Moi je conseille, mais dans ma ville on a des supers réducs alors à 3,90, on regrette rarement le film ! A 9 euros, j'préfère pas m'avancer !

Ce film est... original. Au début, je le trouvais bizarre, il marche pas 5 chapitre, mais en fait, on est agréablement surpris tout le long du film. Lé scénario est vraiment bien, les actions... comment dire ? sont plus réalistes sur la violence, mais elles sont quand meme excellentes. Les acteurs sont excellents. Celui qui fait le colonnel (le chasseur de juif) est très bon. On est surpris du début à la fin.

En revanche, ce n'est pas un film très très intelligent. Si c'est pour la culture, n'y allez pas ! exemple tout bête :

Spoiler:

Elgahör a écrit:

En revanche, ce n'est pas un film très très intelligent. Si c'est pour la culture, n'y allez pas ! exemple tout bête :

Spoiler:

Euuh personnellement, je pense qu'il n'y a aucun rapport entre l'intelligence/la culture et le fait que le film ne respecte pas l'histoire !

C'est voulu, Tarantino écrit une autre version de la Seconde Guerre Mondiale comme il le veut, ça veut pas dire que le film est pas intelligent, méfiez-vous des mots que vous employez

Par ailleurs, j'vois pas le rapport non plus avec la culture ! Au contraire, le film de Tarantino est un exemple de maîtrise cinématographique et il rend hommage à de nombreux films ici, à travers notamment, le cinéma de Shosanna (plein de référence) ! Alors pour ma part, c'est un film intelligent et culturel et le fait que la fin diffère de la vérité ne me gêne aucunement vu que c'est assumé et ça a été dit plein de fois avant ! Le but n'est pas de faire un film respectant les fait de la Seconde Guerre mondiale mais bien de suivre plusieurs destins sous une France occupée ! Enfin, le film est à mille lieux d'être un film bête (vu que tu dis pas très très intelligent^^), y a qu'à se laisser emporter par les dialogues et les diverses émotions pour s'en convaincre.

Par contre, c'est vrai que si vous êtes férus d'histoire et que vous ne supportez pas les détournements de faits historiques n'y allez pas

Quand je voulais dire "pas très intelligent", je voulais dire par là, n'allez pas voir ce film afin de savoir comment se passe exactement la seconde guerre mondiale.

Ah donc je plussoie Mais bon je pense qu'il y a eu beaucoup de battage autour de ça justement pour éviter aux adeptes de l'histoire de s'attendre à un respect total de la chronologie !

Oui, tu ne dois pas avoir tort...

Quoiqu'il en soit, ca reste un excellent film !