Les poèmes d'auteurs que vous appréciez

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[center][u][i][b][color=orange]L'Auteur :[/color][/b][/i][/u]  [b]XXXX[/b]

[u][i][b][color=orange]Le titre du poème :[/color][/b][/i][/u]

[i][font=Georgia][size=18]XXXX[/size][/font][/i]

[u][i][b][color=orange]Le poème :[/color] [/b][/i][/u]

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[u][i][b][color=orange]Ce que j'apprécie dans ce poème :[/color][/b][/i][/u]

[votre texte ici][/center]

Titre : Le mal

Auteur : Arthur Rimbaud

Le poème :

Tandis que les crachats rouges de la mitraille
Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu ;
Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille,
Croulent les bataillons en masse dans le feu ;

Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...

- Il est un Dieu, qui rit aux nappes damassées
Des autels, à l'encens, aux grands calices d'or ;
Qui dans le bercement des hosannah s'endort,

Et se réveille, quand des mères, ramassées
Dans l'angoisse, et pleurant sous leur vieux bonnet noir,
Lui donnent un gros sou lié dans leur mouchoir !

Ce que j'appécie dans ce poème :

C'est surtout mon côté "historien" qui prend le dessus, avec ce poème.

Ce que j’y aime particulièrement, ce sont les multiples dénonciations de Rimbaud.
Pour lui, le mal prend deux visages : l’autorité sous toutes ces formes avec notamment les rois raillant leurs soldats, le tout dans un cadre complètement déshumanisé, avec des régiments seulement représentés par des couleurs, sans nom ni choix ; mais surtout l’église catholique complice de ce massacre, avec ce d.ieu cupide, attiré par l’argent mais insensible à la douleur humaine. Un autre aspect de la poésie, qui ne nous emporte pas dans les spires du rêve mais nous confronte plutôt à la réalité de l’époque.

La prochaine fois, vous aurez le droit à Baudelaire .

L'Auteur : Apollinaire
Le titre du poème : Clair de Lune

Le poème :

Lune melliflueuse aux lèvres des déments
Les vergers et les bourgs cette nuit sont gourmands
Les astres assez bien figurent les abeilles
De ce miel lumineux qui dégoutte des treilles
Car voici que tout doux et leur tombant du ciel
Chaque rayon de lune est un rayon de miel
Or caché je conçois la très douce aventure
J'ai peur du dard de feu de cette abeille Arcture
Qui posa dans mes mains des rayons décevants
Et prit son miel lunaire à la rose des vents

Ce que j'apprécie dans ce poème :

Suis-je le seul à ne plus voir la lune de la même façon ?

L'auteur : Charles Baudelaire

Le titre du poème : Le Spleen

Le poème :

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits;

Quand la terre est changée en un cachot humide,
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
S'en va battant les murs de son aile timide
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;

Quand la pluie étalant ses immenses traînées
D'une vaste prison imite les barreaux,
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,

Des cloches tout à coup sautent avec furie
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.

Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.

Ce que j'apprécie dans ce poème :

Au début, quand j'ai du l'apprendre pour le réciter une semaine après, je ne l'aimais pas. Puis, en l'apprenant, je l'ai mieux compris et je me suis fais plaisir à la fois en l'étudiant, puis en le récitant (la note de 19,5 y est peut-être pour quelque chose ^^).

Pardonnez les petites erreurs, je l'ai écrit de tête et cela fait quand même bien 3 mois que je l'ai appris.

Auteur:jean rousselot

Le titre du poème: Le coeur trop petit

Le poème:

Quand je serai grand
Dit le petit vent
J'abatterai la forêt
Et donnerai du bois
À tous ceux qui on froid

Quand je serai grand
Dit le petit pain
Je nourrirai tous ceux
Qui ont le ventre creux

Là-dessus s'en vient
La petite pluie
Qui n'a l'air de rien
Abattre le vent
Détremper le pain
Et tout comme avant
Les pauvres ont froid
Les pauvres ont faim

Mais mon histoire
N'est pas à croire
Si le pain manque et s'y il fait froid sur terre
Ce n'est pas la faute à la pluie
Mais à l'homme ce dromadaire
Qu'a le coeur trop petit


Ce que j'apprécie dans ce poème:

Sa montre ceux que fait l'homme à la nature!!!

