Poèmes de Skadia

Le titre du poème :

De celui ou celle...

Le poème :


Alors que le soleil clamait son amour au ciel,
Et que les chants de ceux, au lointain, s'éveillent,
De sa brûlante ardeur, il lui flamboie les ailes...
De celui ou celle qui se confiait, la veille...


Alors que la lune, étincelait, comme l'argent, de joie,
Et que les murmures des arbres berçaient les coeurs,
De son astrale froideur elle glaçait les pas...
De celui ou celle qui pleurait ses moeurs...


Alors que la peine, dans les veines, s'écoulait,
Et que ce sang livide ruisselait au fond de son coeur,
De sa rougoyance et de cette saveur damnée,
De celui ou celle qui a présent se meurt...


Et de celui ou celle qui l'avait tant aimé...

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(Facultativement : Pourquoi j'ai écrit ce poème) :
Peine de coeur...

Le titre du poème :

Mensonge

Le poème :


Ô ! Vous les gens, à l'air innocent et au sourir puéril,
Allez vous en, vous et vos promesses perfides,
Qui font tenir nos coeurs à un simple et unique fil,
Allez vous en, êtres aux confiances putrides !


Vos paroles semblent pourtant d'une sincérité extrême,
Mais quand vient l'heure pour elles de prouver leur valeur,
Voilà, encore et toujours, c'est la rengaine même,
De ces fausses promesses jouant de nos misérables coeurs...


Ô ! Vous les gens à l'hypocrisie certaine,
Qui attisent nos désirs par des mots abusés,
Et qui nous font croire des choses antiennes,
Puis cela finit toujours par des pleurs et des peines...


Oh...Allez vous en, n'attisez plus notre mélancolie,
Cessez de jouer avec nos coeurs et nos songes,
Stoppez cette envie de nous voir flapis.
Arrêter de nous envenimés de vos mensonges...


Je vous en prie, arrêtez tout ceci...

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(Facultativement : Pourquoi j'ai écrit ce poème) :
Plus ou moins coup de gueule, on va dire.

Le titre du poème :

Le Ciel Mourrant

Le poème :

Le ciel angelesque illuminant la terre,
En son être sommeille un brasier amer.
Chaleur divine, ô douce, douce canicule,
Inondant ce cœur où calme et paix se bousculent.

Effacée ! Cesse cette flânerie funeste !
Le Ciel s’adonne puis s’abandonne et sonne,
Mourrant et sifflant comme un orageux automne.
Océan rougeoyant, le Ciel abyssal peste.

Usée par autant de ténébreuses tempêtes,
Rares tempêtes, au dessus d’Elle, protestent de
Rires muets de l’Enfer. Soudain, Elle s’arrête.

A l’aube de la Porte, brille une vie de reste,
Nourris l’Enfant de son cœur, femme du Poète,
Tandis que le Ciel se meurt et l’Enfer s’atteste.

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(Facultativement : Pourquoi j'ai écrit ce poème) :
C'était pour le concours ! ^^

Il ne s'agit pas d'un poème, mais d'un texte. Attention, il peut choquer, car il y a des images "violentes".
Un peu brouillon et flou.

Le titre du poème :

Euh...

Le poème :