(désolé j'arrive pas à écrire en orange)

Auteur : Within Temptation

Titre : Stand my ground (traduit en français)

Poème :

Tenir Bon

Je peux voir que
Quand vous êtes en bas
Rien ne se passe
Ce sentiment est-il exact ?
Tard dans la nuit
Les choses que je pensais avoir laissé derrière moi
Hantent mon esprit

Je sais juste qu'il n'y a aucune évasion maintenant
Une fois qu'il fixe ses yeux sur vous
Mais je ne courrais pas
Je dois le regarder dans les yeux

Tenir bon
Je ne renoncerais pas
Ne le niant plus
J'ai dû lui faire face
Je ne fermerais pas mes yeux pour cacher la vérité à l'interieur
Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre
Tiendra bon à ma place.

Il est tout autour
Devenant plus fort, venant près de mon monde
Je peux sentir qu'il est temps pour moi de lui faire face
Pourrais-je le supporter ?

Bien que cela puisse juste être le dénouement
De la vie auquelle je tient si chérement
Mais je ne courrais pas
Il n'y a pas de retour en arrière

Tenir bon
Je ne renoncerais pas
Ne le niant plus
J'ai dû lui faire face
Je ne fermerais pas mes yeux pour cacher la vérité à l'interieur
Si je ne le fais pas, quelqu'un d'autre
Tiendra bon à ma place.

Tout ce que je sais pour sûr c'est que j'essaye,
Je tiendrai toujours bon

Tenir bon

Dois-je ne pas upper ce topic ? Je le fais quand même...

Auteur : Charles Baudelaire
Titre : L'Homme et la Mer.

Poëme :

Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme nul n'a sondé le fond de tes abîmes,
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder votre secret.

Et cependant voila des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

Ce que j'aime :

Tout simplement la relation parfaite entre l'homme et la mer, Baudelaire nous montre qu'ils ne sont pas bien différents. En les mettant ainsi en relation, il montre que la mer est le reflet de l'âme d'un homme.
Ce qui me fascine, c'est le travail parfait sur les vers, les 3 premières strophes, lorsqu'elles sont bien parlées, nous donnent une sorte de rythme de vagues. Mais la dernière, telle la Mort elle-même, il doit être dit d'un ton presque cruel, en forme de fin de poëme...

Auteur : Victor Hugo

Titre : Les Djinns, tiré de Les Orientales.

Extrait du Poème :

Les Djinns funèbres,
Fils du trépas,
Dans les ténèbres
Pressent leur pas;
Leur essaim gronde;
Ainsi, profonde,
Murmure une onde
Qu'on ne voit pas.

Ce que j'aime ?

Ce poème, il suscite tellement l'imagination ! Cette strophe est ma préférée, elle connote des sensations auditives, on entend presque les pas des démons, la ponctuation y est vraiment pour quelque chose et on a presque le souffle saccadé en le lisant, si on le murmure ça ajoute un dose de mystère et perso je peux pas résister ; voilà en gros "j'apprécie" !

Auteur: Jacques Prévert

Titre: Dernier jour

Poème:



Ce que j'apprécie dans ce poème:

d'habitude que sa sois au cinéma ou dans les livres l'auteur se rapproche de son sujet mais là il s'en éloigne


Auteur: Georges Duhamel

Titre: Ballade de Florentin Prunier

Poème:



Ce que j'apprécie dans ce poème:

j'aime bien parce que la mère fait tout pour ne pas que son fils meurt et j'aime bien les 2 derniers vers

Super. Je me suis encore bien planter.

[center]L'auteur :Victor Hugo

Le titre du poème : Demain, dès l'aube...

Le poème :
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert, et de bruyère en fleur.
Ce que j'apprécie dans ce poème :
J'aime beaucoup ce poème car il est à la fois triste et magnifique, on ressent bien la peine et la douleur du poète.

Moi c'est juste la première stance de Polyeucte, acte IV scène 2:

Auteur:Corneille


Le poème:
Ce que j'ai aimé: c'est surtout le changement de rythme qui m'a frappé: Corneille passe dans sa pièce aux stances, et donc des rimes parallèles à la rime embrassée. Et puis ce nouveau rythme confère à cette première stance une lenteur et un calme qui vont bien avec le discours chrétien qu'il dispense (Polyeucte vient de se convertir, il est en prison pour avoir rejeté les idoles païennes des romains.) Donc voilà, c'est particulier, mais je trouve ces vers très bien composés (ce qui hélas n'est pas le cas partout chez Corneille...)