Corps qui se meurt si lentement que l’on en étouffe, essouffle, halète…
On se transperce. Ô sang qui coule et ruisselle sur mon corps nu et dénué d’une quelconque ambition. Délaissée !
Délaissée…Trop gentille ? Manque de quelque chose pour intéresser les gens. Gens aimés qui s’en vont. Couteau dans le cœur qui tourne, tourne et arrache la chair…Ignorer la douleur. L’oublier, vivre avec. A l’écoute ? Oui. Elle parle ? rarement prise au sérieux…Banale, comble de solitude. Ô ! Ô, douce solitude qui me ronge et me broie…
goutte rouge qui trace son sillon sur ma poitrine. Qu’importe ? Qu’importe…
Tais-toi, idiote. Subis, silencieuse comme une tombe, vis avec, oublie que tu te fais brûler par le manque de gens…Et laisse tes larmes se colorer par le sang.
Cœur tiraillé au fond d’un corps qui se meurt. Etranglé par tant de doutes. Entourée, et pourtant si seule. Couteau qui la transperce. Lame froide qui court sur sa peau. Hantée de cauchemars, perdue dans la nuit. Nécropole apparaissante et miroitante sous mes pieds. Saveur sucrée et métallique attirante. Je lève la main, mais personne ne la prend. Peut-être que je ne veux plus déranger ni inquiéter… ?
Chut ! Ferme-la, idiote ! Clos tes lèvres et ne parle plus. Abaisse tes paupières et avance à l’aveugle. A jamais. Doux sang libérateur. Ne plus être égoïste en parlant pour ne rien dire et déranger. Prendre sur soi et marcher, même avec les jambes brisées.
Coudre ses lèvres pour faire taire les malheurs.
Doux Ange qui devrait ne pas s’inquiéter, et ignorer tant de futilités…Pensées chimériques aussi tranchantes qu’un poignard. Peur du vide, peur du noir. Chaleur écrasante, chaleur étouffante. Cœur qui pleure et yeux qui yeux qui brûlent. Froideur du cutter inatteignable. Image de sirène, charmante.
Chut…Pardonnez son imbécillité. Elle est simplement abandonnée pour être restée ce qu’elle était. Allez vous coucher. Ignorer. Ignorer. Oublier. Nier. Comme les autres. Je vous prie d’excuser cette idiote. Elle ne vous dérangera plus. Promis. Vous devriez dormir. Ignorer. Ne pas vous inquiéter.
Ô lame au chant subtil qui m’attire. Je te prends et te fais lentement courir. Sang chaud bouillonnant sur une peau devenant froide. Vue trouble. Lèvres violettes.
Pupilles fixes.
Sol teint de rouge.
Dernier souffle.
Mais…conserver les apparences.
Abandonner les outrances. Se taire. Garder l’image. Ange, vous devriez dormir. Elle ne parlera plus (poids de la honte…). L’amour pour vous ne s’en va pas dans le sang qui s’échappe. Ignorer, ignorer, abandonner, oublier, laisser, rayer, barrer…Ne vous inquiétez plus. Elle divaguait. Ame en fuite. Pensées troubles.
L’Ange s’est fait blesser…A cause de cette idiote. Elle mérite de payer. Elle vous aime et vous excuse.
Les étoiles brillent au dessus de votre tête : une nouvelle apparaîtra. Nuages et brouillard dans mon crâne. Fuite dans mon cœur.
Au revoir.
Espoir ?
Désespoir ?
[…]


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(Facultativement : Pourquoi j'ai écrit ce poème) :
Comme ça...

Ils sont magnifiques. J'adore les lire, tu trouves vraiment les bons mots, les bonnes rimes, les bonnes phrases.
C'est très bien écrit, c'est superbe. Et quand je vois tes lectures, je comprend où tu trouve ton inspiration !
Je croyais que personne d'autre ne lisait ça, tous ces vieux bouquins ennuyeux, dans lesquels on trouve pourtant de si belles choses.
Mais tu semble y tirer plus de profit que moi, quand on voit ce que tu fais... Mon préférer c'est on deuxième : Mensonge.
Il me fait penser à un texte de Baudelaire, dans "Les Fleurs du mal" je montre un court morceau parce que c'est long mais je trouve ça beau:

...

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

...

C'est une vision un peu sombre, mais j'approuve.

Enfin bravo tu écris fabuleusement bien !

Le titre du poème :

L'hiver

Le poème :

Il neige aussi dans mon coeur alors que ma sombre silhouette marche sur ce manteau blanc.
Mes yeux attirés par le ciel voient les flocons tomber sur leurs cils.
Un soupir glacé m'échappe tandis que le froid s'empare de moi.
Plongée dans un silence étrangement calme, mes pieds avancent, un par un.
Puis, bercée par l'ambiance hivernale, mes jambes se dérobent.
Plongée dans la neige, je ne puis m'empêcher de voir un Ange qui guette le ciel...

Mon regard vide fixe le ciel.
La moitié de ma figure est enfouie dans le neige.
Mon coeur doucement se ralentit, tandis que mon corps se refroidit.
La mélancolie de l'hiver m'embarque...
Il neige dans mon coeur comme un soir de Noël,
Où les couleurs bleu, rose et vermeille s'éteignent.
Il y neige puisque le noir qui y règne se voit magnifier par la blancheur d'un Ange tombé du ciel...

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(Facultativement : Pourquoi j'ai écrit ce poème) :
Ce n'est pas vraiment un poème...
C'est un texte que j'ai écrit et que j'ai envoyé à un ami alors que je rentrais chez moi sous la neige.

Le titre du poème :

Venez donc...

Le poème :

D'une blancheur illusoire, le coeur d'un mortel,
Damné dans les abysses d'une Terre au trépas,
Se voit déchirer, briser, condamner de séquelles,
Venez le chercher quand l'Enfer le brûlera.

Envoyé à la frontière des ténèbres et la lumière,
Il se noie lentement dans la mer comme un rien,
Etouffé, abandonné et forcé à se taire,
Venez le chercher quand la marée le voudra bien.

D'un dernier recours et dans un ultime effort,
Ce coeur trouve les nuages, espérant trouver la paix,
Mais qu'importe le lieu, il est déjà mort,
Venez donc le chercher quand le ciel le laissera tomber.

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(Facultativement : Pourquoi j'ai écrit ce poème) :
Poème écrit en classe, inspiré d'une phrase d'un ami.